Des consommations à intervalle rapproché peuvent entraîner des effets secondaires comme des maux de tête, des vertiges, mais aussi des complications plus sévères comme des troubles du rythme cardiaque, un risque d'asphyxie, des troubles psychiques et des atteintes neurologiques parfois irréversibles.
de brûlures graves par explosion des bonbonnes ou des engelures sur la peau dues au contact avec le gaz froid.
Il agit en augmentant le seuil douloureux. Il est dépresseur de la transmission synaptique des messages nociceptifs et active le système nerveux sympathique dont les neurones noradrénergiques jouent un rôle dans la nociception. Il a un effet amnésique faible et procure un très faible relâchement musculaire.
Elimination Très volatile, le protoxyde d'azote est rapidement éliminé par les poumons, sous forme inchangée ; de faibles quantités passent dans les urines ou diffusent à travers la peau. L'élimination cutanée ne compte que pour 6 à 7 % de la quantité quittant les alvéoles.
Le protoxyde d'azote peut entraîner des effets indésirables, qui disparaissent généralement 15 minutes après l'arrêt de l'inhalation mais qui peuvent persister quelques heures, voire quelques jours, en fonction de la dose consommée : nausées et vomissements. maux de tête. crampes abdominales.
L'inhalation du protoxyde contenue dans les cartouches produit très rapidement une euphorie, une distorsion des perceptions qui peut se traduire par exemple par une augmentation de la perception auditive, des fous rires. En fait, c'est l'état de conscience qui est altéré avec une confusion et des hallucinations.
Décrochage scolaire, fous rires à répétition, chutes...
Ainsi, en cas de forte consommation de "proto" sur une courte période, les usagers peuvent se plaindre de fatigue, de maux de tête, de nausées et/ou de vomissements.
La prise de protoxyde d'azote peut entrainer une tachycardie (emballement du cœur avec arrêt cardiaque possible) ou l'asphyxie (il t'est impossible de respirer).
Les risques immédiats d'une consommation de protoxyde d'azote sont : asphyxie par manque d'oxygène, perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé, désorientation, vertiges, chutes…
Pour obtenir cet effet de voix de canard, il suf- fit d'inhaler de l'hélium puis de parler. L'hélium est un gaz inerte, monoatomique, de densité très faible (moins dense que l'air, d'où sa légè- reté), non inflammable et très abondant dans l'univers.
Les troubles peuvent apparaître tardivement, après plusieurs mois d'utilisation répétée. Ils sont généralement réversibles à l'arrêt de la consommation, mais des séquelles neurologiques peuvent perdurer. Le traitement à base de vitamine B12 est alors prescrit pour accélérer la récupération motrice.
Les gaz anesthésiques pour inhalation tels que l'isoflurane, le sévoflurane et le desflurane sont utilisés pour anesthésier les patients dans de nombreux secteurs, et principalement dans celui des blocs opératoires.
Quant au mécanisme précis qui mène au fou rire, le gaz hilarant reste un mystère. Diverses émotions peuvent ainsi apparaître après l'inhalation d'oxyde nitreux, dont l'hystérie, d'où le rire. Attention : en inhaler peut être dangereux si le gaz n'est pas mélangé à l'oxygène en proportions raisonnables.
Le protoxyde d'azote provoque une toxicité chronique dose-dépendante, l'usage régulier et intensif présentant le plus grand risque. Dans l'ensemble, la manière dont le gaz est à l'origine de ces effets n'est pas pleinement comprise. L'inactivation irréversible de la vitamine B12 dans l'organisme joue un rôle important.
Le protoxyde d'azote (N2O) est l'un des deux principaux gaz à effet de serre émis par l'agriculture, avec le méthane. Avec 122.000 tonnes émises soit près de 90% des émissions nationales, l'agriculture en est le principal secteur émetteur.
Cet usage concerne principalement des jeunes adultes, notamment des étudiants. Il a été rapporté plus récemment chez des adolescents (lycéens et collégiens). Cet usage détourné n'est pas sans risque.
La consommation du protoxyde d'azote présente des risques.
Des risques immédiats : asphyxie par manque d'oxygène, perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé, désorientation, vertiges, chutes notamment.
En France, le protoxyde d'azote est légal et très facile d'accès puisqu'on le trouve en vente sous forme de cartouches métalliques sur internet et dans les supermarchés.
Aussi appelé oxyde nitreux, le protoxyde d'azote est par ailleurs émis dans le cadre de la combustion du carburant, du transport routier avec pots catalytiques et du traitement des eaux usées. Toutefois, les quantités concernées par ces autres activités sont marginales en comparaison de l'agriculture.
A la différence de l'hélium, qui modifie la voix en la rendant plus fluette à l'inhalation, le protoxyde d'azote la rend plus grave durant quelques secondes.
Le dioxyde d'azote peut causer des irritations aux yeux, au nez et à la gorge et peut aussi causer,par inhalation, des irritations des poumons et réduire la fonction pulmonaire.
Une diminution de la fonction pulmonaire est également associée aux concentrations actuellement mesurées dans les villes d'Europe et d'Amérique du Nord. A court terme et à des concentrations très élevées, c'est un gaz toxique entraînant une inflammation importante des voies respiratoires.
L'azote est indispensable à la formation des protéines. Ces protéines sont des molécules – ou, pour être plus précis, des complexes moléculaires combinant plusieurs molécules1. Elles sont indispensables à la vie car ce sont les agents actifs de l'organisme.