Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
Les conflits d'aujourd'hui peuvent avoir des effets dévastateurs sur les enfants, qui risquent d'être tués, mutilés, emprisonnés, recrutés par des forces et groupes armés, exploités ou victimes de violences sexuelles ou du trafic humain.
Les combats sont violents, meurtriers et difficiles dans les tranchées ou lors des grandes offensives. La guerre est l'occasion de mobiliser des armes nouvelles (gaz, canon, aviation... ) qui sont plus meurtrières. Les conditions de combats, et de survie des soldats sont très difficiles : boue, rats, froid….
Si les nombreux décès qu'engendrent les guerres sont d'une gravité incontestée, plusieurs autres conséquences environnementales surviennent lors de conflits armés : érosion des sols, destruction de forêts, pollution des mers, etc.
Même lorsque les conflits armés prennent fin, par des moyens militaires ou la négociation, les conséquences de la confrontation violente demeurent : atrophie des institutions sociales de base, régimes démocratiques faibles, pratiques de corruption dans la distribution des ressources naturelles, circulation des armes et ...
L'envolée de l'inflation inquiète beaucoup Le Soir : «L'inflation mange d'un côté le pouvoir d'achat, ... et de l'autre, elle nuit à la compétitivité des entreprises. Avec pour résultat potentiel, à terme, un ralentissement de l'économie et des pertes d'emploi.
La sécurité sociale naissante est mise à rude épreuve par le nombre élevé d'invalides, de veuves et autres victimes de la guerre qui font valoir leur droit à une pension. L'ensemble de la société est donc touché par le coût social élevé de la guerre.
Le fait d'être plus coopératif en temps de conflit est un comportement qui a probablement aidé nos ancêtres à triompher contre leurs rivaux. Ce renforcement de la cohésion au sein d'un groupe peut donc aussi avoir pour conséquence de renforcer les divisions au sein d'un pays.
Si les militaires les détruisent, cela peut entraîner une énorme pollution de l'eau des très grandes rivières. La guerre augmente la probabilité d'incendies de forêt, car c'est le printemps, la période où les animaux donnent naissance à leurs petits.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
Lorsque l'on évoque les conséquences de la guerre, on a tendance à penser aux vies humaines perdues, ainsi qu'aux blessés. Mais la guerre induit également de nombreux effets économiques néfastes à long terme, dont certains peuvent être la cause de conflits futurs et d'un accroissement de la misère.
Ainsi de Machiavel : « Une guerre est juste quand elle est nécessaire ».
Le conflit en Ukraine démultiplie la dynamique inflationniste déjà enclenchée en 2021. L'économie française commençait à se relever de la crise de la Covid-19, ce qui créait une tension sur les prix. Depuis le début du conflit, les prix de l'énergie, des engrais et des céréales ont déjà augmenté de 20% à 30%.
D'une façon traditionnelle, pour l'histoire militaire ou celle des relations internationales, la sortie de guerre commence avec la fin des combats (définition militaire), la signature d'un traité de paix (définition juridique), le respect des clauses de ce traité (définition diplomatique).
Les civils ont totalisé 40 à 52 millions de morts, dont 13 à 20 millions de maladie ou de famine du fait de la guerre. Les pertes militaires s'évaluent entre 22 et 25 millions, dont 5 millions de prisonniers de guerre morts en captivité.
Une pollution de l'air, de l'eau et du sol
Selon cette étude initiale menée par le PNUE, la guerre a provoqué des dégâts dans de nombreuses régions d'Ukraine. Les différents incidents répertoriés concernent des infrastructures nucléaires, pétrolières, gazières, minières, industrielles ou bien encore agroalimentaires.
Ils peuvent être plus dociles et faciles à manipuler que les adultes et, selon leur âge, moins conscients du danger. On les force parfois à commettre des atrocités contre leur propre famille ou leur communauté, afin de s'assurer leur obéissance aveugle et de les couper de leurs racines.
Abandon, destruction de la flore, disparition et extinction d'espèces. De fait, le rapport de l'ONG met en lumière les nombreux effets des guerres et troubles civils à court et à long terme.
Ainsi, le conflit ne doit pas être ni évité ni supprimé, mais géré efficacement. Selon l'actuelle vision, le conflit n'est ni négatif ni positif, mais naturel et inhérent à la vie, et la question principale est de savoir comment le dénouer d'une manière efficace et productive.
Hegel y soutient l'idée que la guerre n'est pas un mal absolu et qu'elle n'est pas contingente. Elle a une dimension morale et une nécessité rationnelle. Elle est nécessaire à la santé morale des peuples et à ce titre sa justification consiste en une justification de la Providence.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
La guerre en Ukraine a provoqué un nouveau choc d'offre négatif pour l'économie mondiale, alors même que certaines des difficultés liées aux chaînes d'approvisionnement observées depuis le début de la pandémie semblaient commencer à se dissiper.
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine
Hausse des prix de l'énergie et de certaines matières premières, ralentissement de la croissance économique et turbulences sur les marchés financiers mondiaux : voici les principales conséquences économiques de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Dès 2014, les pro-russes Ukrainiens, alignés sur Moscou, dénoncent la prise de pouvoir à Kiev par les « Nazis »; ils veulent ainsi inscrire leur combat dans la continuité de la lutte des Russes contre les ingérences étrangères lors de la guerre civile de 1918-1921 et de la « grande guerre patriotique » de 1941-1944.