Avec un taux de particules fines (PM2,5) de seulement 5,6 microgrammes par mètre cube, Pau est la première ville française du classement établi par l'Agence européenne pour l'environnement.
Au Sud de la Finlande, une petite ville se démarque et semble même avoir pris une large avance sur le monde en matière d'écologie. À Lahti, la nature est préservée, l'air respiré est pur et sans pollution, ce qui a permis à la ville d'être élue capitale européenne la plus verte de 2021 !
Marseille est la ville la plus polluée de France
C'est en fait Marseille qui prend la tête de ce triste classement, devant Montpellier, Nice et Toulon. A l'inverse, Reims, Annecy et Strasbourg arrivent dernières, faisant de la ville du Grand Est la moins polluée de France !
Une meilleure qualité de l'air dans l'ouest
Bon, c'est aussi car la densité de population y est au plus bas. Si vous souhaitez quand même avoir des voisins, mieux vaut aller dans l'ouest de la France. Selon l'indice ATMO, en 2013, Vannes avait la meilleure qualité d'air du pays, devant Limoges, Brest, Pau et Perpignan.
Non seulement la deuxième plus grande ville de Bulgarie et sa capitale culturelle, Plovdiv, est classée comme la ville la plus polluée de l'UE avec la pire qualité de l'air de manière consécutive depuis des décennies, mais le pays dans son ensemble souffre également d'une mauvaise qualité de l'air.
Parmi les petites surprises de ce classement, IQair recense la présence de deux pays européens dans ce top 10 : la Finlande (6e - 5,5 µg/m³) et l'Estonie (10e - 5,9 µg/m³). L'Australie, grande comme quatorze fois la France, mais habitée par "seulement" 25 millions d'habitants s'empare de la neuvième place.
Lahore, Pakistan, la ville la plus polluée du monde
La ville la plus polluée du monde est Lahore, une ville pakistanaise.
Dans le détail, pour la catégorie des villes, Angers détrône Annecy, leader incontesté du classement 2021 des villes où l'on vit le mieux en France.
Géographiquement, les plus hauts niveaux de satisfaction s'observent : au niveau régional, en Normandie et dans les Pays de la Loire (7,37 ou plus) ; au niveau départemental , dans le Gard, le Cantal (7,6) et des départements littoraux de l'ouest (Manche, Finistère, Vendée, Pyrénées-Atlantiques…).
On observe que l'Allemagne est, avec beaucoup d'avance, le pays européen qui émet le plus de CO2 à cause de sa forte dépendance au charbon. Ainsi, ¼ des émissions de CO2 de l'Union Européenne proviennent de l'Allemagne.
C'est au niveau du Spitzberg, situé au sein d'un archipel norvégien que se situe cette ville de Ny-Alesund. Il s'agirait du lieu avec l'air le plus pur au monde. Habitée par moins de 50 personnes en hiver et jusqu'à 200 en été, cette ville fait partie de la Norvège depuis août 1925.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
On distingue deux grands types de particules fines : Celles dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns c'est-à-dire moins de 2,5 micromètres. Elles sont les plus toxiques car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons. On les nomme PM2,5 .
Depuis 2006, la Chine a dépassé les États-Unis pour les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine sont de 1,8 milliard de tonnes par année, contre 1,59 milliard de tonnes pour les États-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions de tonnes pour l'Inde.
Paris, la palme des villes les plus sales de France
La propreté ou plutôt la saleté est un vrai problème à Paris. En cinquante la poubelle des ménages a doublé de volume !
2) Marseille
Mais Marseille est également connue pour son trafic maritime dense entre l'acheminement du fret et les flux de passagers. Ce secteur est le principal facteur de pollution pour l'agglomération marseillaise.
Alors que Grenoble et le Nord-Isère sortent d'un épisode de pollution aux particules fines, respirer un air moins pollué est un enjeu d'actualité. La pollution de l'air provoque de nombreuses maladies et serait responsable du décès prématuré de plus de 400 habitants par an dans l'agglomération grenobloise.