Parmi les obsessions agressives, on trouve aussi les obsessions sexuelles : la personne a des pensées perverses, pédophiles, incestueuses ou des pensées qu'elle juge immorales comme des pensées homosexuelles qui ne sont pas assumées.
Les « Troubles Obsessionnels Compulsifs » sont aussi appelés « TOCs » et sont une forme de troubles anxieux. Les « obsessions » sont des pensées obsédantes et angoissantes qui parasitent l'esprit de la personne qui en souffre.
La prévalence des TOC est élevée : 2 à 3% de la population générale est concernée. Cela en fait la 4e maladie psychiatrique la plus fréquente après les phobies, les addictions et les troubles dépressifs.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
Les réponses avec le Dr Frédéric Chapelle, psychiatre :
"Oui mais cela est rare, voire très rare. Le TOC peut disparaitre pour laisser place à un autre TOC. La personne peut voir son TOC disparaitre sans qu'un autre face surface derrière.
Les causes des troubles obsessionnels compulsifs
Les causes des dysfonctionnements cérébraux conduisant aux troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont encore inconnues. Il existe une prédisposition génétique, c'est à dire un risque augmenté de développer la maladie pour les apparenté au 1er degré d'un patient.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Le TOC homosexuel est un type de TOC qui touche les personnes hétérosexuelles. Cela n'a rien à voir avec l'homosexualité, mais avec une vérification compulsive de sa sexualité et une remise en question de ses actes, causée par des pensées intrusives et des obsessions sans attirance homosexuelle derrière.
Quand les TOC sont très importants et invalidants, ils nécessitent une prise en charge, le plus souvent médicamenteuse, et une psychothérapie. Un médecin psychiatre peut proposer des antidépresseurs pour réguler le fonctionnement de différentes zones du cerveau impliquées dans la pathologie.
Tout le monde a un petit TOC
«Une personne peut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine en particulier», dit-il.
Tic : différence avec le toc
Contrairement aux TOCs (Troubles obsessionnels compulsifs), les tics ne sont pas associés à une obsession, c'est-à-dire une idée obsédante, et des compulsions comme des rituels. Un tic est un geste isolé sans l'idée obsédante. Les tics peuvent aussi être transmis par mimétisme.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
Lorsque les obsessions et les compulsions deviennent incontrôlables, on parle de « trouble obsessionnel-compulsif ». Le TOC est un trouble anxieux qui affecte environ un adulte sur quarante. Il est présent dans le monde entier et touche aussi bien les hommes que les femmes.
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
Le traitement repose sur la prise de certains antidépresseurs qui, dans le cas des TOC, ne sont pas utilisés pour leur effet antidépresseur, mais pour leur effet anti-obsessionnel : les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (paroxetine, sertraline, etc.), utilisés en première intention.
Pour aider la personne à vivre avec ses TOCs, il faut en premier lieu garder toujours à l'esprit qu'elle ne contrôle pas ces pensées et ses rituels et que, au contraire, elle lutte en permanence contre eux. Pour cela, il lui faut agir progressivement, à son propre rythme, si elle ne veut pas se décourager.
Plusieurs causes peuvent être à l'origine de la palilalie : Dans la majeure partie des cas, la palilalie résulte d'un dysfonctionnement de l'articulateur. L'articulateur rassemble les organes qui intervient dans la production de la parole et comprend les lèvres, la langue, le larynx et le pharynx.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Il faut consulter le médecin traitant qui adressera la personne à un psychiatre, qui, en tant que spécialiste de santé mentale, pourra faire le diagnostic de façon précise. Le suivi sera ensuite assuré conjointement.