Les réserves de gaz de schiste sont abondamment réparties dans le sous-sol terrestre. De nombreux gisements ont été identifiés en Amérique du Nord et du Sud, en Chine, en Australie, en Russie et dans plusieurs pays d'Europe (Pologne, France ou encore Royaume-Uni, Allemagne, Suède et Autriche ).
Alors que les réserves estimées de ces hydrocarbures non conventionnels sont largement réparties sur toute la planète, la production a démarré dans deux autres pays : l'Argentine et la Chine.
On trouve des puits sur tous les continents de la planète, mais les plus grosses réserves de production ont été identifiées en Chine, en Argentine, en Algérie, aux Etats-Unis et au Canada.
Cette technique est apparue dès le début des années 2000 et ne cesse de grandir au sein du continent américain. Celui-ci n'est pas le seul à exploiter ce gaz. Parmi les plus grosses réserves, on compte également le Canada, la Chine, l'Argentine et l'Algérie.
Ce procédé peut aussi provoquer des séismes. D'une manière générale, il a de lourdes conséquences sur la santé humaine et celle des différentes espèces, ainsi que sur l'environnement. C'est ce qui explique son interdiction dans les pays européens, dont la France depuis 2011.
Du gaz de schiste dans les sous-sols français
Des gisements existent dans le bassin parisien, mais aussi dans le sud-est entre Montélimar et Montpellier.
Contrairement au gaz naturel conventionnel qui migre et se concentre dans des roches réservoirs poreuses, le gaz de schiste reste piégé dans la roche-mère qui lui a donné naissance et est donc faiblement concentré. Il se compose essentiellement de méthane.
Les gisements ne sont donc plus exploités afin de préserver l'environnement. La France n'exploite donc pas le gaz de schiste à cause de la technique d'extraction, mais plusieurs pays travaillent actuellement à l'élaboration d'une nouvelle manière de procéder sans impacter l'environnement.
Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
En effet, sur le marché européen, le prix du gaz américain était de 32,30 $ par MBtu au premier trimestre 2022, soit un niveau cinq fois plus élevé qu'un an auparavant (1). Le prix de ce gaz sur le marché asiatique est aussi en hausse : 30 $ environ par MBtu.
À la découverte du gaz de schiste
Son origine géologique est proche de celle de telles ressources : un mélange de matières organiques et de sédiments qui se transforme en roches-mères au cours du temps.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
Cette technique, qui mobilise de très importantes quantités d'eau, peut provoquer de sérieuses pollutions des nappes d'eau souterraines à cause notamment des produits chimiques employés pour la fracturation, mais présente également un risque pour l'activité sismique et rejette dans l'atmosphère de grandes quantités de ...
La Chine posséderait les plus grosses réserves de gaz de « schiste » du monde. Par ailleurs, un quart de ces ressources mondiales se situerait en Amérique du Nord. Quant aux sous-sols du Moyen-Orient, des pays de l'ex-URSS, d'Amérique du Sud et d'Europe, ils abriteraient aussi des réserves non négligeables.
Le Canada était le premier exportateur vers les États-Unis en 2021, expédiant chaque jour près de 4,3 millions de barils de pétrole brut et de produits pétroliers.
Le gaz de schiste est essentiellement composé de méthane. Il peut également contenir de l'azote et du CO2. Sa composition ne diffère pas vraiment des autres gaz présents sous terre : le gaz naturel conventionnel mais aussi le gaz de charbon (ou gaz de houille) sont également composés principalement de méthane.
Les avantages du gaz de schiste :
Financier : L'exploitation du gaz de schiste crée de nombreux emplois. Autonomie : Le pays produit lui-même sa propre énergie, ce qui peut être considéré plus moral, plutôt que d'exploiter les ressources des pays en développement.
Plus de 50 gisements ont été découverts et 34 sont toujours en exploitation. Deux mille puits ont été forés dans la région, permettant la production de 285 millions de barils de pétrole, soit 39,9 millions de tonnes et 2 milliards de m3 de gaz, en cumulé sur ces dernières 50 années.
Grâce à l'exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Norvège : le gaz naturel consommé en France est originaire de gisements situés en Norvège. La production norvégienne représente, à elle seule, 40,6 % de l'approvisionnement français. Russie : La Russie est l'un des pays producteurs de gaz les plus importants au monde. Il fournit 16,8% du gaz naturel consommé en France.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Le gaz étant liquéfié pour son transport par navire, il faut, à l'arrivée, le réchauffer pour lui rendre sa forme gazeuse. Tout ceci consomme, en énergie, l'équivalent de 8 % du gaz transporté.
Un impact environnemental comparable aux autres énergies fossiles. L'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique est responsable de la libération dans l'atmosphère de quantités importantes de méthane, un gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement bien plus puissant que le dioxyde de carbone.
Le schiste est une roche métamorphique montrant une foliation appelé "schistosité", c'est-à-dire, une fragilité causée par le parallélisme de minéraux plats (phylosilicates) ou allongés (inosilicates) qui se forment durant le métamorphisme. La couleur d'un schiste varie de noir, à blanchâtre, verdâtre et brunâtre.
Un schiste est une roche qui a pour particularité d'avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou « feuillet rocheux » : on dit qu'elle présente une schistosité. Il peut s'agir d'une roche sédimentaire argileuse, ou bien d'une roche métamorphique.