Les raisons de la crise des missiles de Cuba En 1962, les Américains décrètent un embargo contre Cuba (toujours en vigueur aujourd'hui). L'URSS soutient pour sa part Fidel Castro, et décide de profiter de la position stratégique de Cuba, à moins de 200 km des États-Unis, pour y implanter des missiles nucléaires.
Les intérêts de l'URSS à installer des missiles nucléaires à Cuba sont : garantir la dépendance de Cuba à l'URSS ; neutraliser la menace américaine ; utiliser le retrait des missiles comme monnaie d'échange pour récupérer Berlin-Ouest.
La démonstration de force soviétique serait aussi une menace pour l'influence que les États-Unis entretiennent dans tout le continent américain depuis le XIXe siècle. circulation des navires soviétiques qui acheminent des armes vers Cuba. Il décide aussi de saisir en urgence le Conseil de sécurité de l'ONU.
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
Elle a permis aux Soviétiques de surveiller les satellites de communications géosynchrones à la fois civils et militaires des États-Unis. L'URSS payait à Cuba une subvention annuelle de 200 millions de dollars pour maintenir cette station depuis 1962.
"Tout missile lancé depuis Cuba contre une nation de l'hémisphère occidental sera considéré comme une attaque de l'Union soviétique contre les États-Unis, ce qui nécessitera une riposte totale contre l'Union soviétique", a prévenu Kennedy.
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
Le dénouement de la crise en faveur des États-Unis a des conséquences immédiates : Kennedy apparaît comme le vainqueur et sort renforcé de la crise. Il a su rester modéré et sobre dans la victoire. Ce succès contribuera largement au développement du "mythe Kennedy".
Les causes de la crise de Cuba
Les Soviétiques lancent avec succès le premier satellite spoutnik (octobre 1957) puis le premier satellite habité par un homme en avril 1961. Ils sont alors en train de rattraper le retard dans l'armement stratégique qu'ils avaient sur les États-Unis.
En représailles, les États-Unis boycottent l'achat du sucre cubain et organisent un embargo commercial à destination de l'île. Isolé, Castro se rapproche de l'URSS communiste et de son chef, Nikita Khrouchtchev. En 1961, le président américain Kennedy accepte le projet de renverser le régime de Fidel Castro à Cuba.
Pour conclure, on peut affirmer que la crise de Cuba a permis aux 2 pays de mettre en place une phase de détente. En effet, être aussi proche d'une guerre nucléaire a permis aux deux chefs d'états d'arriver à des négociations diplomatique.
L'île de Cuba a été au cœur de la guerre froide opposant les États-Unis à l'URSS. En 1962, la crise des missiles de Cuba a même conduit le monde au bord de la guerre nucléaire. Cuba est ainsi devenu l'un des symboles de la guerre froide.
Pourquoi la crise de Cuba est-elle un des « points chauds » de la guerre froide ? Doc. 1 Une menace majeure pour les États-Unis Les États-Unis détectent la présence de missiles Dvina (R-12) le 14 octobre 1962. Le déploiement de missiles Chusovaya (R-14), de plus longue portée, conduit au durcissement de la crise.
2Dans l'histoire diplomatique de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba restera sans aucun doute la plus grave, la plus intense et la plus dangereuse. Durant ces 13 jours fatidiques d'octobre 1962, Américains et Soviétiques se regardèrent droit dans les yeux, et l'humanité retint son souffle.
Aujourd'hui, l'embargo est officiellement toujours en place, ce qui en fait le plus long embargo commercial de l'époque contemporaine et affecte grandement les relations entre les deux pays. Cependant, depuis 2000, les produits alimentaires sont exemptés d'embargo.
Le 14 octobre 1962, le président américain John F. Kennedy apprend que l'île de Cuba, dirigée par le révolutionnaire Fidel Castro, abrite désormais des missiles à tête nucléaire soviétiques et des rampes de lancement qui menacent les États-Unis.
L'Union soviétique avait stationné des missiles nucléaires à Cuba, ce qui constituait une menace pour les États-Unis et le Canada.
Dans son discours, Kennedy s'adresse à la nation américaine et au monde, exigeant de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) qu'elle retire les missiles qu'elle est en train d'installer sur l'île de Cuba, à proximité du territoire américain.
La révolution est menée par le mouvement du 26 juillet dirigé par Fidel Castro et notamment Che Guevara ainsi que leurs alliés s'opposant au gouvernement autoritaire cubain de 1902, soutenu par les États-Unis.
Quant à Fidel Castro, qui préconise une approche plus agressive et incite les Soviétiques à frapper le territoire nord-américain, il est délibérément mis à l'écart des pourparlers. Même si Washington s'engage à s'abstenir de toute tentative d'invasion de l'île, le dirigeant cubain est furieux.
L'opération « Anadyr » est finalement découverte et la crise des missiles de Cuba éclate au grand jour avec le discours prononcé par le président Kennedy le 22 octobre 1962. Pris de court, Nikita Khrouchtchev revoit sa position.
La crise des missiles de Cuba est une impasse militaire de 13 jours entre l'Union soviétique et les États-Unis. Elle résulte de la découverte par les États-Unis d'une base de lancement d'armes nucléaires soviétiques à San Cristobal à Cuba en octobre 1962.
Elle a permis aux Soviétiques de surveiller les satellites de communications géosynchrones à la fois civils et militaires des États-Unis. L'URSS payait à Cuba une subvention annuelle de 200 millions de dollars pour maintenir cette station depuis 1962.
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.