Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.
Durant le Consulat puis l'Empire, Napoléon réforme profondément le pays et continue en partie l'œuvre révolutionnaire avec la rédaction du code civil ou code Napoléon (1804) qui règle l'ensemble de la vie des français et dans lequel liberté et égalité sont mises en valeur.
à 35 ans, il est sacré empereur. Et il règne sur l'Europe ! Napoléon transforme également la France en un pays moderne, après avoir pris le pouvoir par la force. Il crée les lycées, le baccalauréat, les universités.
Bonaparte divise le pouvoir législatif en 4 assemblées. Le Conseil d'Etat élabore la loi. C'est le tribunal qui discute la loi, c'est le corps législatif qui vote la loi et enfin c'est le Sénat qui la vérifie. Napoléon maintient le suffrage universel, la population vote pour des listes et lui, choisit les élus.
Le Premier Empire est un régime autoritaire : Napoléon concentre tous les pouvoirs entre ses mains. La police surveille la population. La presse est censurée. Napoléon confirme certains acquis de la Révolution : les Français sont des citoyens égaux devant la loi grâce au code civil (1804).
Le peuple a exigé la liberté et l'égalité. Il les a obtenues. Le 26 août 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est adoptée comme préambule à la Constitution : égalité des droits, liberté d'opinion et de la presse, respect de la propriété. Les anciens privilèges sont abolis.
L'été 1789 marque la fin de la monarchie absolu avec la création d'une assemblée et la rédaction d'une constitution. L'organisation de la société en 3 ordres (noblesse, clergé, tiers-état) disparait avec l'abolition des privilèges des nobles et du clergé le 4 aout 1789.
Les transformations économiques et sociales
Les privilèges qui fondaient la société d'ordres disparaissent : En 1789, l'Assemblée nationale proclame l'égalité des droits entre les citoyens devant l'impôt et la justice. La loi s'applique de la même manière pour tous les citoyens.
L'objectif de Napoléon est surtout de consolider la situation intérieure de la France. Il fonde la Banque de France, conclut un Concordat pour apaiser les tensions religieuses (1801) et réorganise l'administration, en créant notamment les préfectures. Le nouveau régime contribue ainsi à moderniser le pays.
Il crée le Code Civil, organise le pays, encourage l'industrie, fait construire des routes, des canaux, etc. Il crée la Banque de France. Il institue la Légion d'Honneur. Il organise l'enseignement supérieur et crée des lycées, mais aussi la Bibliothèque Nationale et le Musée du Louvre.
En 1792, il est élu lieutenant-colonel de la Garde nationale. Après la victoire du siège de Toulon, c'est en Italie puis en Égypte qu'il commande les armées.
Dès 1807, Napoléon a pris soin de faire entrer la Prusse et la Russie dans le système continental. Cet impératif le pousse également à centraliser de plus en plus les décisions et légiférer sur les ports pour tâcher d'endiguer la contrebande croissante.
Les Etats conquis sont dotés de constitutions similaires à celle de la France. Napoléon impose à travers l'Europe une administration centralisée, le Code civil, l'abolition de la féodalité, les lycées, le système métrique...
2 Du Consulat à l'Empire (1804-1815)
Par le sénatus-consulte du 16 thermidor an X (4 août 1802), Napoléon Bonaparte devient consul à vie, les pouvoirs de l'exécutif et du Sénat sont renforcés, tandis que ceux des autres assemblées sont réduits.
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.
À partir de 1799, la domination européenne de Napoléon Bonaparte contribue à diffuser les fondamentaux de la Révolution. Bien que le congrès de Vienne restaure l'ordre monarchique en Europe en 1815, les grands principes tels que l'égalité devant la loi s'enracinent dans l'esprit des peuples.
Les députés instaurent une monarchie parlementaire, où la souveraineté s'exerce au nom du peuple et non plus du droit divin. L'Assemblée détient le pouvoir législatif, laissant au roi le pouvoir exécutif. ). La liberté de culte est proclamée et l'Église réorganisée (Constitution civile du clergé en juillet 1790).
Tout d'abord, 1789 marque la fin de la monarchie absolue. En effet, dès le 17 juin, les députés du Tiers État se proclament Assemblée nationale, ce qui signifient qu'ils sont désormais les représentants de la nation française, à la place du roi.
L'abolition des privilèges et la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen consacrent l'instauration des libertés, la fin des privilèges et la souveraineté nationale. Les difficultés de la monarchie constitutionnelle aboutissent à l'exécution du roi le 21 janvier 1793 et la mise en place d'une république.
En 1789, la Révolution française marque une rupture majeure dans l'histoire de la France et de l'Europe. Elle voit en effet l'émergence d'une nation de citoyens égaux en droit dans une Europe monarchique.
La révolution industrielle voit émerger une importante concentration de capitaux servant au financement d'investissements de plus en plus coûteux, comme les chemins de fer au XIXe siècle. Les manufactures rurales et l'artisanat local tendent à disparaître eu profit de l'usine dans de nouvelles régions industrielles.
On lui doit aussi. La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
Entre 1848 et 1870, l'industrialisation modifie la société et les paysages. Si une forte ruralité se maintient, le travail agricole devient moins difficile grâce à la mécanisation. Le développement des sites industriels donne naissance à un nouveau groupe social : les ouvriers.