En conclusion, lorsqu'un groupe de besoins est satisfait un autre va progressivement prendre la place selon l'ordre hiérarchique suivant : besoins physiologiques > besoins de sécurité > besoins d'appartenance et d'amour > besoins d'estime > besoins d'accomplissement de soi.
Le psychologue Abraham Maslow a identifié et catégorisé ces besoins dans une pyramide de hiérarchie. Ils sont au nombre de cinq : les besoins physiologiques (ou besoins vitaux), le besoin de sécurité, le besoin d'appartenance, le besoin d'estime de soi et le besoin de réalisation de soi.
Ils incluent les éléments indispensables à la survie : respirer, boire, manger, éliminer, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité, dormir.
2.1 Les besoins physiologiques
nécessaire pour la survie. Les êtres humains ont huit besoins physiologiques fondamentaux : les besoins d'oxygène, de liquides, de nourriture, de maintien de la température corporelle, d'élimination, de logement, de repos et de rapports sexuels.
Besoins physiologiques : ce sont les besoins vitaux, les plus fondamentaux pour survivre, ils sont d'ordre biologique, on y trouve, entre autres, les besoins de respirer, de boire de l'eau, de dormir, de manger, de faire l'amour, de s'abriter.
Les besoins d'estime correspondent aux besoins de considération, de réputation et de reconnaissance, de gloire ... de ce qu'on est par les autres ou par un groupe d'appartenance. La mesure de l'estime peut aussi être liée aux gratifications accordées à la personne.
On parle alors de besoin exprimé. Une personne qui a identifié son besoin, qui en a connaissance, qui veut en parler, ou qui effectue une recherche sur Google, c'est une personne qui exprime son besoin. Mais elle ne l'exprime pas forcément tel qu'il est. Un besoin réel peut être différent du besoin exprimé.
Il s'agit de sécurité physique, telle que la protection contre la violence, avoir un toit au-dessus de la tête, etc., comme de sécurité émotionnelle (bénéficier d'un environnement affectif et familial stable). Au travail, cela signifie avoir un poste stable, mais pas seulement.
L'homme chercherait en priorité à satisfaire des besoins fondamentaux : se nourrir, boire, respirer… puis progressivement rechercherait la réalisation de besoins plus spirituels : psychologie, sécurité, appartenance, amour, estime et besoin de s'épanouir.
À l'échelle des salariés, on distingue deux catégories de besoins : l'individuel et le collectif. Le besoin individuel de formation est propre à l'employé, à son poste de travail et à l'évolution de celui-ci. Le besoin collectif quant à lui concerne un ensemble de salariés, comme ceux rattachés à un même service.
Ils sont au nombre de cinq : les besoins physiologiques (ou besoins vitaux), le besoin de sécurité, le besoin d'appartenance, le besoin d'estime de soi et le besoin de réalisation de soi. Notre cerveau nous signale qu'un de ces besoins fondamentaux n'est pas satisfait par le biais de sensations.
En effet, indépendamment de sa culture, de sa nationalité et de son origine sociale, pour assurer sa survie un individu a besoin de se nourrir, de boire, de se loger, de respirer, de dormir, de se vêtir et de se reproduire.
Les préoccupations et les besoins de soutien des parents se focalisent sur la dimension scolaire : suivre la scolarité (77 %), suivre les devoirs à la maison (74 %) ; ainsi que sur l'utilisation des écrans par leurs enfants (81 %).
Les besoins sociaux se définissent comme étant les besoins collectifs d'une population hétérogène auxquels les élus doivent apporter des réponses et des solutions concrètes.
Autant les besoins sont illimités, autant les biens sont limités, donc rares. Pour résoudre ce conflit entre l'existence illimitée des besoins et la rareté des biens, l'individu doit faire des choix, des calculs économiques pour utiliser au mieux les ressources dont il dispose pour satisfaire ses besoins.
L'estime de soi est faite de quatre composantes : le sentiment de confiance, la connaissance de soi, le sentiment d'appartenance à un groupe et le sentiment de compétence.
L'appartenance est un besoin fondamental. Appartenir à un groupe et se sentir lié aux autres protège contre les effets du stress. Quand nous sommes au sein d'une équipe, soudés par un lien social fort, les agressions de l'extérieur, les crises et les risques nous sont moins pénibles.
Le stress familial, la maltraitance, les critiques dévalorisantes fréquentes et les échecs répétés au cours de la vie diminuent l'estime de soi. Mentionnons aussi le manque de conscience de soi et de buts, le schéma de perfectionnisme et l'habitude à la procrastination.
Le besoin est altéré si les manifestations de dépendance sont observables.
Les besoins physiologiques sont donc les premiers à satisfaire. Ce sont les besoins liés directement à la survie de l'individu. Ce sont des besoins primaires comme manger, boire, s'habiller, dormir. On peut résumer ces besoins dans nos économies à : avoir un salaire décent pour se nourrir et se loger.
Dans la conception de Virginia Henderson, une personne est « en santé » tant qu'elle peut satisfaire seule à ces (ses) besoins. Le problème de santé va atteindre cette indépendance et rendre la personne dépendante du professionnel. Le rôle de ce dernier consistera donc à agir (en soignant, aidant, suppléant, etc.)