On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
La seule explication vient de l'étymologie. Le « h muet » vient du latin et se retrouve souvent dans les langues d'origine latine. Le « h aspiré » provient de mots empruntés à d'autres langues, comme l'anglais (le hall), l'ancien francique (le haricot), l'arabe (le hasard), le néerlandais (le hareng)...
«En français, la liaison peut apparaître entre un mot qui se termine par une consonne et un mot qui commence par une voyelle ou un h non aspiré», écrivent les sages. Le h aspiré et le h non-aspiré (ou muet), justement! Désamorçons la plus insupportable des controverses: le h des «haricots».
Le h aspiré ne se prononce plus dans la plupart des variantes du français ; le h aspiré est encore prononcé comme une légère consonne fricative glottale sourde [h] en français dans certains mots en Acadie, au Manitoba, en Ontario, en Normandie, en Wallonie, en Vendée, en Dordogne.
En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison.
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
L'interjection « hein » (huh en anglais) et le mot le plus universel du monde, selon une étude de l'institut Max-Planck de psycholinguistique.
Le mot poêle, qui s'écrivait anciennement poële, peut se prononcer [pwal] ou [pwɑ:l] (avec un a allongé). Il peut être féminin lorsqu'il désigne un ustensile de cuisine ou masculin lorsqu'il désigne un appareil de chauffage ou un drap recouvrant un cercueil.
[pɛʀsi], comme merci, sans prononcer le l final.
En principe, le h est aspiré (c'est-à-dire qu'on ne fait ni élision ni liaison) :\ɑ̃. di.ka.pe\. Mais, en France, l'usage est répandu de ne pas faire la disjonction :\ɑ̃. di.ka.pe\.
Échappe à cette double évolution le nom oignon, dans lequel le -i- n'influence pas la prononciation de la voyelle qui le précède : oignon se prononce bien <o-gnon> (comme dans pognon), et non <wa-gnon> (comme dans moignon).
La liaison est interdite devant les noms d'origine étrangère commençant par la semi-voyelle (aussi appelée semi-consonne) [j] (ces noms commencent généralement par la lettre y) ainsi que devant oui, ouistiti, whisky et devant un, huit, huitième, onze et onzième.
La liaison covalente est la plus forte ; c'est une liaison assurée par un partage d'électrons. Grossièrement, elle se forme lorsque chacun des atomes fournit un électron « célibataire » de sa couche externe. Les deux électrons s'apparient alors pour former la liaison.
Faire une liaison avec un «s» ou «z» inopportuns s'appelle un velours. Exemple: «C'est eux qui-z-ont», «Donne moi-z-en» ou encore, «Moi-z-aussi». Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser la liaison en «z» plutôt qu'en «t»: «Il a dépensé cent-z-euros», «J'ai compté vingt-z-animaux».
Ses principaux ennemis sont les autres oiseaux de proie. L'homme apprécie bien ces oiseaux qui lui sont utiles pour le débarrasser des rats et autres rongeurs qui peuvent affecter les cultures et produits des récoltes. La durée de vie d'un hibou varie de 4 à 20 ans selon l'espèce.
Et pourtant, il n'en est rien. Hiboux et chouettes sont deux animaux bien différents, mais ils appartiennent en revanche à la même famille, celle des rapaces. A noter que le mâle de la chouette est donc la chouette mâle, et la femelle du hibou est donc le hibou femelle.
On dit que le /h/ est muet quand on peut faire l'élision au singulier c'est-à-dire utiliser l'article l' ou quand on peut faire la liaison au pluriel. Par exemple : l'hôpital [lopital] / les hôpitaux [lɛzopito].