Hugo n'hésite pas à décrire quelques exécutions particulièrement atroces, "il faut donner mal aux nerfs aux femmes des procureurs du roi. Une femme, c'est quelquefois une conscience". Il réfute les arguments habituellement avancés en faveur de la peine capitale, en particulier celui de l'exemplarité.
Dans sa deuxième édition de 1832, Hugo ajoute une préface dans laquelle il met en avant la fonction morale et politique de son roman. L'écrivain y entreprend de passer en revue, pour mieux les dénoncer, tous les arguments des partisans de la peine capitale. - Il émet des propositions contre cette peine de mort.
V. Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort. La première phase est l'antithèse (Celle opposé à celle de l'auteur). convaincante, les auteurs sont amenés à développer des arguments (C'est une démonstration qui a pour finalité de faire partager la thèse au lecteur).
À travers une description réaliste, pathétique et tragique de la peine de mort, l'auteur souhaite défendre l'idée que personne d'autre que Dieu ne peut ôter la vie à un homme. Hugo veillera d'ailleurs à condamner ces méthodes tout au long du roman mais aussi dans son autre ouvrage intitulé Claude Gueux, en 1834.
Ce combat d'Hugo contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le Dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance.
Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France par l'adoption d'une loi. Pour les partisans de cette abolition, tel Robert Badinter, cette décision marque l'achèvement de nombreuses années de combat militant pour la suppression de la peine capitale.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Victor Hugo est célèbre pour ses combats en faveur de la justice, ou plus exactement contre l'injustice : celle des tribunaux comme celle de la société qui marginalise, voire criminalise les pauvres. Il est venu en aide aux condamnés, on sait à quel point il abhorrait la peine de mort (cf.
L'intitulé du parcours « Mémoires d'une âme » est une expression empruntée à la préface des Contemplations de Victor Hugo. Hugo propose une définition de la poésie comme miroir de la vie humaine, porteuse d'une mémoire personnelle qui tend à l'universel.
La morale de cette histoire : Victor Hugo choisit, en toute conscience, de ne pas donner de nom à son personnage ni de donner de détails sur le crime pour lequel le prisonnier est condamné.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine. Son roman « Le Dernier Jour d'un condamné » est une tribune toujours d'actualité pour défendre ces idées.
Thèse soutenue (ou thèse défendue) : c'est la thèse que défend le locuteur, la réponse qu'il apporte à un problème, une question. Thèse rejetée (ou thèse réfutée) : c'est la thèse défendue par les adversaires du locuteur. Elle peut être exprimée explicitement (citation, discours rapporté) ou implicitement.
La thèse est l'opinion qui est défendue par l'auteur ou l'autrice tout au long d'un texte argumentatif. Il s'agit de sa prise de position par rapport à un sujet controversé, un débat de société qui ne fait pas l'unanimité. C'est le point de vue duquel l'auteur ou l'autrice cherche à convaincre son ou sa destinataire.
Un plaidoyer contre la peine de mort
Victor Hugo utilise l'histoire véridique de Claude Gueux pour argumenter contre la peine de mort. Il est donc fort possible qu'il ait embelli la vérité dans son récit. Ainsi Claude Gueux est décrit d'une façon normalement réservée aux héros et le directeur, comme un être mauvais.
b.
Dans cette préface, l'éditeur annonce la thèse du roman qui est le fait d'essayer d'abolir la peine de mort.
Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire, d'abord : – parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà nui et qui pourrait lui nuire encore. – S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
"Rêver, c'est le bonheur ; attendre, c'est la vie." "C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas." "Le souvenir, c'est la présence invisible." "Madame, il fait grand vent et j'ai tué six loups."
Le 4 septembre 1843, en villégiature à Villequier, sur la Seine, Léopoldine Hugo, fille de Victor Hugo, monte dans un canot avec son mari Charles Vacquerie...
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
Ce poétique surnom qu'il s'était trouvé, comme on était Stello, Fantasio, Celio ou Fortunio à la même époque, ne couvre qu'une partie de la vie et du caractère d'Hugo, et l'on peut dire de son personnage, celui du rêveur de trente à quarante ans d'environ 1835, élargi depuis jusqu'à éclater.
Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste. Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance.
Parce que le poète y a passé trois années d'exil pendant lesquels il a écrit ses plus beaux poèmes. A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France.