La mode a un impact sur l'environnement en termes d'émissions de CO2 et est également responsable de 35% des microfibres plastiques rejetées dans les océans et de 20% de la pollution industrielle des eaux (3).
Le poids de la fast fashion sur l'environnement et le climat. La production de vêtements nécessite beaucoup de matières premières, d'eau et d'énergie, ce qui entraîne des émissions de gaz à effet de serre, un épuisement des ressources et la pollution des sols et des eaux (1).
En résumé, l'industrie de la mode : Émet, selon différentes sources, entre 2% et 10% des émissions mondiales de CO2 (un gaz à effet de serre qui aggrave le changement climatique) Pollue l'environnement → la teinture des textiles est la 2e plus grosse source de pollution de l'eau au monde.
Le rapport relève cinq raisons majeures. La première est l'utilisation de matériaux bon marché, des matériaux – avec des colorants toxiques — auxquels le secteur à recours en grande quantité pour produire ses vêtements, “ce qui en fait l'un des plus grands pollueurs d'eau potable”.
En bref, la mode est un contributeur important au réchauffement climatique, mais cela reste un secteur moins émetteur que le secteur des transports, celui des consommations énergétiques ou encore la production alimentaire, la construction, etc.
La mode au détriment de la planète et des hommes
La production de textile utilise 4% de l'eau potable disponible dans le monde. 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre sont émis chaque année par le secteur du textile, ce qui représente jusqu'à 10 % des émissions de gaz à effet de serre mondiaux.
La mode est ainsi une aspiration collective à la liberté et à la démocratie. Les vêtements permettent de retranscrire les idées et valeurs des sociétés ainsi que leurs modes de vie. Ils font partie intégrante de l'Histoire et des mémoires culturelles.
Derrière ce mot barbare se cache une réalité plutôt simple : lors du lavage de vos vêtements, des fibres se détachent à cause des frottements. Des fibres trop petites pour être filtrées, qui se retrouvent donc dans les eaux usées, et continuent leur voyage jusqu'aux fleuves pour terminer dans les océans.
Le coton représentant un quart de la production mondiale des fibres textiles et nécessitant notamment beaucoup d'eau et de pesticides, il représente selon l'ADEME une "pollution agricole" et même un "risque de santé" pour les cultivateurs.
L'industrie de la mode représenterait jusqu'à 10% des émissions mondiales de CO2 . La majeure partie de ces émissions sont générées au stade la production des fibres textiles (70% des fibres synthétiques sont fabriquées avec du pétrole), et de leur transformation en tissu, puis en vêtement.
C'est pourquoi, ne plus suivre la mode, c'est ne plus contribuer à la production non nécessaire et néfaste pour l'environnement de vêtements. En d'autres mots, arrêter de suivre la mode, c'est faire partie du mouvement de décroissance économique pour le bien-être de l'environnement.
La fast fashion responsable de pollution plastique
En définitive, 70 millions de barils de pétrole sont nécessaires pour produire 40 millions de tonnes de polyester chaque année. Par ailleurs, l'extraction du pétrole donne lieu à une empreinte carbone 2,5 fois plus élevée que celle d'un t-shirt en coton.
De base, un vêtement est polluant à fabriquer. Donc plus une entreprise produit des vêtements en grande quantité, comme Shein, plus elle consomme des ressources naturelles et génère une pollution importante.
Selon le rapport, sur les cinq dernières années, Coca-Cola a généré plus de déchets que les marques "PepsiCo" et "Nestlé" réunies. La campagne de ramassage de 2022 a permis de trouver plus de 31.000 produits Coca-Cola, doublant ainsi le nombre de produits de cette marque par rapport à 2018.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
La première étape consiste à réduire la consommation de matières premières. Cela peut être fait en utilisant des matières premières plus durables, comme le coton bio et les fibres naturelles. Il est important de réduire la consommation d'eau et d'utiliser des produits chimiques plus sûrs pour la production de textiles.
Selon l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre en France, publiée en juillet 2021 par le Centre technique de référence en matière de pollution atmosphérique et de changement climatique (Citepa), les transports étaient l'activité la plus émettrice de gaz à effet de serre en 2020 ...
Les affaires abîmées, usées, trouées seront transformées
Les vêtements, chaussures ou linges abîmés, les chaussettes trouées ou encore les sacs à main usés sont à déposer dans les points de collecte dédiés, comme les colonnes blanches du Relais ou vertes de Tremplin.
Le textile: un secteur à forte incidence sur le réchauffement climatique. Avec 1,7 million de tonnes de CO2 émises annuellement, soit 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), l'industrie textile contribue de façon significative au réchauffement de la planète.
À l'âge où le corps se transforme, les jeunes filles fières de leurs formes mettent des t-shirts près du corps. La mode vestimentaire est aussi un marqueur sexuel. Les jeunes, qui souhaitent séduire vont utiliser la mode comme moyen d'attirer le regard de l'autre et tester sa capacité de plaire à l'autre sexe.
Néanmoins, la mode est aussi déterminée par d'autres facteurs, pour ceux qui la suivent : un moyen d'affirmer son rang social, son groupe social, son pouvoir d'achat et sa personnalité ; ou bien pour les créateurs qui imitent, un moyen commode de gagner de l'argent et du succès.
Être au contact de la nature favorise notre bien-être physique et psychologique. Plusieurs études observent une réduction du stress et de la dépression, favorisée par l'environnement naturel et, à l'inverse, une amélioration de l'estime de soi, du sentiment de bonheur ou encore de la créativité.