Il s'agit ici de ce que l'on appelle souvent les « besoins vitaux » : la faim, la soif, l'inclination à se reposer (dormir) quand on est fatigué sont des désirs à la fois naturels et nécessaires. En effet, on ne peut rester en vie sans donner satisfaction à ces désirs.
Il existe toutes sortes de désirs, comme le désir de pouvoir, d'argent, de réussite, de dépassement de soi, des belles choses, sexuel… Ils sont spécifiques à chacun et souvent créés par notre société mais aussi par le marketing qui l'entoure. Il faut distinguer les désirs des besoins.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Les désirs naturels et nécessaires sont indispensables à la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l'ataraxie, l'absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. Désirer boire et manger lorsque l'on a faim et soif est un désir naturel et nécessaire, par exemple.
les désirs naturels mais non nécessaires : ce sont les désirs qui ne sont nécessaires ni à la survie ni au bonheur (le désir sexuel ou les satisfactions esthétiques) ; les désirs sans fondement (ou vides - kenai) : ce sont les désirs qui ne sont appropriés à notre nature qu'en apparence (les honneurs, la richesse).
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Pour Platon, le Désir est une demi-connaissance. L'insatisfaction radicale, l'impossibilité de trouver l'objet du Désir doit nous faire comprendre qu'il existe un autre monde, et que ce que nous désirons vise cet autre monde.
Éprouver à l'égard de quelqu'un un désir sexuel ; convoiter : Il désire cette femme plus qu'il ne l'aime.
Lorsqu'on désire une personne, on ressent plein de choses à l'intérieur de soi… C'est une bonne manière de se sentir vivant. Lorsqu'on est désiré-e en retour, on se sent bien, là encore on se sent exister. Le désir est important.
Un désir est souvent exprimé par un souhait, une envie, le fait de vouloir quelque chose, tandis qu'un besoin va tourner autour de tout ce qui est vital et essentiel.
Il s'agit ici de ce que l'on appelle souvent les « besoins vitaux » : la faim, la soif, l'inclination à se reposer (dormir) quand on est fatigué sont des désirs à la fois naturels et nécessaires. En effet, on ne peut rester en vie sans donner satisfaction à ces désirs.
Le plaisir
Les premières fois, peut-être, mais cinq fois par semaine, moins... Lorsque le désir laisse place à l'automatisme, il s'érode. Revenons au budget. Puisque l'on ne peut pas satisfaire tous ses désirs, il faut faire des choix, les classer.
Le désir semble contradictoire. D'une part il traduit la puissance d'exister d'un être qui enchante par son dynamisme sa vie et le réel et produit grâce à lui une réalité aux couleurs de ses rêves ; d'autre part il confronte l'homme à l'impuissance et au désespoir du désir insatisfait.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
L'objet du désir serait ainsi de combler ce manque. « Tout désir naît d'un manque, d'un état qui ne nous satisfait pas ; donc il est souffrance, tant qu'il n'est pas satisfait » écrit à titre d'exemple Schopenhauer dans Le Monde comme Volonté et comme Représentation.
Créez un espace de discussion agréable, peut être après avoir partagé un moment plaisant ensemble. Posez des questions à votre partenaire sur ses goûts, ses envies. Intéressez-vous à lui/elle avec douceur et ouverture d'esprit. Proposez-lui d'essayer une position, une caresse ou une pratique différente.
Quand le désir naît dans nos hémisphères, il se produit une communication entre les neurones. Ces derniers libèrent alors ce que le biologiste français Bernard Sablonnière appelle des «clés chimiques». La première est la dopamine, principal activateur du désir.
Quand on veut plaire, reconnaître et assumer ses désirs, c'est d'une certaine façon s'exposer. On a l'impression (même inconsciente) d'être protégé à faire comme il faut faire, et comme tout le monde fait (croit-on). Assumer ses choix, ses préférences, c'est assumer un "je" au lieu de se planquer derrière un "on".
L'âme (du latin anima, « souffle, respiration ») est à la fois le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant, qui animerait le corps d'un être vivant (humain, animal ou même végétal).
Il fait correspondre ensuite chacune des trois parties de l'âme aux trois classes de sa cité idéale: la tête est associée aux gouvernants, le coeur aux guerriers, le ventre au peuple.
Le désir, comme tout réalité chez Épicure, est traité du point de vue atomique, et pris dans la science de la nature. À partir de cela, il apparaît que cette science nous définit le désir par son extension, entre la douleur et le plaisir, permise par la limite du corps humain.