Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz. Autant de produits déjà sous tension et qui feraient actuellement l'objet d'achats de précaution de la part de nombreux ménages, faisant planer le risque d'une rupture des stocks.
Invasion russe de l'Ukraine
Le responsable du Programme alimentaire mondial, David Beasley, avertit en mars 2022 que la guerre en Ukraine pourrait porter la crise alimentaire mondiale à « des niveaux dépassant tout ce que nous avons vu auparavant ».
Les petits appareils électroménagers ont vu leur prix bondir de 7 % entre juin 2021 et juin 2022, selon l'indice des prix à la consommation publié par l'Insee. Notamment les cafetières électriques et bouilloires, dont le prix a grimpé de 17,2 % en un an, mais aussi celui des grille-pain, de 13,7 %.
Les bouteilles d'eau par exemple, mais aussi le charbon de bois pour le barbecue ou encore les sandwiches, deviennent de plus en plus difficiles à trouver dans certains supermarchés. Un phénomène qui perturbe de nombreux consommateurs qui repartent alors bredouilles de leurs courses.
Il s'agit du riz, des pâtes, de la farine, de la semoule et des féculents. Myriam Qadi explique : "ils (les produits, ndlr) continuent de diminuer en termes de disponibilité sans être à un niveau critique en termes de stock". Les concentrés d'agrumes et les boissons réfrigérées seraient également menacés.
Depuis quelques semaines chez Intermarché, les rayons confitures sont mités ou étalent certaines références sur un nombre inédit de facings. Et pour cause, le distributeur est en litige avec le fournisseur Andros, qui n'est autre que le numéro un du marché avec ses marques Bonne Maman et Andros.
Ainsi, leur point d'indice a augmenté de 3,5% en juillet 2022, mais cela ne se verra qu'à partir d'août. Les pensions de retraite de base, le RSA, la prime d'activité, les allocations adulte handicapé et les allocations familiales seront augmentées de 4% pour le 1er juillet 2022.
Cette mesure de l'inflation prend en compte tous les biens et services consommés par les ménages, notamment : les biens d'usage courant (tels que les produits alimentaires, les journaux ou l'essence) les biens durables (habillement, ordinateurs, machines à laver, etc.)
Manque d'eau et fortes chaleurs
Les périodes de fortes chaleurs à répétition et la sécheresse inédite de cette année comptent parmi les principaux responsables de ce manque de lait. En effet, pour faire du lait, il faut des vaches. Et pour nourrir les vaches, il faut du fourrage.
L'Ukraine est le plus gros producteur d'huile de tournesol au monde. Cette importante hausse de prix qui pourrait également avoir un effet de ricochet sur le prix des autres types d'huile qui vont, en conséquence, être plus sollicitées.
Alimentation, énergie, carburant, logement... Ce sont tous les postes de dépense du quotidien qui sont touchés par une véritable flambée des prix depuis l'automne 2021. Personne n'est épargné par l'inflation et seules les banques centrales semblent en mesure de contenir le phénomène en adoptant des mesures drastiques.
Alimentation, transports, matériaux, chauffage... sont concernés. D'abord expliquées par la hausse des coûts de production liée à la reprise économique de fin 2021, les hausses de prix sont désormais amplifiées par les conséquences de la guerre en Ukraine.
Les prix à la consommation du gaz, des carburants et dans une moindre mesure de l'électricité ont fortement augmenté en France entre décembre 2020 et octobre 2021 (respectivement de 41%, 21% et 3% ). La tendance se poursuit en 2022 : l'énergie est, pour plus d'un tiers, la principale composante du taux d'inflation.
Evolution des prix à la consommation : actualités
En juillet 2022, l'inflation dans la zone OCDE diminue légèrement pour atteindre 10,2 % en juillet 2022 (contre 10,3 % en juin) en raison du ralentissement des prix de l'énergie. 6 septembre 2022. En août 2022, les prix à la consommation augmentent de 5,8 % sur un an.
La menace d'une pénurie et les cours élevés du pétrole ont dopé tous les oléagineux (colza, tournesol, soja, palme), qui servent à produire des huiles, de l'aliment pour bétail et sont aussi utilisés comme agrocarburants. La tonne de tournesol coûtait 640 euros mi-février, contre près de 1000 euros désormais.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
"Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
En août 2021, l'huile de tournesol étudiée par le spécialiste ne coûtait que 1, 45 €, avant de passer à 1,69 € à partir de janvier 2022, puis à 1,99 € en avril.
Après tout, Mamie Nova a disparu des rayons d'Intermarché faute d'accord commercial. Pour les uns, la faute aux Mousquetaires pour leur intransigeance prix ; à Andros pour sa gourmandise tarifaire pour les autres.
Depuis quelques temps, dans certains rayons de supermarchés, des marques de café sont devenues introuvables. C'est le cas notamment des cafés "Grand Mère", "Senseo", "Jacques Vabre" ou encore "Maxwell". À l'origine, un conflit commercial entre industriels et distributeurs qui sont en pleines négociations.
D'où l'absence dans les rayons des dosettes Senseo et Tassimo, ou encore du café moulu Grand Mère et Jacques Vabre.