Dans les 9 premiers mètres sous l'eau, les poumons remplis d'air poussent le corps vers la surface, obligeant à nager pour aller plus profond. La pression sur le corps double à partir de 10 mètres. A cette profondeur l'air compressé va réduire la taille des poumons de moitié.
La surpression pulmonaire
Elle est liée au volume d'air qui augmente dans la cage thoracique, là aussi lors de la remontée. Cette augmentation est due à une rétention de la respiration lors de la remontée qui peut conduire à la destruction des alvéoles pulmonaires.
En plongée, on utilise le bar : 1 bar correspond à 100 000 Pa (soit 105 Pa). Plus un plongeur descend, plus la colonne d'eau au-dessus pèse sur lui. Très vite, il ressent le changement de pression qui s'exerce : cette pression due à l'eau se ressent surtout au niveau des oreilles.
• Les poumons
Plus un plongeur descend dans l'eau, plus la pression augmente. En surface, la pression est de 1 kg/cm2 soit 1 bar.
Cette sensation vient du fait que l'eau appuie sur les tympans de nos oreilles. Mais cette pression augmente au fur et à mesure que la profondeur augmente car la colonne d'eau au dessus de nous est de plus en plus importante.
Pression de l'air
L'air exerce une pression sur la surface de la Terre. Au niveau de la mer, le corps humain supporte une pression qui correspond à 1 kilogramme par centimètre carré. Cela veut dire que l'être humain moyen supporte environ une tonne d'air.
Les accidents lors de la remontée
Lorsque le plongeur se rapproche de la surface, la pression diminue. Les gaz présents dans ses poumons augmentent de volume. Ils font gonfler les poumons comme des ballons. Les dégâts peuvent être importants et aboutir au décès du plongeur.
On estime qu'une personne souffre d'hypertension artérielle lorsque les valeurs de la pression artérielle sont constamment supérieures à 140/90 mmHg.
Le record de la plongée la plus profonde est détenu par l'américain Victor Vescovo qui a atteint 10 927 mètres lors de son exploration en 2019. Le submersible chinois quant à lui, a atteint la profondeur de 10 909 mètres.
L'accident de décompression est un trouble au cours duquel l'azote, qui s'est dissout dans le sang et les tissus lorsque la pression était élevée, forme des bulles gazeuses lorsque la pression diminue. Les symptômes peuvent comprendre fatigue et douleurs dans les muscles et les articulations.
La pression atmosphérique diminue avec l'altitude. Plus on s'élève dans l'atmosphère, moins il y a d'air au-dessus et donc moins le poids est grand. Il y a moins d'air au-dessus du niveau de 12 km qu'au-dessus du niveau de 5 km. La pression est donc plus grande au niveau de 5 km qu'à 12 km.
La pression hydrostatique ou relative est la force pressante exercée par une colonne d'eau située au dessus du corps, ayant pour hauteur 10 mètres et pour section 1 cm2.
Le barotraumatisme est une lésion tissulaire provoquée par une variation de pression dans les compartiments de l'organisme.
Il n'est pas rare de ressentir de la fatigue suite à des plongées sans difficulté spéciale et en l'absence de signes de maladie de décompression (MDD), même s'il peut s'agir d'un symptôme de cette dernière.
9- Pas de sport violent après la plongée
Toujours à cause de la saturation en azote des tissus, il est recommandé de ne pas faire d'apnée ni de sport après une plongée. Un effort violent favorise en effet les accidents de décompression. Ce serait quand même dommage de se blesser après avoir plongé.
Les conditions de vie dans les profondeurs de l'océan sont extrêmes : pas de lumière, peu de nourriture, une température glaciale et une pression écrasante ! Elles n'empêchent pas la vie de s'y développer : on y trouve des poissons, des bactéries, des méduses, des invertébrés, des requins.
Appelé Kola Superdeep Borehole en anglais, littéralement, le « Forage super-profond de Kola », il s'enfonce à 12 262 mètres sous terre. Un projet titanesque qui a permis des découvertes étonnantes.
Là où il n'y a plus de lumière qui passe, au-delà de 200 m de profondeur. Mais nous descendons beeeeaucoup plus bas, dans les entrailles de l'océan : la fosse des Mariannes, endroit le plus profond de la planète, à près de 11 000 mètres dans le Pacifique…
La pression artérielle des participants ayant consommé l'eau à forte teneur en calcium et magnésium a diminué de façon significative et ce, dès la deuxième semaine de traitement. À la fin de l'étude, deux semaines plus tard, la pression artérielle moyenne de ce groupe était passée de 156,8/91,7 à 150,4/89,1.
Elle est causée par une multitude de facteurs dont les effets s'accumulent avec les années. Les principaux sont liés à l'âge, à l'hérédité (surtout pour les hommes) et aux habitudes de vie. Ainsi, l'obésité, la sédentarité, le tabagisme, l'abus d'alcool et le stress contribuent à l'hypertension artérielle.
A 1000 m la pression est de 0.88 bar.
La narcose, aussi appelée « l'ivresse des profondeurs », est un phénomène naturel, du à un excès d'azote qui, par conséquent, agit sur le système nerveux et provoque des troubles comportementaux.
La maladie des caissons (ou mal de décompression) résulte d'une exposition rapide de l'organisme à une diminution significative de la pression atmosphérique.