Il existe deux principales limites : Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.
La croissance économique entraîne des externalités négatives. Les ressources naturelles s'épuisent, la forêt perd du terrain, la biodiversité est attaquée, la pollution augmente, ce qui contribue à entraîner des changements climatiques importants.
ne prend pas en compte le travail non rémunéré, le bénévolat, l'autoconsommation, le travail au noir ou les activités illégales (cependant, depuis mai 2018, répondant à une demande d'Eurostat, l'Insee prévoit d'inclure les revenus de la drogue dans les comptes de la nation).
Il y a aussi des limites qualitatives, il ne mesure pas le bien être de la population, il ne fait que mesurer sa richesse pris en terme de niveau de vie. Il prend en compte des productions qui non seulement n'apportent aucune satisfaction mais qui en plus crééent des désagréméents (consommation d'essence).
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
Il ne permet d'appréhender ni les inégalités sociales ni leur évolution. On peut très bien avoir un PIB moyen qui augmente alors que les revenus (qu'il est censé mesurer) diminuent pour une majorité de la population et augmentent fortement pour une minorité, ce qui renforce les inégalités.
Trois aspects critiqués
Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité.
Le PIB est utilisé pour mesurer la croissance. En indiquant la valeur d'échange des biens et services nouveaux produits chaque année, le PIB permet de comparer l'évolution de la richesse d'un pays. Il doit tenir compte des effets de l'inflation afin de mesurer le taux de croissance réel.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
La croissance économique est généralement une bonne chose, mais les propriétaires d'entreprise doivent comprendre qu'une économie qui croît trop rapidement risque de surchauffer. La Banque du Canada estime que le taux de croissance durable à long terme du PIB du pays se situe autour de 2 %.
Il existe deux principales limites : Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.
DES LIMITES ECOLOGIQUES
- concentration de gaz à effet de serre et dérèglements climatiques (canicules, tsunamis, ouragans, …) que cela génère. - catastrophes écologiques telles que des accidents pétroliers, nucléaires ou chimiques.
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
PIB et bien-être
Le PIB ne prend pas en compte l'épuisement des ressources non renouvelables, qui se répercute sur le bien-être des générations futures. Le PIB n'intègre pas les loisirs, qui ont bien entendu une valeur pour la société et contribuent au bien-être.
Le PIB et les comptes nationaux permettent des comparaisons, notamment entre pays et entre périodes temporelles, et fournissent une information régulière et rapide utile aux décisions de politique économique. Des défis de mesure se posent néanmoins dans le cadre du système actuel de comptabilité.
Elle permet l'élévation du niveau de vie général. La richesse des nations et de ses citoyens en dépend. Sans elle, la marge de manœuvre de l'État pour établir son budget se réduit, comme celle des entreprises pour embaucher ou augmenter leurs salariés …
Le pouvoir de marché d'un monopole reste donc limité par les caractéristiques de la demande : il peut fixer le prix sur le marché, mais ne peut vendre que la quantité maximale demandée pour ce niveau de prix par les consommateurs.
La présence d'effets externes, l'existence de biens communs et de biens collectifs, les asymétries d'information sont ainsi des situations dans lesquelles le marché est défaillant.
L'offre d'emplois est inférieure à la demande : c'est précisément la loi du marché. Ce sont donc les entreprises qui décident et qui imposent leurs conditions. S'il y avait un équilibre entre les demandes et les offres (l'optimum du plein emploi), elles devraient revoir leurs exigences à la baisse…
Le PIB est sans conteste l'indicateur le plus important pour décrire l'évolution d'une économie. Il quantifie la création de valeur annuelle d'un espace économique et exprime le revenu correspondant en termes monétaires.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Le produit intérieur brut (PIB)
Il donne une mesure des richesses nouvelles créées chaque année par le système productif du pays et permet des comparaisons internationales.