L'érosion est l'ensemble des résultats de tous les processus qui ramassent et transportent des matériaux sur la surface terrestre. Les principaux agents d'érosion sont l'eau, le vent, la glace et la gravité, et chacun agit de plusieurs façons.
Le ruissellement est le type d'érosion le plus fréquent sur terre.
La manière la plus efficace de lutter contre l'érosion hydrique des sols est de favoriser le phénomène d'infiltration pour limiter le ruissellement. Pour les sols cultivés, diverses pratiques culturales peuvent être mise en œuvre par les agriculteurs pour augmenter l'irrégularité du sol et limiter le ruissellement.
Les résidus de matières organiques à la surface empêchent l'altération de la structure du sol par l'action méca- nique des gouttes de pluie. Elles li- mitent également la formation de ri- goles et de ruissellement de l'eau.
Les facteurs d'érosion sont : le climat, la pente, les propriétés physico-chimiques des roches, la couverture végétale (son abondance, sa nature) et l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation...)
Lente usure, altération, dégradation.
La biodiversité
De plus, la dégradation du sol provoque inévitablement une perte d'habitat pour divers espèces à la surface de la terre et dans les milieux aquatiques, où l'augmentation de la turbidité et de la pollution jouent un rôle important dans la dégradation de ces environnements.
Le phénomène d'érosion modifie la forme et l'hydrologie des milieux, et provoque parfois des mouvements de terrain. Les conséquences peuvent être lourdes pour la biodiversité comme pour la sécurité de tous à proximité directe des milieux.
l'érosion physique (arrachement des particules par l'eau ou le vent, fracturation des roches, etc…) La plupart du temps, les deux types d'érosion ont lieu en même temps : l'érosion chimique fragilise la roche qui devient friable, puis l'érosion physique enlève les particules ainsi fragilisées.
La bioérosion est une érosion du substrat rocheux due à des facteurs biologiques. L'érosion peut être d'origine physique, biologique ou chimique et ces facteurs agissent souvent en interaction.
La météorisation des roches représente la première phase de l'érosion, où l'eau joue un rôle essentiel. Elle met en œuvre des processus de natures différentes, mécaniques (fragmentation, désagrégation), chimiques (altération) et biochimiques (pédogenèse).
La désagrégation mécanique est un phénomène d'érosion (destruction) des roches. Elle consiste à détruire la cohésion des éléments de la roche et à fragmenter celle-ci.
La cartographie de la sensibilité à l'érosion du bassin concerné a pris en compte quatre types de données : pédologiques (dont la battance et l'érodibilité sont incluses), de pente, d'occupation du sol et climatiques (intensité et hauteur des précipitations).
L'érosion éolienne ne provoque pas de phénomène violent et dangereux, mais elle participe à la perte de sols - notamment agricoles - et peut accentuer les autres formes d'érosion. L'érosion hydrique est provoquée par l'eau, lorsqu'une partie des pluies ruisselle et entraîne avec elle des particules de sol ou de roche.
L'érosion est un mécanisme d'usure et de transformation des roches et du sol par des agents d'érosion tels que l'eau, le vent, le mouvement des glaciers ou la température. Lors de l'érosion, des particules des roches ou du sol sont détachées et déplacées de leur point d'origine.
4L'érosion éolienne est la résultante de l'action mécanique exercée par le vent sur la surface du sol. Elle ne se produit que lorsque la vitesse seuil est atteinte, c'est-à-dire lorsque la contrainte exercée par le vent est supérieure aux forces qui maintiennent les particules au sol.
Pour estimer le potentiel moyen d'érosion d'un sol à long terme, les planificateurs en conservation des sols et les agronomes se servent souvent de l'équation universelle des pertes en terre (USLE) ou de la version modifiée de cette équation, appelée équation universelle des pertes en terre révisée (RUSLE2).
L'altération regroupe les processus physiques, chimiques et biologiques qui conduisent de la roche saine à ses produits de décomposition. L'érosion est ensemble des phénomènes qui altèrent, enlèvent les débris et particules issus de l'altération et modifient le relief.
Cette étude suggère que la déforestation par l'homme explique l'érosion accélérée des sols au cours des 4 derniers millénaires. Bien avant les influences récentes et brutales via les émissions de gaz à effet de serre, les activités humaines avaient déjà une influence sur le système Terre.
L'érosion des sols a un impact sur la qualité des cours d'eau et des zones humides. Elle emporte de nombreuses particules qui peuvent être néfastes pour la qualité des eaux. L'érosion provoque également le colmatage des rivières et des zones marécageuses par les limons entraînant des conséquences sur la biodiversité.
Deux grandes approches existent pour lutter contre l'érosion de la biodiversité cultivée : la gestion ex situ, c'est-à-dire en dehors des sites de culture et la gestion in situ, c'est-à-dire dans les champs des paysans et dans les jardins. Ces deux approches se fondent sur des visions du vivant très différentes.
Un fontis est un effondrement du sol en surface, causé par la déliquescence souterraine progressive des terrains porteurs.