Il existe trois types de négation : la négation totale, la négation partielle et la négation restrictive/exceptive.
- La négation restrictive (ou exceptive) ne constitue pas une vraie négation : elle se construit avec « ne…que » : « Il ne veut que travailler ». Elle correspond à la phrase affirmative : « Il veut seulement travailler » ; ici, elle excepte (exclut) le verbe « travailler » des éléments envisagés par le locuteur.
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne lit pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il lit).
On parle de négation totale lorsqu'elle porte sur l'ensemble de la proposition. Je n'entends rien. → La négation est totale car elle porte sur l'ensemble de la phrase. On parle de négation partielle lorsque la négation ne porte que sur un élément de la proposition (le sujet ou un complément).
Il existe trois types de négation : la négation totale, la négation partielle et la négation restrictive/exceptive.
La négation totale porte globalement sur la proposition entière et s'exprime au moyen de pas ou point associés à ne : « Claire n'est pas rentrée » en opposition à la phrase positive « Claire est rentrée » qui répond positivement à la même question : « Claire est-elle rentrée ? »
Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
Je n'ai pas acheté de soda. La négation est totale car elle nie toute la phrase dans son ensemble. Je n'ai pas acheté de soda mais de l'eau pétillante. La négation est partielle, car elle porte uniquement sur le groupe de mots « de soda ».
La négation totale
Syntaxiquement elle se traduit par l'utilisation de “ne” + les forclusifs “pas” ou “point”. Exemple : la phrase “je ne viens pas au restaurant” est la négation de la phrase affirmative “je viens au restaurant”. La négation totale peut répondre à une interrogation totale : “viens-tu au restaurant ?”
La phrase négative se présente comme totale, restrictive ou partielle. Lorsque la négation est totale, elle porte sur la proposition entière. Grammaticalement, elle est reconnaissable par sa structure en « ne » + « pas, plus, point, etc. ».
Tout en liant les termes, la conjonction « ni » les disjoint. Emploi : La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ». Elle est utilisée pour lier des propositions négatives ou différents termes d'une proposition négative.
Son usage en français permet d'apporter des nuances par rapport à une formulation entièrement affirmative comme dans « Paul ne sait pas s'il ne va pas s'arrêter de travailler », à comparer avec : « Jacques ne sait pas s'il va s'arrêter de travailler » ; et avec : « Pierre sait qu'il va s'arrêter de travailler » ; la ...
On peut remplacer la négation simple ne ….. pas par une négation complexe : ne ... plus, ne ... jamais, ne... personne, ne ... rien, ne...
Il existe en français un ne dit explétif, c'est-à-dire qui n'est pas indispensable au sens ou à la syntaxe de la phrase et qui n'a pas son rôle habituel de négation. On le rencontre dans différents types de constructions, presque exclusivement à l'écrit, dans la langue soignée.
La négation de ( P i m p l i q u e Q ) est l'équivalent de l'énoncé logique ( P e t ( n o n Q ) ) , c'est-à-dire que P est vraie et simultanément que Q est fausse.
Son usage est justifié dans un contexte empreint d'une touche négative, comme après un verbe exprimant une crainte, une précaution ou un empêchement, tel que « redouter », « appréhender », « avoir peur », pris dans une forme affirmative.
Adverbes de doute : peut-être, probablement, sans doute, apparemment, vraisemblablement.
Ne… guère, ne plus… guère,
indique une quantité minime ou une fréquence faible ; peu, pas très, pas beaucoup, pas souvent : Il n'aime guère cette peinture. Ces couleurs ne sont plus guère à la mode.
On met une phrase à la forme négative en encadrant le verbe par : ne… pas , ne… plus, ne… jamais, etc. Attention à ne pas oublier le ne (ou n') devant le verbe, à l'écrit comme à l'oral !
h. ne … guère (négation de très, beaucoup : plutôt littéraire) Il n'a guère envie de quitter son pays.
JAMAIS (apparaît aussi comme le contraire de souvent, toujours, déjà...).
Jamais peut avoir le sens négatif de « pas, à aucun moment » sans être accompagné d'un élément de négation. On peut employer jamais seul dans ce sens dans certains contextes : lorsqu'il y a une opposition, dans une réponse, dans une exclamation et devant un adjectif ou un participe passé.
« Mais où est donc Ornicar ? », ou « Mais où est donc Carnior ? » est une phrase mnémotechnique permettant aux locuteurs francophones de retenir les conjonctions de coordination du français : mais, ou, et, donc, or, ni, car.