Le gras des charcuteries est du "bon" gras car elles sont le plus souvent fabriquées à partir de porc, dont les lipides contiennent une majorité d'acides grasinsaturés 61 % (dont 49 % de monoinsaturés et 12 % d'acides graspolyinsaturés) alors que les acides grassaturés ne représentent que 39 %.
Ces produits transformés sont riches en matières grasses et en cholestérol et peuvent provoquer des maladies cardiovascualaires, mais aussi augmenter le risque de développer un diabète, voire un cancer du pancréas ou de la vessie.
Vous n'êtes pas immunisée contre la toxoplasmose
Il est donc impératif de ne pas consommer de viandes crues et, a fortiori, de charcuterie non cuite (jambon cru, saucisson ou chorizo par exemple). La consommation de charcuterie cuite, elle, reste autorisée (jambon blanc, jambon de volaille, mortadelle, etc).
La toxicité des sels nitrés (à base de nitrate ou de nitrite) est connue depuis plus d'un siècle et la cancérogénicité de certains d'entre eux, depuis plus de 50 ans. Ce qui n'empêche nullement les charcutiers industriels d'en ajouter à la grande majorité de leurs produits.
Privilégiez les charcuteries les moins grasses : le jambon blanc, la viande de grison, le bacon et le pastrami.
Le risque de cancer colorectal associé à la consommation de nitrites (et nitrates) est confirmé par les autorités sanitaires françaises (Anses). Ces composés sont ajoutés dans la charcuterie.
Période de vache maigre pour le porc. Pratique et relativement abordable, le jambon blanc demeure la charcuterie la plus vendue en France où chaque semaine 78 % des adultes et 76 % des enfants en consomment, selon les dernières données du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc).
Récemment, de nouvelles gammes ont fait leur apparition dans les rayons charcuterie des supermarchés. Côté conventionnel, Madrange, Fleury Michon, Herta, Monique Ranou et bientôt Aoste ; côté bio, Ensemble pour Biocoop et Rostain proposent du «sans sel nitrité» ou du «sans nitrite».
La recommandation. Limiter la charcuterie à 150g par semaine. La charcuterie est le plus souvent grasse et salée, il est donc conseillé d'en limiter la consommation et de privilégier parmi ces aliments le jambon blanc et le jambon de volaille.
"Limiter le plus possible la consommation de charcuterie"
Selon le programme national nutrition santé Manger Bouger, il faut la limiter à 150 grammes par semaine. "Cela correspond à environ 3 tranches de jambon blanc ou de jambon de volaille", indique Manger Bouger.
Des bonnes protéines… Riche en protéines, deux belles tranches (100g) en apportent autant qu'un petit steak, le jambon ne fournit pas plus de 3% de graisses et de 120kcal aux 100g lorsqu'il est cuit, parfait en cas d'excès de cholestérol ou de surpoids.
Le saucisson, en minéraux et vitamines
Le saucisson est une excellente source de fer, et particulièrement de fer héminique, c'est-à-dire parfaitement assimilable au cours de la digestion. Si le saucisson est associé à une source de vitamine C, comme les tomates, ce fer est encore mieux assimilé.
La saucisse est composée de viande. Elle dispose donc d'une teneur en protéines animales idéale pour compenser les besoins en énergie chez l'être humain. La saucisse contient également du zinc qui est l'un des oligoéléments les plus nécessaires pour la santé humaine.
La charcuterie est l'ensemble des spécialités alimentaires obtenues suite à la transformation de viande. Elle est essentiellement à base de viande de porc, mais l'on peut trouver de la charcuterie faite avec du gibier (sanglier, lièvres pour les pâtés et saucissons), ou de la volaille (dindes, poulets, canard).
Son nom varie ("blancs de poulet", "filets de dinde", "délices de volaille"...) mais son aspect est plutôt similaire : de fines tranches de viande blanche, au diamètre bien plus étendu que n'importe quel morceau de volaille.
Le plus souvent, c'est le porc qui est utilisé, mais il existe aussi des jambons de sanglier, de dinde, de marcassin, d'ours, de renne. Entier ou en tranches, le jambon est une des principales spécialités de la charcuterie, où ses préparations alimentaires et même gastronomiques, sont multiples et variées.
Chorizo : il est très gras et très salé
Fabriqué à partir de viande de porc, il est très gras et salé. Il affiche également un taux de lipides très élevé. Attention au salami qui est aussi une charcuterie très grasse. Leurs fortes teneurs en matières grasses en font des aliments trop caloriques.
Les rillettes se distinguent comme étant la charcuterie la moins salée avec seulement 1,2 g de sel pour 100 g en moyenne. Le boudin fait également partie des bonnes surprises de cette enquête avec 1,7 g de sel pour 100 g de boudin blanc et 1,9 g de sel pour 100 g de boudin noir.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) a confirmé "l'existence d'une association entre le risque de cancer colorectal et l'exposition aux nitrates et nitrites", présents dans la charcuterie et tout particulièrement dans le jambon.
Association entre cancer colorectal et exposition aux nitrites et nitrates. Les nitrites et les nitrates ingérés via les aliments et l'eau sont connus pour engendrer la formation de composés nitrosés, dont certains sont cancérogènes et génotoxiques pour l'être humain.
En effet, les nitrites ont plusieurs appellations suivants les produits. Par ailleurs, cet additif donne une couleur rose qui donne une belle couleur (ou pas) aux jambons des grands surfaces et autres charcuteries. Cette couleur rose rend plus attirant le produit à l'égard du consommateur.
Les parties du porc les plus maigres :
Jambon blanc : 3 à 6% de matières grasses. Jambon cuit découenné et dégraissé (3%) Filet de porc : (4%) Rôti de porc (5%)