Faites preuve de respect. Le fait d'être respectueux vous aidera d'ores et déjà à éviter les punitions. Même si vous êtes déjà dans de sales draps, vous devez demeurer poli et calme. Plus vous en dites, plus vos parents s'énerveront et plus sévère risque d'être la punition.
Pour éviter la punition, il faut déjà que votre enfant ait entendu la règle. Pour cela, il faut que celle-ci soit intelligible. Vous pouvez la formuler selon les 10 C : Claire et Courte : l'enfant doit comprendre ce qu'on attend de lui, sans possibilité de mal interpréter.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Autopunition pour satisfaire des sentiments de culpabilité inconscients. Dans la névrose obsessionnelle, où l'auto-reproche et le comportement d'autopunition étaient liés à des sentiments réprimés, agressifs, hostiles et cruels. Dans la mélancolie, où la compulsion d'autopunition peut conduire au suicide.
Essayez de convaincre vos parents d'écourter votre punition ou de vous imposer une autre punition : faire certaines tâches ménagères ou recevoir une bonne fessée. Soyez mature dans vos réactions. Ne leur faites pas des caprices et évitez de leur faire la tête.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
Importunez vos parents avec des manies répétitives.
Allumez et éteignez la lumière de la pièce où se trouvent vos parents. Dérangez-les à plusieurs reprises pendant qu'ils regardent un film pour leur poser des questions sur tout et n'importe quoi.
Une fois que vous aurez visualisé tout ce que vous souhaitez, demandez-vous si ce n'est pas le stress qui vous pousse à être trop critique envers vous-même. Le perfectionnisme peut nous pousser à développer un sentiment de culpabilité. Accepter le fait que nous avons tous des limites est déjà un pas en avant.
Selon Freud, la culpabilité résulte de l'angoisse de notre petit moi face aux exigences de perfection du surmoi, de la conscience morale. Plus nous nous voulons sans défaut, aimables, plus ce juge intérieur nous tourmente et nous incite à nous sentir petits.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
En rendant un service. Permettre à l'enfant de faire amende honorable en payant sa dette peut s'avérer intelligent... Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc.
D'abord, un grand principe : la punition est inefficace pour enseigner un nouveau comportement. Punir un enfant parce qu'il fait des fautes d'orthographe, des erreurs de calcul ou qu'il ne s'habille pas assez vite est la manière la moins efficace de le faire progresser.
Analyser les mots durs que nous nous adressons avec détachement, comme si nous étions une autre personne. Appelée “auto-distanciation”, cette technique utilisée dans les thérapies cognitivo-comportementales consiste à remplacer le “je” par le “tu” ou le “il/elle” quand vous vous critiquez durement.
Si vous constatez que quelqu'un cherche à vous culpabiliser, demandez-lui très simplement et très directement, les yeux dans les yeux : «Est-ce une accusation? Vous voulez m'accuser de ne pas bien faire ce que je fais ? » Si la personne répond «oui», demandez-lui alors d'en apporter la preuve.
Pour surmonter sa culpabilité, on peut ensuite apprendre à se pardonner sans oublier ce qui s'est passé, se souvenir de ses erreurs pour ne pas les commettre à nouveau et demander pardon à celui ou celle que l'on a pu offenser.
Prenez le contrôle des situations que vous n'aimez pas.
Si vous ne pouvez pas éviter les choses qui vous causent de la douleur émotionnelle, trouvez des façons de les contrôler. Ne vous considérez pas comme une victime sans défense, trouvez le plus de contrôle possible sur la situation.
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Ce qui caractérise une mère toxique, explique Anne Laure Buffet, c'est “son attitude, ses comportements, sa personnalité et le mode d'interaction qu'elle met en place avec son enfant." Au lieu de l'aider à grandir sereinement, elle “nuit à son développement cognitif et comportemental en l'empêchant d'être autonome et ...