Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.
Inégalités de revenus, d'éducation, dans le travail ou dans le mode de vie, l'étude présente un état des lieux et souligne les liens entre les différentes inégalités. L'Observatoire analyse quatre sortes d'inégalités distinctes.
Ces inégalités se manifestent dans la grande majorité des pays du monde. Elles se remarquent dans les domaines comme l'art, l'économie, l'éducation et la rémunération, mais aussi dans la sexualité, la justice et le mariage. Le mouvement pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes est récent.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
Pour lutter contre les inégalités, les politiques doivent cibler à la fois le revenu marchand, à savoir le revenu avant paiement des impôts et transferts ou prédistribution, et le revenu disponible après redistribution via les impôts et transferts.
Les 10% les plus riches, avec 5090€. Ces dernier·ère·s possèdent également à eux·elles seul·e·s la moitié (46,4%) de l'ensemble du patrimoine des ménages. Le taux de pauvreté (la part de ceux qui vivent avec moins de 885€ par mois) est passé de 7.7% en 2009 à 8,2% en 2019, soit 500.000 personnes supplémentaires.
partout dans le monde, les femmes sont en première ligne des inégalités à cause d'un système économique injuste et sexiste qui les cantonne dans des pans de l'économie les plus dévalorisés et les plus précaires. Sans parler des discriminations et des violences subies dans la sphère professionnelle et privée.
Les inégalités sociales sont donc le résultat d'une distribution inégale des ressources au sein d'une société. Les inégalités sont au fondement de la stratification des sociétés humaines. En effet, l'accès inégal aux ressources socialement valorisées distribue les individus en différents groupes sociaux.
Les inégalités et l'injustice sociale créent un sentiment de frustration qui alimente les tensions au sein de la société, explique Anda David, spécialiste des questions d'inégalités à l'Agence française de développement (AFD) : « Les individus qui en souffrent ont tendance à moins coopérer entre eux, ce qui augmente le ...
Il est clair que les inégalités peuvent être une menace sérieuse à la stabilité sociale et politique. Il est cependant de plus en plus reconnu qu'elles peuvent aussi entraver une croissance soutenue.
4 – Rapporté au niveau mondial, le thème des inégalités permet de montrer que les classes laborieuses françaises ont bien tort de râler : elles sont nettement plus riches et leur pays concentre bien plus de richesses que la plupart des Etats du monde.
L'inégalité est le caractère de ce qui n'est pas égal. Les inégalités sociales désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales. Certains régimes sont, par construction, fondés sur l'inégalité.
Les inégalités de revenus n'explosent pas, mais elles ont augmenté depuis le milieu des années 1990. Plus récemment, depuis le milieu des années 2010, le niveau de vie des plus aisés est reparti à la hausse alors qu'une grande partie de la population a vu ses revenus continuer à stagner ou baisser légèrement.
Dans les grandes écoles, on compte 62 % d'enfants de classes aisées pour 12 % d'enfants d'ouvriers et 16 % de classes moyennes. Mais la sociologie de l'éducation souligne aussi d'autres types d'inégalités. L'article de Jean-Louis Auduc, par exemple, à l'entrée « territoires », opère une lecture géographique.
L'Afrique du Sud, pays le plus inégalitaire au monde, selon la Banque mondiale. L'Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde, la «race» jouant un facteur déterminant dans une société où 10% de la population possède plus de 80% des richesses, selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi.
Les inégalités sociales en France
Les 10% les mieux payés gagnent en moyenne 3,5 SMIC de plus que les 10% des revenus les plus faibles. Les 10% les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50% les plus pauvres se partagent moins de 10 % du gâteau.
Les inégalités de genre, entre hommes et femmes, s'observent dans toutes les régions du monde. Les femmes ont des salaires plus faibles. Dans les pays en développement elles ont un niveau d'instruction plus faible car elles ne peuvent pas toujours accéder à l'éducation.
Les inégalités hommes-femmes (ou inégalités femmes-hommes), également appelées inégalités de genre voire plus rarement inégalités de sexe, sont l'ensemble des disparités sociales et juridiques qui défavorisent un sexe par rapport à un autre.
Tout d'abord, les femmes portent un regard plus sévère que les hommes sur les inégalités culturelles : elles sont près de six sur dix (58 %) à les juger fortes contre 48 % de leurs homologues masculins, et 36 % considèrent que la fréquentation des musées et des théâtres demeure réservée à une élite contre 28 % des ...
Temps partiel, enfants en bas-âge, accès réduit aux postes d'encadrement… Ces facteurs accroissent les inégalités salariales entre les hommes et les femmes en France. Toutefois, l'écart se réduit régulièrement depuis 40 ans.
L'école : un système qui crée et renforce les inégalités
Plus encore, les inégalités sont multiples : inégalités de traitement, de résultats, d'orientation, de diplomation et d'insertion dans la vie professionnelle. Pour le dire autrement, l'école constitue une longue chaîne de processus inégalitaires.