Sont classiquement distinguées la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque), la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages), et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.
En d'autres termes, la démarche de prévention consiste à développer dans l'entreprise une culture de prévention en s'appuyant sur : La démarche d'évaluation des risques professionnels consistant à identifier les risques auxquels sont soumis les salariés, en vue de mettre en place des actions de prévention pertinentes.
1. ÉVITER LES RISQUES : supprimer le danger ou l'exposition à celui-ci.
Qui rédige ce plan de prévention ? Il incombe à l'autorité territoriale de la collectivité ou de l'établissement, en sa qualité de maître d'ouvrage, de remplir ce document en concertation avec le chef de l'entreprise extérieure.
La notion de prévention décrit l'ensemble des actions, des attitudes et comportements qui tendent à éviter la survenue de maladies ou de traumatismes ou à maintenir et à améliorer la santé.
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
La prévention primaire vise à :
Elle a des effets positifs sur la santé et sur la performance de l'organisation à plus long terme. Elle est considérée comme la plus efficace mais c'est la moins utilisée. L'objectif que vise la prévention primaire est à la fois la clef de la réussite et le frein de son utilisation.
Se protéger contre le risque
Cette méthode de prévention est la plus connue et la plus facile à mettre en œuvre, puisqu'elle implique de fournir : des équipements de protection collective (EPC) ; ou, à défaut, des équipements de protection individuelle (EPI).
Le plan de prévention est un document qui vise à identifier et prévenir, par une coordination générale, les risques liés à l'interférence entre les activités, installations, matériels lors de l'intervention d'entreprises extérieures (EE) au sein d'une entreprise utilisatrice (EU).
Le plan de prévention n'a pas de durée de validité réglementairement prévue (contrairement au document unique qui, lui, doit être revu au minimum chaque année). Il a vocation à s'appliquer aussi longtemps que doit durer l'opération. Il est donc évolutif.
Par le donneur d'ordre : il s'agit du chef de l'entreprise utilisatrice dans laquelle sont réalisés les travaux ou bien son représentant. Le permis de feu doit être signé par la personne juridiquement responsable de l'entité pour le compte de laquelle les travaux sont réalisés.
La prévention des risques professionnels repose sur 9 principes généraux inscrits dans le Code du travail (article L. 4121-2). Supprimer le danger ou l'exposition à celui-ci. Apprécier leur nature et leur importance afin de déterminer les actions à mener pour assurer la sécurité et garantir la santé des travailleurs.
Le plan de prévention doit contenir a minima les informations suivantes : Identification des entreprises et responsables. Définition des phases d'activité dangereuses et des moyens de prévention associés. Adéquation des matériels, installations et dispositifs, aux opérations à effectuer et leurs conditions d'entretien.
La différence entre prévention et protection
Un exemple de prévention pour la sécurité des entreprises comprend un ensemble de règles et de rappels sur les meilleures pratiques de sécurité. La protection est l'étape suivante et prend généralement le relais si la prévention échoue.
La prise en charge des pathologies psychiques liées au travail suppose de sortir des modèles de prévention classiques, inadaptés, et d'investiguer la complexité de l'activité déployée par les salariés. Car c'est là que se noue leur souffrance au travail.
Le danger est la capacité à créer un dommage. C'est est un des éléments qui conditionne le risque, qui est quant à lui la combinaison d'un danger et de l'exposition à ce danger. Ainsi, un risque peut être faible voire nul, même en présence d'un grand danger.
risque zéro l.m.
Risque considéré comme nul. Celui qui entreprend ou suscite une action considère qu'il prend un risque nul lorsqu'il espère ne prendre aucun risque en accomplissant cette action.
Concrètement, on peut classer les événements suivants parmi les risques sociaux : maladie, maternité, invalidité, vieillesse, accident du travail, maladie professionnelle, décès, charges de famille et chômage.
Les ressources au sein de l'entreprise
L'employeur est l'acteur principal de la prévention des risques professionnels. Avec l'appui du salarié compétent, il doit assurer la sécurité et préserver la santé physique et mentale de ses salariés.