Avenue, route, jardin, square, ce sont autant de lieux urbains qui peuvent porter le nom d'espaces publics. Ce sont tous des espaces ouverts et sans restriction d'accès. Le trottoir est un des espaces publics les plus dynamiques en termes d'échanges et de représentativités.
L'ensemble formé par les trois espaces (ville-centre, banlieue et couronne périurbaine) est appelé aire urbaine.
Elles peuvent être rattachées à plusieurs formes d'urbanisation (Bailly, 1973 ; Allain, 2004) : l'extension en continuité de l'urbain ancien (étalement), le remplissage des espaces vacants (densification), et la création de nouvelles zones bâties isolées (mitage ou urbanisation diffuse).
Les douze premières aires urbaines sont désormais, dans l'ordre décroissant, Paris, Lyon, Marseille–Aix-en-Provence, Toulouse, Bordeaux, Lille (partie française), Nice, Nantes, Strasbourg (partie française), Rennes, Grenoble et Rouen.
Une aire urbaine ou « grande aire urbaine » est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille ...
L'espace urbain est l'ensemble, d'un seul tenant, de plusieurs aires urbaines et des communes multipolarisées qui s'y rattachent. Dans l'espace urbain multipolaire, les aires urbaines sont soit contiguës, soit reliées entre elles par des communes multipolarisées. Cet espace forme un ensemble connexe.
Les caractéristiques de l'espaces urbains sont : une population dense, des bâtiments très resserrés avec peu d'espaces verts. On trouve ainsi des routes goudronnées et de nombreux transports en commun.
L'espace périurbain désigne un espace résidentiel situé à la périphérie d'une ville. Ce type d'espace de transition entre la ville et la campagne se développe depuis le début des années 1960 en France, du fait d'un vaste mouvement d'étalement urbain.
On distingue principalement les aménagements hydro agricoles, les aménagements forestiers, les aménagements paysagers, les aménagements urbains etc.
On peut établir une typologie des villes : en fonction de leur taille (mesurée par le nombre d'habitants, ou l'importance de la zone d'influence, ou leur rang dans la hiérarchie urbaine : bourg, petite ville, ville moyenne, grande ville, métropole, mégapole)
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
L'étalement urbain est souvent lié à la spécialisation fonctionnelle des espaces (séparation sur le territoire des fonctions de logement, d'emploi et de service) et à la ségrégation spatiale (embourgeoisement du centre-ville, périurbanisation des classes moyennes et « ghettoïsation » des classes les plus pauvres).
A.
La part des urbains est plus forte dans les pays du Nord et en Amérique latine, où elle dépasse les 75 %. À l'inverse, l'Afrique et l'Asie présentent encore un taux d'urbanisation faible (40 %). Dans les pays développés, la part de la population urbaine est stable (80 % des habitants).
Parmi ces 41 aires, 12 sont qualifiées d'aires métropolitaines : Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes, Strasbourg, Rennes, Grenoble et Montpellier. Elles accueillent chacune plus de 500 000 habitants et 20 000 cadres des fonctions métropolitaines.
Les villes sont confrontées à des défis multiples, elles doivent améliorer la qualité de vie de leurs habitants, construire des logements et des infrastructures, être attractives pour les activités économiques, … tout en étant moins consommatrices d'énergie ou d'espace.
«Les zones urbaines sont dites «zones U». Peuvent être classées en zone urbaine, les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.»
L'étalement urbain est la cause de deux facteurs principaux. D'une part, le désir des citadins de vivre dans une maison individuelle avec jardin et, d'autre part, le développement de grandes zones commerciales à l'abord des grandes villes.
L'urbain est l'adjectif qui qualifie ce qui est de la ville alors que l'expression rurale réfère à ce qui appartient à la campagne, territoire essentiellement marqué par l'activité agricole et la très basse densité qui en découle. On parle alors d'espace urbain, de problème urbain, voire de musique urbaine !
Les espaces ruraux sont des espaces anthropisés, profondément modifiés par les sociétés, sans être pour autant entièrement artificialisés. Ils se distinguent des espaces dits « naturels », peu anthropisés, et des espaces urbains, dont la majorité des sols ont été artificialisés.
L'urbanisation a surtout des conséquences : pollution de l'air, des sols, des eaux, surconsommation énergétique, destruction de la biodiversité par le grignotage urbain.
1. Qui appartient à la ville : Les populations urbaines. L'éclairage urbain.
Embouteillages, pollution, zones défavorisées, tels sont les problèmes auxquels nombre de villes doivent faire face, sans compter l'explosion démographique urbaine qui pourrait bientôt aggraver ce phénomène.