Du coma à l'état végétatif
Le coma est la forme la plus sévère d'altération de la conscience. Il s'agit en général d'un état transitoire, durant au maximum quelques semaines. Dans les cas les plus graves son évolution peut conduire au décès.
Ses causes peuvent être structurelles ou non structurelles (p. ex., troubles toxiques ou métaboliques). Les lésions peuvent être focales ou diffuses. Le diagnostic est clinique; l'identification de la cause nécessite des examens biologiques et d'imagerie.
Lorsque la personne est à ce point affaiblie, elle entre généralement dans un état de profond sommeil appelé «coma» ou «semi-coma» et peut rester dans ce coma de quelques heures à quelques jours sans manger, ni boire car elle est incapable d'avaler quoi que ce soit avant de mourir.
Stade 3 ou coma profond aréactif : mouvements de décérébration (corps en extension) aux stimulations douloureuses ou absence de réponse, présence de troubles neuro-végétatifs. Stade 4 ou coma dépassé : pas de réponse aux stimulations, état de mort cérébrale.
Coma stade 3 : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction du patient aux stimuli douloureux. Les troubles oculaires et végétatifs sont apparus, par exemple respiratoires avec encombrement pulmonaire.
Le coma éthylique peut se produire lors d'une consommation excessive d'alcool. Il s'agit d'un état dans lequel une perte de conscience est associée à une perte de tonus musculaire et un refroidissement du corps. Cette intoxication aiguë à l'alcool peut être gravissime si elle n'est pas traitée à temps.
Le coma vigile (état végétatif) et l'état de conscience minimal (minimally conscious state) sont de graves pertes de la conscience qui peuvent survenir à la suite d'un traumatisme craniocérébral sévère ou d'un manque d'oxygénation du cerveau.
Le coma est calme et profond, avec une insuffisance respiratoire liée à une altération du fonctionnement des centres respiratoires cérébraux. Les pupilles sont en myosis très serré. Le coma peut également être éthylique.
En cas de coma, le fonctionnement d'une partie du tronc cérébral est perturbé, généralement au niveau d'une zone qu'on appelle la formation réticulée. La formation réticulée est une structure nerveuse qui intervient dans des fonctions vitales telles que les cycles veille/sommeil, des fonctions motrices comme la marche.
Au stade I, on parle de coma léger, de torpeur profonde. Le patient est réactif, il somnole. On dit qu'il est "obnubilé". Ce coma est facilement réversible si la cause du coma est supprimée.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
Les séquelles potentielles sont des troubles cognitifs, autrement dit des difficultés de mémoire, de perception, un ralentissement de la pensée. Il peut aussi s'agir de problèmes de langage, de l'équilibre, de la marche.
Comment sortir du coma artificiel ? En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle.
une perte de la masse musculaire très rapide (puisque les sédatifs paralysent l'activité musculaire) ; une exposition aux infections nosocomiales à cause d'un déficit en défenses immunitaires (des antibiotiques peuvent être administrés de façon préventive).
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Coucher votre ami sur le côté, en position latérale de sécurité et vous assurer qu'il respire correctement dans cette position. Couvrir votre ami afin d'éviter que sa température ne chute. Appeler les secours : les Pompiers (18), le Samu (15) ou le numéro d'appel unique des urgences (112).
Ces blancs se produisent lorsqu'une personne boit suffisamment d'alcool pour bloquer temporairement le transfert des souvenirs du stockage à court terme au stockage à long terme, ce que l'on appelle consolidation de la mémoire, vers une région du cerveau appelée hippocampe.
La sédation permet de « continuer des soins parfois insupportables, douloureux, et qui ne pourraient pas être réalisés chez un patient éveillé », répond dans un premier temps le professeur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin Saint-Vincent-de-Paul, interrogé par l'émission Allodocteurs.
Cela signifie qu'une personne en état de mort cérébrale n'a pas la capacité de maintenir les fonctions vitales de son corps, comme la respiration, ou de répondre à des stimuli. Il n'est donc pas possible de revenir d'une mort cérébrale.
Le coma est la plupart du temps un état transitoire, qui dure de quelques heures à quelques semaines. Plus rarement, il peut durer des mois, voire des années. Le coma est considéré comme prolongé, lorsqu'il persiste au-delà de 3 semaines.
Des tests incertains. Dans ce cas, "le patient dans le coma peut ouvrir et fermer les yeux, mais il ne va pas avoir accès à ce qu'on appelle le contenu de conscience, qui regroupe la personnalité, la mémoire, la capacité à utiliser le cerveau et à agir sur l'environnement", note la scientifique.