II – Les procédés de l'argumentation
- Les figures d'insistance (l'hyperbole, l'anaphore, le pléonasme, l'inversion, la gradation et l'apostrophe). - Les figures d'opposition (l'antithèse et l'oxymore). - Les figures d'atténuation (l'euphémisme, la litote).
Les figures de répétition
Ces procédés d'écriture permettent de varier l'intensité du propos. Anaphore, pléonasme, gradation, parallélisme et répétition sont les figures stylistiques les plus simples. Mais leur pertinence dépend de l'intention du locuteur et du sens général de son énoncé.
Selon Adam (1992), le schéma argumentatif intègre des macro-propositions constituant une thèse première et ses arguments ainsi qu'une chaîne d'arguments contradictoires et une conclusion ou nouvelle thèse.
❯ Le thème est le sujet de l'argumentation. ❯ Une thèse est une opinion donnée sur un thème.
L'argumentation orale est une autre technique de communication qui compte trois étapes : la préparation de l'auditoire, la construction d'un argumentaire (grâce à l'utilisation de différents types d'arguments tels que l'argument de communauté, de cadrage, d'autorité…) et l'identification et le traitement des objections ...
L'auteur d'un texte argumentatif se concentre principalement à démontrer que sa thèse (opinion personnelle) est celle à laquelle il faut adhérer. Le texte argumentatif donne lieu à des composantes et à des procédés spécifiques qui caractérisent tant son contenu que sa forme : La thèse, les arguments et les fondements.
Astuce. Pour dégager la thèse d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Quelle est l'opinion de l'auteur ou de l'autrice sur le sujet? La réponse obtenue à cette question est la thèse, qu'elle soit mentionnée explicitement ou implicitement.
Convaincre et persuader sont deux démarches différentes qui entrent dans le cadre de l'argumentation. Tous deux visent à faire adhérer le destinataire dans deux directions. Convaincre fait appel à des arguments sollicitant la raison, tandis que persuader sollicite les sentiments.
La fiction au service de l'argumentation / Le point de vue et la visée argumentative Le recours à la fiction permet d'exposer des idées, de les rendre plus concrètes en les attribuant à des personnages. Le récit permet également au lecteur de réfléchir de manière plaisante.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Reformulation : Consiste à réexprimer, de manière claire et concise [...] ce qui a été énoncé de manière peut-être confuse ou malhabile (OQLF). Chaque participant peut interpréter à sa façon un argument de l'adversaire. Réfutation : Vise à démontrer qu'une affirmation est fausse.
Thèse rejetée (ou thèse réfutée) : c'est la thèse défendue par les adversaires du locuteur. Elle peut être exprimée explicitement (citation, discours rapporté) ou implicitement.
Un texte argumentatif comprend trois parties, une introduction, la présentation des arguments et une conclusion. Chaque partie comprend des éléments qui permet de construire une argumentation.
Il faut donc repérer les procédés d'écriture et les interpréter. Pour analyser un texte littéraire, il faut procéder à une triple lecture du texte. Chaque lecture doit être active et vous permettre de comprendre le sens du texte.
Ces procédés de rédaction respectent les règles de formation du doublet complet, c'est-à-dire un ensemble composé des formes masculine et féminine du déterminant (le, la ; un, une ; ce, cet, cette) et du nom ou du groupe nominal, coordonnées par et ou par ou.