Par ailleurs, si l'indépendance du Kosovo est aujourd'hui reconnue par 22 pays membres de l'UE, dont la France, cinq autres ne la reconnaissent toujours pas : l'Espagne, la Grèce, la Roumanie, la Slovaquie et Chypre.
Océanie. 10 pays sur les 16 d'Océanie reconnaissent le Kosovo comme un pays indépendant : l'Australie, les Fidji, les Îles Marshall, les Kiribati, la Micronésie, la Nouvelle-Zélande, les Samoa, les Tonga, les Tuvalu et le Vanuatu.
Non-reconnaissance du Kosovo par l'Espagne
L'Espagne fait partie des cinq membres de l'Union européenne à ne pas reconnaitre le Kosovo, mettant en avant le respect de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1999 et donc de la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Serbie.
En outre, son indépendance n'est reconnue que par 22 des 27 pays de l'Union. Par conséquent, l'absence de position claire de la Commission européenne, de même que les problèmes de corruption et l'instabilité politique, diplomatique et économique du Kosovo, ne permettent pas encore d'entamer les procédures d'adhésion.
Lundi soir, l'armée serbe a été mise en état d'alerte renforcée, c'est-à-dire prête à intervenir. Les tensions au Kosovo sont au plus haut, sur fond de conflits ethniques et de volonté du petit Etat d'imposer sa souveraineté alors que son voisin serbe ne reconnaît pas son indépendance.
«Le Maroc n'a jamais reconnu le statut du Kosovo, idem pour la Serbie qui ne reconnaît pas l'entité "Rasd", malgré une intense action de lobbying de la part d'Alger», précise à le360 une source diplomatique qui a souhaité ne pas être citée.
La Russie reste fermement opposée à l'indépendance du Kosovo, en dépit du fait que la province accorde, ou non, des garanties suffisantes à la minorité serbe, comme le lui impose la résolution 1244 du Conseil de sécurité.
Quels sont les pays qui ont refusé d'intégrer l'UE ? Trois pays ont refusé d'intégrer l'Union européenne : l'Islande, la Norvège et la Suisse. L'Islande dépose sa candidature en 2009 et les négociations d'adhésion commencent l'année suivante.
L'émigration originaire du Kosovo, qu'elle soit rom ou pas, existe au moins depuis les années 1960. Par manque d'opportunités économiques, certains quittaient la région pour le reste de la Yougoslavie ou d'autres pays européens, dont la France, l'Italie ou la Belgique, mais aussi l'Allemagne ou l'Autriche.
La relation commerciale entre les deux partenaires a été l'un des points cruciaux des négociations sur la relation future entre Londres et Bruxelles. Le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne, mais pas son marché unique.
La Turquie, l'un des premiers pays à avoir reconnu le Kosovo en 2008, a soutenu sans réserve la reconnaissance internationale du Kosovo, a ajouté le communiqué.
Le 20 mars 1999 , les forces yougoslaves lancent une campagne massive de répression et d'expulsions d'Albanais du Kosovo à la suite du retrait de la Mission de vérification au Kosovo de l'OSCE (KVM) et de l'échec de la Conférence de Rambouillet.
L'islam 90 % (1 800 000) (pour la plupart sunnites, avec une minorité soufi de petite taille) est la religion dominante, professée par la majorité de la population à majorité Albanaise, les Bosniaques, Gorani et les communautés Turques, et quelques-uns des Roms / Ashkali / communauté Égyptienne.
Par contre les « puissances occidentales », les pays d'Amérique du Nord, la plupart des pays d'Europe de l'Ouest (à l'exception de la Suède, de l'Islande et du Vatican), la Corée du Sud, le Japon, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ne reconnaissent pas l'État palestinien même s'ils entretiennent des relations ...
Albanais sont les citoyens de la République d'Albanie, mais aussi les personnes qui appartenaient à la minorité nationale albanaise de l'ancienne Fédération yougoslave. Aujourd'hui, ces Albanais vivent au Kosovo, nouvellement indépendant, en Macédoine, au Monténégro, et dans la vallée de Preševo, en Serbie.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
Candidats reconnus
Depuis le 13 décembre 2022 et la reconnaissance de la Bosnie-Herzégovine comme candidat, huit candidats officiels à l'élargissement sont reconnus : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l'Albanie, l'Ukraine, la Moldavie et la Bosnie-Herzégovine.
En Amérique Latine, la Russie peut compter sur le soutien explicite de plusieurs alliés historiques. À l'instar du Venezuela de Nicolás Maduro, traditionnellement contre « l'impérialisme américain » et déjà soutien de Moscou lors de la crise en Géorgie en 2008. Idem à Cuba, dont la Russie est le principal créancier.
Il y a quinze ans jour pour jour, le 24 mars 1999, débutait la campagne de bombardement de la Yougoslavie par les forces de l'OTAN pour punir son président, Slobodan Milosevic, jugé coupable de mener une politique de purification ethnique contre la population albanophone de la province serbe du Kosovo.
Le 23 avril 1999 , en début de matinée, les avions de l'OTAN bombardent les quartiers généraux et les studios de la Radio-Télévision de l'État serbe (Radio Televizija Srbije, RTS), en plein centre de Belgrade, tuant au moins seize civils et en blessant grièvement seize autres.
L'issue de la guerre est donc une victoire de l'ONU et de l'UÇK au Kosovo, avec le retrait des forces serbes du pays. La situation politique du pays reste encore fragile à la fin de la guerre, et le Kosovo reste sous le contrôle de l'ONU, avec une administration internationale jusqu'en 2008.