Devant une victime qui présente un saignement abondant, plusieurs techniques permettent d'arrêter le saignement. Les principales sont la compression directe, les points de compression à distance et le garrot.
Les points de compression sont des techniques d'arrêt des hémorragies (saignements abondants) à distance. Ils consistent à comprimer l'artère amenant le sang à la blessure ou la zone atteinte, contre un os, arrêtant ainsi le flux sanguin et donc (théoriquement) le saignement.
Effectuez un point de compression entre la blessure et le cœur. Pour une plaie au membre inférieur, comprimez avec le poing, bras tendu, au pli de l'aine. Pour une plaie au membre supérieur, comprimez avec le pouce en dedans du bras, en appuyant vers l'os.
Mais le garrot doit être réservé à des situations exceptionnelles. Il peut être réalisé devant une hémorragie externe importante quand tous les autres moyens ont échoué ou quand le secouriste doit avoir les mains libres pour pratiquer d'autres gestes d'urgence.
Pourquoi est-il indispensable de transmettre l'heure de pose d'un garrot à l'équipe médicale ? Le temps pendant lequel le garrot reste posé conditionne le protocole utilisé par l'équipe médicale pour le desserrer, afin d'éviter tout risque d'arrêt cardiaque.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Les saignements les plus importants, les plus rapides et les plus difficiles à stopper se produisent souvent en cas d'hémorragie artérielle. Le sang est alors de couleur rouge clair.
Les risques sont ainsi élevés et peuvent aller jusqu'à une amputation d'un des membres du blessé, voire entraîner son décès. Dans le cas d'un garrot très serré et laissé trop longtemps sur un membre plus de deux heures, il y a un risque de paralysie du membre.
Si la plaie saigne modérément, appliquez dessus une compresse ou un linge propre, puis exercez une forte pression pendant 5 à 10 minutes. À défaut, vous pouvez utiliser un sac en plastique (mettez votre main dedans pour comprimer la peau).
allonger la victime, surélever légèrement, si possible, la zone blessée, comprimer manuellement l'hémorragie, à l'aide de compresses ou de linge sec et non souillé : drap, torchon propre, serviette de toilette. Il faut exercer une compression suffisante pour arrêter le saignement.
Massez le point situé à la base de vos poignets dans le prolongement du petit doigt. Posez votre pouce dessus, massez ce point doucement en respirant profondément. Il n'y a pas de sens particulier, juste l'intention d'apaiser vos tensions.
Pour lutter contre l'insomnie, il est conseillé de masser chaque soir ce point sur le poignet gauche avec le pouce de la main droite dans le sens des aiguilles d'une montre pendant environ 3 mn.
Le premier se situe sur la main droite. Dans le pli du poignet, dans le prolongement de l'auriculaire, cherchez le creux entre l'os et le tendon. Il peut également calmer nausées et vomissements. Le second point, quant à lui, se trouve sur l'avant-bras gauche.
Lors de la prise de sang, un effort aussi minime que le serrement du poing, ou un garrot veineux trop longuement serré sont aussi des causes d'erreurs par excès. Une mesure correcte de la kaliémie nécessite donc un prélèvement à jeun, au repos, sans mouvement du bras du côté du prélèvement, et sans garrot.
Le garrot ne doit pas rester "serré" durant la ponction de sang. En présence de veines fines ou difficiles, le laisser mais le serrer modérément (contrôle du pouls radial). Certains examens de sang doivent être prélevés sans garrot pour éviter les interférences se référer au R.P.A.
Ce qu'il faut retenir. Le garrot pneumatique sert dans la réalisation d'actes chirurgicaux. Le garrot automatique et le garrot souple servent en tant que garrot médical pour des perfusions, pose de cathéter et prises de sang. Le garrot tourniquet ou garrot tactique sert principalement en extrême urgence.
Comment faire ? La compression se fait simplement avec la main, ou si possible avec des compresses stériles ou un pansement « américain ». Si la victime est sur le dos et que l'hémorragie siège sur un membre, on surélève le membre pour diminuer l'afflux sanguin.
Une hémorragie est un saignement, un écoulement du sang en dehors de son circuit naturel constitué par le cœur et les vaisseaux sanguins (veines et artères). Un saignement est dit important lorsqu'il peut imbiber un mouchoir de tissu ou de papier en quelques secondes.
Un choc important ou un traumatisme peuvent provoquer la rupture d'un vaisseau et une hémorragie interne dans toutes les parties du corps : boîte crânienne, abdomen, thorax… Le ventre est particulièrement fragile puisque qu'il ne présente pas de protection osseuse, contrairement à la cage thoracique.
N'approchez le lieu de l'accident que si cela ne présente aucun risque pour vous. Dans la mesure du possible, assurez la sécurité des victimes et des autres personnes présentes. Si la situation est dangereuse et si vous ne pouvez agir sans prendre de risque, alertez les services d'urgence.
Donc, pour savoir si une hémorragie est artérielle, il suffit de voir sortir le sang d'une plaie par petits jets, à chaque battement du cœur. Si le sang s'écoule par nappe, vous pourrez considérer que celle-ci est veineuse.
Les métrorragies correspondent à des saignements survenant entre les règles. Il faut distinguer les métrorragies qui surviennent à la puberté, de celles qui se produisent en période d'activité génitale (notamment sous pilule) ou après la ménopause, car les causes sont souvent très différentes.