Ces deux régions étaient suivies par l'Amérique du Nord, avec près de 59 millions de migrants internationaux en 2020 (21 %), l'Afrique (9 %), l'Amérique latine et les Caraïbes (5 %), et l'Océanie (3 %).
En 2020, plus d'1 migrant sur 5 vivait aux Etats-Unis. Le deuxième pays répertoriant le plus de migrants est l'Allemagne, suivie de l'Arabie saoudite et de la Russie. Ce sont toutefois les Etats de la péninsule arabique qui dénombrent le plus grand pourcentage de migrants dans leur population totale.
Les trois principaux pays d'origine des migrants sont la Chine, l'Inde et les Philippines. En 2022, les migrations internationales sont, de loin, largement dépassées par les migrations intérieures, bien plus importantes, en particulier, en Afrique, qui compte aussi de très fortes migrations entre les États africains.
Aujourd'hui, les principales zones de départ des migrants sont l'Asie, avec 105 millions en 2018, l'Europe avec 60 millions, l'Amérique latine avec 40 millions et l'Afrique avec 38 millions.
La migration intracontinentale, extracontinentale et l`exode rurale s`accentuent dans ce 21ème siècle.
La première migration notable remonte à l'aube des temps. Elle concerne un très lointain aïeul, Homo erectus, qui aurait migré il y a 2 millions d'années d'Afrique vers l'Eurasie. Ce fut la première « sortie d'Afrique ». En Afrique même, l'Homo erectus évolua il y a 300 000 ans vers notre propre espèce, l'Homo sapiens.
Que ce soit pour fuir la pauvreté, l'insécurité, pour des raisons démographiques ou climatiques, plusieurs facteurs poussent les individus à migrer. Tour d'horizon des facteurs principaux.
En 2020, l'Europe et l'Asie accueillaient, respectivement, quelque 87 millions et 86 millions de migrants internationaux, représentant 61 % de la population mondiale totale de migrants.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %). Près de la moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (48 %).
Selon les Nations unies, les États-Unis accueillent le plus grand nombre d'immigrés dans le monde, ils étaient 48 millions en 2015 soit 15% de sa population totale. Le Canada compte 7,6 millions d'immigrés soit 21% de sa population.
Au cours des années 1950 (carte 1), l'Île-de-France est la région la plus attractive en termes de migration nette et seules trois autres régions bénéficient de soldes migratoires internes positifs : Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), Rhône-Alpes et l'Alsace.
La durée d'établissement du migrant dans le pays d'accueil, le lieu de départ et de destination du migrant, les causes du départ du migrant et le statut du migrant sont des caractéristiques qui permettent de catégoriser les types de migration qui sont : définitive ou temporaire. volontaire ou forcée.
Les principales régions de départ dans le bassin méditerranéen sont l'Afrique du nord (Maroc, Tunisie, Égypte...) ainsi que le Proche-Orient (Turquie, Syrie…). Les principales régions d'arrivée de ces flux migratoires sont l'Europe méridionale (Italie, Espagne, France…) ainsi que l'Europe des Balkans (Grèce).
L'Allemagne, l'Espagne et la France en tête
En effet, l'AUEA partage quelques chiffres sur la répartition de ces demandes d'asiles entre les nations européennes. Ainsi, l'Allemagne est le pays qui a reçu le plus de dossiers, avec 30 % du total au premier semestre 2023.
L'Allemagne est le pays où les étrangers sont les plus nombreux (10,6 millions). Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27. L'Espagne, la France et l'Italie accueillent un nombre similaire d'étrangers (environ 5 millions), mais ces derniers sont moins souvent ressortissants de l'UE27 (environ 30 %).
En nombre absolu, la Turquie reste le premier pays d'accueil au monde (plus de 3,5 millions de réfugiés).
En 2014, les deux principaux pays de naissance des immigrés sont la Turquie et la Pologne. En 2015, le solde migratoire (d'environ + 1 100 000 personnes) est un record dans l'histoire du pays.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population). Parmi ces dernières, 0,6 million sont nées en France et 3,6 millions sont nées à l'étranger (figure 2).
Rappel : en 2020 on comptait en France 6,8 millions d'immigrés, soit 10,2% de la population totale. 90% des immigrés résident dans l'espace des grandes aires urbaines, dont 79 % dans les grands pôles urbains. La concentration plus importante se situe dans l'aire urbaine de Paris.
Depuis la fin de l'an dernier, la Tunisie a même remplacé la Libye comme principal pays de départ des migrants en partance pour l'Europe.
« L'immigration économique croît de 45 %, en lien direct avec les besoins de notre économie dans cette période et une politique d'attraction des talents », a souligné le directeur général des étrangers en France, Eric Jalon.
La première migration notable remonte à l'aube des temps. Elle concerne un très lointain aïeul, Homo erectus, qui aurait migré il y a 2 millions d'années d'Afrique vers l'Eurasie. Ce fut la première « sortie d'Afrique ». En Afrique même, l'Homo erectus évolua il y a 300 000 ans vers notre propre espèce, l'Homo sapiens.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail.
Selon une nouvelle enquête menée auprès de plus de 4 500 jeunes Africains âgés de 18 à 24 ans, 52 % d'entre eux envisageraient d'émigrer au cours des prochaines années, les principales raisons invoquées étant les difficultés économiques et les possibilités d'éducation.
Certains migrant·e·s quittent leur pays pour travailler, faire des études ou rejoindre des membres de leur famille, par exemple. D'autres y sont incités par la pauvreté, les troubles politiques, la violence de bandes criminelles, les catastrophes naturelles ou d'autres problèmes graves.