Ce gaz est récupérable intégralement après l'extraction et nécessite plus l'ajout de produits chimiques. Par contre, il a l'inconvénient de coûter cher. La Fracturation électrique est également une alternative.
Les inconvénients de l'exploitation du gaz de schiste
Or, il se compose majoritairement de méthane (CH4), un gaz à effet de serregaz à effet de serre considérablement plus puissant que le CO2. Les installations de surface doivent reposer sur des sols bétonnés ou goudronnés reliés au réseau routier.
Les avantages du gaz de schiste :
Financier : L'exploitation du gaz de schiste crée de nombreux emplois. Autonomie : Le pays produit lui-même sa propre énergie, ce qui peut être considéré plus moral, plutôt que d'exploiter les ressources des pays en développement.
Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
Grâce à l'exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Il y a du gaz de schiste en France. Des gisements existent dans le bassin parisien, mais aussi dans le sud-est entre Montélimar et Montpellier. Ce qui reste inconnu, c'est la quantité. Cette donnée est pourtant importante car elle permet de déterminer la rentabilité de l'exploitation du gaz de schiste.
L'Irlande, l'Autriche, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et l'Espagne sont ouverts à l'exploration. Deux moratoires en Europe centrale. Plus à l'est, la Pologne est le pays européen le plus pro-gaz de schiste, dopé par des premières estimations mirobolantes de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (AIE)..
Pollution des nappes phréatiques avec des fuites de fluides de forage et des eaux rejetées par la fracturation qu ipeuvent contenir de l'arsenic et des métaux lourds. émissions de gaz à effet de serre pendant les phases d'exploration.
Dans un rapport paru en novembre 2014 , le consultant américain IHS estime que le prix de revient de 80 % de la production sera compris en 2015 entre 50 et 70 dollars le baril.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
L'exploitation par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste libère en effet des hydrocarbures dont du méthane et de l'éthane, dans un rapport plus ou moins constant (entre 9 à 12 fois plus de méthane que d'éthane). C'est cette propriété qu'ils ont utilisée pour valider leur hypothèse.
Leur composition (essentiellement du méthane) est semblable à celle des gaz dits « conventionnels » mais la technique utilisée pour les extraire diverge : emprisonnés dans des roches très peu perméables et très peu poreuses, les gaz de schiste ne peuvent être exploités comme ceux qui sont piégés dans des structures ...
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
Sous l'effet de la pression et de la température, les matières organiques contenues se sont transformées en gaz. Les roches de schiste ont alors pris une structure compacte, très resserrée, et ont piégé le gaz dans leurs micropores.
La couleur est généralement gris argenté et/ou verdâtre. Cette roche est parfois utilisée dans l'Antiquité au Nord-ouest du Pakistan, dans la sculpture du Gandhara. Les schistes sont des types de sols appréciés dans la viticulture, on les rencontre notamment en Anjou, en Ardèche, dans le Roussillon et en Corse.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Le principal importateur de gaz en France est la Norvège. Pour alimenter les pays européens, la Russie emprunte différents gazoducs, dont la plupart traversent des pays voisins (Ukraine, Pologne, Biélorussie, etc.).
C'est en 1825 que commence la toute première exploitation de gaz de schiste. A cette époque, Gary Lash, directeur du Shale research institute (institut de recherche du schiste), creuse un puit vertical sur une dizaine de mètres, dans l'État de New York, au États Unis, et récupère simplement le gaz qui en remonte.
Une manière de contourner la loi française, qui a interdit en 2011 la fracturation hydraulique, permettant d'extraire le gaz du sous-sol.
On estime que la consommation en gaz naturel est d'environ 3 323 kWh/an dans un studio de 30 m² et de 11 050 kWh/an pour un appartement ou une petite maison de 70 m². Elle augmente à 14 450 kWh/an pour une maison de 130 m². Pour une maison de 200 m² ou plus, la consommation de gaz moyenne dépasse les 19 850 kWh par an.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Qu'est-ce que le gaz de schiste ? La définition du gaz de schiste est similaire à celle du gaz naturel : comme lui, et de même que le charbon et le pétrole, il s'agit d'une énergie fossile présente en très grande quantité dans nos sols.
En 2020, environ 70 millions de tonnes de méthane ont été rejetées dans l'environnement dans le monde. De plus, la combustion du gaz fossile libère du dioxyde de carbone (CO2), lui-même nocif pour le climat et directement responsable du dérèglement climatique.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.