sur le comportement : un changement de comportement chez l'enfant ou l'adolescent (changement d'humeur, agitation, forte fatigue diurne, isolement, agressivité...)
Un enfant absorbé par un écran n'est pas un enfant concentré : la rapidité des images et le rétroéclairage des écrans créent un effet hypnotique sur notre cerveau et encore plus sur celui de l'enfant. L'enfant est réellement hypnotisé par les écrans et ne peut s'extraire par lui-même des images qu'il reçoit.
Des dizaines d'autres études relatent une corrélation entre temps passé sur les écrans et baisse des capacités cognitives, d'une augmentation de l'anxiété, des troubles relationnels, des difficultés d'attention, de manque de sommeil, du risque de dépression ou encore d'obésité.
Si la situation de travail n'est pas adaptée, le travail sur écran peut être à l'origine d'effets sur la santé tels que des troubles musculosquelettiques, des troubles liés aux postures sédentaires, de la fatigue visuelle et du stress.
des capacités cognitives moins élevées, particulièrement en ce qui concerne la mémoire à court terme, le développement du langage et l'apprentissage de la lecture et des mathématiques; un mauvais contrôle des émotions et des comportements (agressivité, difficulté à se calmer seul et passivité);
Pour le cerveau adulte : le premier danger lié à une surconsommation d'écrans chez l'adulte est celui de « l'attention multitâche ». Lors des activités sur écrans, le cerveau peut être attiré par des sources d'information plurielles et volatiles et aura du mal à se focaliser sur une dimension particulière.
Une autre étude publiée par Santé Publique France* en avril 2023 a révélé les temps d'écran chez les enfants français à différentes tranches d'âge entre 2 à 5 ans et demi. On apprend ainsi que les enfants de 2 ans passent en moyenne 56 min par jour devant un écran, 1 h 20 à 3 ans et demi, et 1 h 34 à 5 ans et demi.
Le temps passé devant les écrans peut avoir un impact sur notre santé et engendrer des troubles cognitifs, en particulier chez les plus jeunes. Mais notre cerveau n'évoluera pas à cause de ces pratiques intenses.
Certaines technologies d'écrans de télé ont été pointées du doigt par l'ANSES, du fait de leur propension à émettre trop de lumière bleue nocive pour les yeux. C'est notamment le cas des écrans LED. Les écrans OLED seraient moins nocifs pour la vue.
Quatre effets majeurs ont été rapportés : une augmentation des pensées et des comportements violents, un changement de l'humeur (l'enfant se montre plus anxieux, plus triste), une perte de l'empathie, des modifications physiologiques (accélération du rythme cardiaque, sudation).
3 à 6 ans : 20 min. 6 à 8 ans : 30 min. 8 à 10 ans : 45 min. après 10 ans : 1 h.
ENTRE 3 ET 6 ANS : Les dangers des écrans
S'agissant des troubles du sommeil, il a été constaté que les enfants exposés aux écrans avant de s'endormir perdent en qualité de sommeil du fait, entre autre, de la lumière bleue dégagée par l'écran.
Et dans certains cas, regarder des écrans dans le noir peut même provoquer une cécité partielle et temporaire. C'est ce qui est arrivé à deux femmes britanniques en 2016.
Les scientifiques débattent encore sur cette question aujourd'hui : lire avec une faible lumière abîme les yeux. Mais il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Il n'existe actuellement aucune preuve permettant d'affirmer que lire avec une faible lumière abîme les yeux.
À long terme, les écrans peuvent tout de même être responsables du développement des yeux secs et d'une vision fluctuante, entraîner de la photophobie (une sensibilité excessive des yeux à la lumière), causer ou aggraver un problème de coordination des yeux ou contribuer à favoriser la progression de la myopie.
Les écrans peuvent avoir des effets négatifs sur certaines fonctions cognitives comme le langage ou l'attention, et ont des conséquences sur la santé physique (sommeil perturbé, sédentarité et risque de surpoids). Mais ces effets négatifs sont liés à un mésusage (temps excessif, contenu inadapté).
Elle correspond à des pratiques sur écran excessives et incontrôlables, qui peuvent rejaillir sur la scolarité, le travail et les relations avec les autres. Souvent due à un mal-être ou à un isolement social, cette addiction impacte parfois l'alimentation et le sommeil.
Temps d'écran recommandé pour les enfants de 6 à 12 ans
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
Selon le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), la durée d'écran recommandée pour chaque âge est la suivante : moins de 3 ans : pas d'écran ! de 3 à 8 ans : pas plus de 30 à 40 minutes par jour ; à partir de 8 ans : pas plus de 1 heure par jour, tous supports confondus.
De 9 à 10 ans: à cet âge, les recommandations vont de 60 minutes à un temps d'écran maximal de 100 minutes par jour. À partir de 10 ans: avec les enfants plus âgés, il est possible de convenir d'une limite de temps hebdomadaire. Par exemple, une heure par semaine pour chaque année de vie, sous forme de bons médias.
Plusieurs études ont notamment documenté un lien entre une augmentation de l'utilisation des technologies numériques et un retard dans le développement du langage et de la lecture. Cette association est très marquée lorsque des enfants de 6 à 12 mois sont étudiés, et l'est tout autant chez des enfants de 8 à 12 ans.
Troubles de la vue
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.