La désertification est un phénomène naturel qui désigne la dégradation progressive des sols dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches. Due aux variations climatiques et aux activités humaines, elle peut entraîner la détérioration de la végétation, l'érosion des sols et la migration de populations.
La désertification accroît la pauvreté, déstructure les sociétés rurales et peut être considérée comme un problème de développement des zones sèches. Investir dans la lutte contre la désertification est rentable mais la plupart des producteurs locaux n'en ont pas les moyens.
Les mesures préventives consistent notamment à : Combiner la gestion des terres et des eaux afin de protéger les sols de l'érosion, de la salinisation et d'autres formes de dégradation. Protéger la couverture végétale, qui peut être un instrument majeur de conservation des sols contre l'érosion par le vent et l'eau.
Les épisodes de sécheresse ont de multiples impacts sur les milieux aquatiques, consécutifs à la baisse des niveaux d'eau. La biodiversité est directement touchée, et souffre aussi de la détérioration de la qualité de l'eau suite à l'échauffement et à la moindre dilution des pollutions.
La désertification, d'après la définition de Convention des Nations-Unies pour la Lutte Contre la Désertification, désigne « la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines.
Limiter l'irrigation à « la bonne dose au bon moment » permet par endroit de diminuer la consommation de 30%. Les économies d'eau dans ce secteur sont globalement encouragées : amélioration du matériel d'irrigation, changement de pratiques, choix de cultures moins consommatrices d'eau.
Actuellement, les régions les plus touchées par la désertification sont la région du Sahel (en Afrique de l'Ouest), la Chine et l'Australie.
La dégradation des sols est liée à leur perte de matière organique. Dans le processus de désertification, la dégradation de cette matière organique engendre des émissions de gaz à effets de serre.
La concentration de ces populations sur les parties les moins arides, notamment subhumides sèches, augmente les risques de détérioration environnementale de ces régions autrefois relativement stables, ce qui entraîne une paupérisation du monde agricole (Roselt / OSS, 1995).
Conséquences de la désertification sur la nature et les populations. La désertification est un problème mondial, qui affecte la sécurité écologique de la planète, l'élimination de la pauvreté, la stabilité socioéconomique et le développement durable. Les zones arides sont déjà fragiles.
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
Les causes humaines de la désertification
Cela renforce l'aridité. Cependant, les humains sont également responsables. De plus en plus nombreux, ils intensifient leur activité : ils coupent beaucoup d'arbres, cultivent trop d'aliments, élèvent trop d'animaux... Ils dégradent donc les sols et aggravent la sécheresse.
Le déficit d'eau et des températures élevées sont les principales causes de sécheresse. En cas de précipitations insuffisantes durant l'hiver et le printemps (entre septembre et mars), les réserves d'eau ne peuvent pas se recharger comme elles devraient pour maintenir un équilibre hydrologique.
– les pesticides et assimilés (engrais, insecticides) ; – les pollutions atmosphériques (gaz des usines, fumées des véhicules, odeurs) ; – la pollution des eaux et des sols (pollution radioactive, chimique et biologique) ; – les nuisances diverses (bruits et émissions sonores, fumées des cigarettes et pipes).
Selon la Convention des Nations Unies sur la désertification, le terme "désertification" désigne la "dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides".
L'adoption de certaines pratiques de conservation, comme les cultures intercalaires, la mise en place de bassins de rétention d'eau et la construction de terrasses peuvent permettre de réduire l'érosion des sols.
Les déserts avancent
Ce phénomène, appelé "désertification", est dû au réchauffement climatique. La hausse des températures causée par la pollution aggrave la situation de territoires déjà secs. Cela pose un vrai problème. L'avancée des déserts pourrait obliger des millions de personnes à quitter leur village.
En gros, la désertification correspond à un cas grave de sécheresse (à la fois en intensité et en durée) qui aboutit à des conditions engendrant des paysages similaires à ceux d'un désert. Cette situation engendre tout un éventail de conséquences qui dégradent la couverture végétale et le sol.
La désertification entraîne une diminution de la diversité biologique, une diversité qui contribue à bon nombre des services que les écosystèmes des zones sèches procurent aux humains. La végétation et sa diversité sont essentielles à la conservation des sols et à la régulation de l'eau de surface et du climat local.
La désertification touche tous les continents sauf l'Antarctique et affecte les conditions de vie de millions de personnes, y compris une grande proportion des pauvres dans les zones sèches.
Le manque d'eau se répercute sur les sols et altère le développement de la végétation : les racines des plantes ne sont plus capables d'extraire le peu d'eau qu'il reste dans le sol. Le déficit pluviométrique peut aussi se répercuter sur le niveau d'eau dans les milieux : c'est la sécheresse hydrologique.
Cette situation résulte d'un déficit pluviométrique dès l'hiver 2021-2022 qui s'est poursuivi par un printemps et un début d'été marqués également par de faibles pluies, conjugué à plusieurs vagues de chaleurs importantes qui ont contribué à assécher les sols.