LES MYSTÈRES DU SAINT ROSAIRE
Le premier chapelet comprend les mystères joyeux (lundi et samedi), le deuxième les mystères lumineux (jeudi), le troisième les mystères douloureux (mardi et vendredi) et le quatrième les mystères glorieux (mercredi et dimanche).
La Trinité, l'Incarnation, la Rédemption, sont des mystères selon les dogmes catholiques.
Il n'y a pas de différence réelle entre le rosaire et le chapelet. L'un complète l'autre en ce sens que le rosaire ne saurait se faire sans le chapelet. D'une façon simple, nous dirons qu'un chapelet est un objet de dévotion. Il est constitué de perles (grains enfilés en collier sur un cordon).
Concrètement : sur la croix, faites le signe de croix et dites-le “Je crois en Dieu”, récitez un “Notre Père”, 3 “Je vous salue Marie” (pour les 3 vertus théologales) et 1 “Gloire au Père”, méditez 5 mystères sur les 5 dizaines : 1 “Notre Père”, 10 “Je vous salue Marie”, 1 “Gloire au Père” et la “prière de Fatima”.
Pour réciter le Rosaire tout en méditant sur les Mystères, il faut procéder comme à l'ordinaire en se déplaçant du crucifix vers les premières perles. Au moment d'atteindre la première dizaine, méditez sur le premier Mystère tout en récitant le « Notre Père », les dix « Je vous salue Marie » et ainsi de suite.
Les mystères glorieux sont les derniers mystères de la prière catholique du rosaire. Ils correspondent au chapelet du mercredi et au chapelet du dimanche. Après les mystères joyeux, les mystères lumineux, les mystères douloureux, ils évoquent le Christ ressuscité et le chemin ouvert par lui entre la terre et le ciel.
Mystères lumineux du rosaire (Jeudi)
Fruit du mystère :confiance en la volonté de Dieu. Fruit du mystère : la conversion intérieure, la sainteté. Fruit du mystère : la contemplation. Fruit du mystère : la pratique des sacrements.
« Tu es béni pour ce que tu as fait, car tu m'as interrogé, et voici, toutes les fois que tu m'as interrogé tu as reçu des instructions de mon Esprit. S'il n'en avait pas été ainsi, tu ne serais pas venu là où tu te trouves en ce moment.
Par la prière du Rosaire, le peuple chrétien invoque le secours de la sainte Mère de Dieu, en méditant sous sa conduite les mystères du Christ, elle qui fut associée de manière unique à l'incarnation, à la Passion et à la résurrection du Fils de Dieu.
La neuvaine est en revanche une manière privilégiée de prier car elle nous permet de prendre notre temps dans la prière : prendre le temps de déposer aux pieds du Seigneur une situation difficile, de lui confier avec dévotion une intention particulière, de préparer nos cœurs à recevoir ses grâces, d'accueillir l'Esprit ...
Dominique le Chartreux père du Rosaire
Au XVe siècle, en Prusse, le prieur de la Chartreuse de Trèves conseille à un novice de réciter chaque jour cinquante Ave Maria en méditant la vie de Jésus.
Le premier cycle du Rosaire, celui des “mystères joyeux”, est caractérisé par la joie qui rayonne de l'événement de l'Incarnation.
C'est un chapelet pour demander à Jésus par Marie de vaincre la peur, les addictions, l'ennemis et les maladies. Pour cela il suffit d'intégrer votre demande spécifique au coeur de chaque Ave Maria. Exemple : « Je vous Salue Marie pleine de grâces… et Jésus qui me guérit de..., ou et Jésus qui me libère de … »
Le rosaire, quand il est prié de manière authentique, non d'une manière mécanique et superficielle, mais profonde, apporte en effet la paix et la réconciliation. Il contient en lui-même la puissance qui guérit du très saint Nom de Jésus, invoqué avec foi et amour au centre de chaque « Je vous salue Marie ».
Une dizaine (ou dizainier) est une prière récitée à l'aide d'un dizainier ou d'un chapelet, qui en comprend cinq.
Le misbaḥa ou masbaḥa (arabe : مسبحة), également appelé sabḥa, subḥa ou encore tasbih selon les régions, est le chapelet musulman utilisé pour le tasbih, la récitation des prières, le dhikr, ainsi que pour glorifier Allah.
Comment utiliser une bougie de neuvaine pour la prière ? Lorsque vous vous sentez prêt, allumez la bougie de neuvaine. Une fois allumée, ne l'éteignez pas, elle brûlera de manière continue durant neuf jours. Il se peut qu'elle brûle plus longtemps selon la température du lieu où elle se trouve.
Dans le christianisme, il existe différents types de chapelets selon les confessions, dont l'usage varie : le tchotki ou komboskini est un chapelet utilisé par les orthodoxes et les catholiques orientaux généralement composé de 33, 50, 100 ou 300 nœuds ; le lestovka, chapelet utilisé par les orthodoxes vieux-croyants.
Les bréviaires du XVI e siècle joignent ces deux formules et donnent à la prière sa formulation actuelle : un bréviaire parisien de 1509, un bréviaire trinitaire de 1514, franciscain de 1525, chartreux de 1562. Elle est finalement introduite dans le bréviaire romain en 1568 par le pape Pie V.