Parmi les principales causes ayant retenu notre attention, constatons le problème familial, le statut socioéconomique, le milieu où vivent les enfants, les difficultés scolaires et le redoublement scolaire. Chacune de ces mauvaises situations peut devenir une cause majeure de l'abandon des études.
La blessure d'abandon est, dans le plus souvent des cas, un ressenti vécu pendant l'enfance. Cette blessure survient à la suite d'une absence d'un parent ou d'un proche qui a provoqué un sentiment d'insécurité ou un attachement qui n'a pas pu se faire convenablement.
La construction sécuritaire d'un problème social de déscolarisation repose sur un schéma simple : le jeune qui échappe au contrôle social exercé par l'école est livré à l'oisiveté, aux tentations, à la fréquentation de pairs ou de jeunes plus âgés engagés dans la délinquance.
Une qualification ou un diplôme rapporte gros!
En moyenne, le salaire des diplômés du secondaire est 35% plus élevé que celui des décrocheurs. De plus, le taux de chômage est deux fois moindre. Voilà de bonnes raisons pour rester à l'école!
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
Coopérer avec les enseignants pour éviter que son enfant décroche. Pour lutter contre la déscolarisation et l'exclusion, il est important de favoriser une collaboration étroite école-famille. Un dialogue régulier entre les équipes éducatives et les parents d'élèves permet en effet d'éviter l'abandon scolaire précoce.
Parmi les facteurs de risque les plus importants, on note : des habiletés intel- lectuelles et verbales faibles, l'échec et le retard scolaires, une motivation et un sentiment de compétence affaiblies, des aspirations scolaires moins élevées, des problèmes d'agressivité et d'indiscipline, l'absentéisme ainsi qu'un ...
Sur les raisons invoquées de décrochage, cette étude met en exergue trois facteurs qui sont liés : le manque de motivation, les mauvais résultats scolaires et la mauvaise estime de soi. Pas moins de 92 % des élèves interrogés estiment avoir manqué de motivation et d'intérêt pour l'école.
Gestion d'une passerelle d'accueil et d'orientation de jeunes déscolarisés. Accompagnement à la mise en place d'ateliers relais. Analyse des besoins d'un Établissement de Réinsertion Scolaire de proximité afin de proposer un projet de formation pour le personnel, la mise en œuvre d'actions éducatives complémentaires…
L'abandonnique présente des troubles caractériels; il a un sentiment de dévalorisation qui le pousse à des attitudes masochistes, alors même que son besoin d'amour est immense. Toute menace de frustration a pour conséquence de le faire régresser au stade archaïque de la toute-puissance. L'abandon est innommable.
Il est important de dédramatiser toutes les situations de séparation. Un peu de légèreté est ici plus que bienvenue. L'entrée en maternelle peut par exemple se préparer tout en douceur. Avec des mots simples et bienveillants, les parents peuvent expliquer à leur enfant que ce n'est pas un abandon.
L'autophobie provient du grec ancien : « auto » fait référence au « soi-même » et « phobie » désigne la « peur irrationnelle ». Une personne autophobe a peur de soi et peur de la solitude. Elle ressent le besoin d'être accompagnée pour faire face à son angoisse de la solitude.
Les parents interrogés sur les raisons de la déscolarisation de leurs filles invoquent souvent des arguments de manque d'argent (frais de scolarité) les mariages et grossesses précoces, une éducation de qualité à l'école et une perte de temps pour les études.
Certains chercheurs parlent de déscolarisés dans l'école, de décrocheurs de l'intérieur (Bautier, Terrail, Branca-Rosoff et al, 2002), désignant ainsi des élèves en rupture scolaire à l'intérieur des établissements, qu'ils manifestent ou non des comportements hors normes.
Démarches pour déscolariser son enfant
Votre enfant n'a jamais été scolarisé : vous signalez l'année de ses 3 ans (âge du début de l'instruction obligatoire) à l'inspecteur d'académie (désormais appelé « DASEN ») de votre département votre choix par un courrier motivé en citant les textes de lois ci-dessus.
L'intimidation (incluant la cyberintimidation) fait partie d'un ensemble d'agressions que peut subir un élève à travers son vécu scolaire. L'élève victime d'intimidation durant sa scolarisation sera ultimement plus à risque de connaître des problèmes d'intégration et d'adaptation sociale.
Il peut arriver qu'on « décroche », qu'on lâche les études, qu'on interrompe sa scolarité pour de multiples raisons : parce qu'on en a marre de l'école, parce qu'on n'arrive plus à se concentrer à cause d'une situation familiale ou personnelle compliquée qui nous prend la tête (violences, décès, maladie, perte de ...
La démotivation scolaire peut apparaître à n'importe quel âge et à n'importe quel moment du parcours académique de l'enfant. Elle se caractérise par un désengagement visible du jeune dans les activités scolaires et pour ce qui touche à l'apprentissage de manière générale.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
La définition du décrochage scolaire
Le décrochage est un processus qui conduit chaque année des jeunes à quitter le système de formation initiale sans avoir obtenu une qualification équivalente au baccalauréat ou un diplôme à finalité professionnelle, de type certificat d'aptitude professionnelle (CAP).
Si l'ado refuse d'avouer ses erreurs et de changer d'attitude, ne vous énervez pas, ignorez ses provocations, ne répondez simplement pas à son ''insolence''! Votre ado cherche à vous provoquer! Soyez ferme, calme et utilisez des phrases courtes et directives, en vue d'aboutir à une négociation.
Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.