– L'honnêteté, qui consiste à vivre sans honte et selon un modèle de valeurs. – La justice ; il s'agit de respecter les lois mises en place par les hommes. Vivre avec prudence, honnêteté et justice, cela revient à vivre heureux. La quatrième condition tu bonheur est la capacité à supporter la douleur.
Vivre est ainsi la condition du bien-vivre. Épicure ne veut pas dire que le bonheur consiste à manger quand on a faim, ou à avoir chaud après avoir eu froid ; il s'agit de montrer que, une fois ces désirs satisfaits, on peut, en l'absence de troubles, se mettre en condition de rechercher le bonheur.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Selon Épicure, la vertu de la prudence est indispensable pour atteindre le bonheur. Elle indique à l'homme quels sont les bons et les mauvais plaisirs. On peut dire d'Epicure qu'il est à la fois hédoniste et disciple de Socrate.
Épicure définit les sources de bonheur comme étant la satisfaction des désirs naturels (dont la satisfaction des besoins de nourriture, de sommeil et de tranquillité) par opposition à la recherche de satisfaction de désirs artificiels, comme la richesse ou la gloire, ou de désirs inatteignables, comme le désir d' ...
Dans l'épicurisme, l'existence de dieux est une prénotion, c'est-à-dire une connaissance spontanée et indubitable. Dans la Lettre à Ménécée, Épicure part d'un constat : les hommes ont peur des dieux ; or, selon lui, cette crainte provient du fait que les hommes se font de fausses opinions au sujet des dieux.
Les désirs naturels nécessaires sont composés des désirs nécessaires à la vie, par exemple manger et boire ; des désirs nécessaires au bien-être, se loger et avoir des vêtements ; enfin, des désirs nécessaires au bonheur, c'est-à-dire la pratique de la philosophique pour éliminer les troubles de l'âme.
Epicure distingue deux types de plaisirs : le plaisir en mouvement et le plaisir stable[6]. Le plaisir en mouvement est lié à notre sensibilité, il est perçu par les sens, et met notre nature en mouvement.
Le désir, comme tout réalité chez Épicure, est traité du point de vue atomique, et pris dans la science de la nature. À partir de cela, il apparaît que cette science nous définit le désir par son extension, entre la douleur et le plaisir, permise par la limite du corps humain.
Maintenant que sont écartés les principaux obstacles au bonheur – la peur de la mort et la peur des Dieux – il s'agit de rechercher les moyens d'atteindre l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme et de douleur du corps. Epicure préconise de rechercher le plaisir, qui est le souverain bien.
Pour atteindre le bonheur, il faut le vouloir
Le premier secret pour trouver le bonheur, c'est de le vouloir. Appréhender la vie sous un jour positif, ce n'est pas toujours une chose naturelle. L'optimisme, ça s'apprend et ça demande des petits efforts au quotidien.
Quatre principes réglant la conduite épicurienne sont traditionnellement regroupés sous l'appellation de tetrapharmakos (τετραφάρμακος, « quadruple remède ») : la non-craindre des dieux; la non-crainte de la mort; la possibilité d'atteindre le bonheur; la possibilité de supporter la douleur. Épicure (342-270).
Epicure commence par commenter sa formule « le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse ». Le plaisir est toujours bon, il représente « le bien premier et connaturel [sungenikon] », donc reconnu spontanément comme tel par l'ensemble des vivants. De là la possibilité de l'ériger en critère.
Quand on est jeune il ne faut pas remettre à philosopher, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher.
Doctrine d'Épicure et de ses disciples, en particulier Lucrèce. L'épicurisme repose sur une physique matérialiste selon laquelle n'existent que le vide et les atomes. Ceux-ci composent les corps et les mondes qui s'agrègent et se désagrègent de manière imprévisible.
Celui qui est partisan de la doctrine d'Épicure. (Par hyperbole) Celui qui aime le plaisir, la jouissance.
Peindre, prendre des photos, observer, écrire, manger, le chocolat, un bon verre de vin avec des tapas, refaire le monde, rêver, me fixer des objectifs, me perfectionner en beaucoup de chose, apprendre la définition exacte des mots, les utiliser….
Chez Épicure, cette âme ne renvoie pas à une substance immatérielle : l'âme est composée d'atomes : elle ne vit que lorsqu'elle atteint un certain degré de composition. La mort est proprement la décomposition : lorsqu'elle survient, il n'y a rien à craindre.
En cela, il s'oppose principalement à Platon, pour lequel seules les Idées ont une réalité.
Quand on est jeune, il ne faut pas hésiter à s'adonner à la philosophie, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser d'en poursuivre l'étude. Car personne ne peut soutenir qu'il est trop jeune ou trop vieux pour acquérir la santé de l'âme.
Relatif à une morale qui propose pour objectif premier la satisfaction de tout ce qui contribue au plaisir.
L'hédoniste dont le but de la vie est le plaisir qui a donc une valeur supérieure au bonheur. . L'épicurien dont le but suprême est le bonheur qui passe par un plaisir de la vie mesuré et raisonnable.