Plusieurs études ont montrées qu'une consommation modérée de tabac (1 à 2 cigarettes par jour) réduit le risque du cancer du poumon par 3, et significativement le risque de maladie d'Alheimer, comme l'a évoqué quelqu'un un peu plus haut.
Le tabac améliore les performances dans des sports où l'adresse, la vitesse de réaction, l'acuité visuelle, la maîtrise de soi, la précision et l'orientation spatiale sont essentielles. Il n'est pas pour autant considéré comme une substance dopante.
La nicotine, en se fixant sur certains récepteurs dans notre cerveau, permet de sécréter des hormones comme la dopamine ou encore la sérotonine qui sont des hormones provoquant une sensation de bien-être et de détente.
Même lorsqu'il s'agit de fumer une cigarette par jour, cette consommation augmente par trois le risque d'infarctus. Les problèmes cardiovasculaires augmentent presque de la même manière pour les petits et les grands fumeurs : la cigarette est donc néfaste, quelle que soit sa consommation.
Fumer 1, 2 ou 3 cigarettes par jour ne met pas à l'abri des effets toxiques du tabac sur les poumons, le coeur... Car on oublie trop souvent l'autre constante à suivre : la durée d'exposition c'est-à-dire le nombre d'années de tabagisme.
18,4 % de la population de l'Union Europénne fume quotidiennement.
Eh bien d'après une équipe de chercheurs américains, dirigée par le Professeur Muscat, la cigarette la plus dangereuse serait celle du réveil. Et plus elle serait consommée tôt, plus elle serait dangereuse (contrairement à une première étude qui pointait du doigt la clope fumée 30min après le réveil).
La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
Les hommes sont les plus nombreux à fumer : 33,3 %, vs 26,6 % pour les femmes. Les jeunes de 12 à 25 ans qui fument régulièrement consomment en moyenne 12 cigarettes par jour.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Faux, le risque cardio-vasculaire est majeur dès une consommation minime ; ainsi, fumer une seule cigarette par jour augmente le risque d'infarctus de 50 % et celui d'AVC de 30 % par rapport à un non fumeur.
La Dre Zaleski-Zamenhof décrypte : « La nicotine accélère le métabolisme et brûle environ 200 calories par jour. Elle augmente également le taux de glycémie dans le sang, ce qui a un effet anorexigène : on a moins faim. » Il est donc exact que fumer « aide » à moins manger et « brûle » des calories.
Comme l'alcool, la nicotine est un faux-ami du sommeil. "Fumer une cigarette peut avoir un effet anxiolytique, cela calme sur le plan psychologique. Mais il y a un effet rebond", met en garde le Dr Joëlle Adrien, neurobiologiste.
D'abord véhiculé par l'air respiré, il atteint successivement le larynx, la trachée, les bronches, les poumons. Puis le sang, à son tour, le distribue à toutes les cellules du corps.
Lorsque le tabac est consommé, la nicotine qu'il contient se fixe aux récepteurs nicotiniques du cerveau, entraînant l'activation du circuit de la récompense et la libération de dopamine. C'est en grande partie parce que les neurones à dopamine sont activés que la nicotine exercerait son effet addictif.
Fumer a des conséquences bien visibles. Cela accélère notamment le vieillissement de la peau. Et cela se voit : les rides sont plus marquées, la peau perd de son élasticité, le teint est plus terne.
Durée de vie
En moyenne, fumer réduit l'espérance de vie des fumeurs de 10 ans. Les personnes qui ont commencé à fumer à l'adolescence et qui continuent de le faire à l'âge adulte sont plus à risque que les autres : 50 % d'entre eux mourront entre 35 et 69 ans, ce qui représente 22 ans de vie en moins.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
La Chine demeure le plus grand consommateur au monde de tabac avec 4124 cigarettes fumées en moyenne par adulte chaque année (11-12 par jour), selon les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiés en amont de la journée mondiale sans tabac du 31 mai.
Marche, vélo, jardinage… l'activité physique améliore les capacités respiratoires. Le yoga ou l'apnée aident à ralentir et à contrôler le souffle. Pour les activités d'intérieur, bien aérer avant, pendant et après.
Des cellules pulmonaires qui ne mutent pas
Selon eux, si certains grands fumeurs ne développent pas ce cancer, c'est justement grâce aux cellules présentes dans leurs poumons et plus précisément à leur capacité à ne pas muter. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Nature Genetics.
« Entre 3 et 9 mois, la fonction pulmonaire retrouve une activité normale, prévient le Dr Rouzaud.
L'Office français de prévention du tabagisme précise quant à lui que "la fumée du tabac à rouler est en moyenne quatre fois plus nocive que celle des cigarettes industrielles". De même que les cigarettes dites "light" ne sont pas moins nocives.
La cigarette nouvelle génération inventée par Philip Morris, qui sera commercialisée en France à partir de mai, est censée être moins nocive qu'une cigarette ordinaire. Fumer, sans se ruiner la santé. C'est ce que promet Philip Morris avec son tout nouveau système à chauffer le tabac, baptisé iQos.
Sur le plan de la santé, crapoter un cigarillo une fois par semaine ne représente pas de gros risques. Mais quand la dépendance est là, quand on a perdu le contrôle et que le corps réclame de la nicotine au quotidien... le risque est alors là.