Outre les troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives, l'intoxication alcoolique chronique peut être à l'origine d'un syndrome de Korsakoff, caractérisé par une altération massive et irréversible de la mémoire, une tendance à la fabulation pour ...
L'alcool est un agent dépressif pour le système nerveux central, car il augmente le caractère inhibitif du GABA tout en diminuant le caractère d'excitation du glutamate.
Consommé en excès, l'alcool inhibe ainsi le fonctionnement neuronal, il l'anesthésie… Et les capacités du cerveau sont altérées : le jugement, le discernement, l'attention, la concentration, mais également la coordination motrice, l'équilibre, l'orientation dans l'espace, l'élocution…
Il est coutume de considérer l'alcool comme un anxiolytique naturel. En effet, l'alcool désinhibe, il euphorise, il lève des craintes, des peurs et la personne anxieuse se sent soulagée par sa consommation alcoolique.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Plus de la moitié des participants à l'enquête associent la consommation de liqueurs fortes comme le gin, la vodka et le whisky à un sentiment d'énergie et de confiance, et 42% déclarent se sentir sexy après en avoir bu. Mais ce type d'alcool est également associé à des sentiments agressifs et négatifs.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Selon une étude scientifique publiée dans la revue Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience, cette hausse de l'agressivité serait due à des changements au niveau du cortex préfrontal, zone du cerveau qui sert entre autres à tempérer les niveaux d'agression des individus.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Certaines études montrent en effet que l'alcool augmente le taux de testostérone chez la femme. Cette hormone jouant un rôle important au niveau du désir, on peut facilement comprendre et expliquer le comportement aussi inhabituel qu'il soit.
Alcool et dépression
L'association de troubles dépressifs et d'une dépendance à l'alcool n'est pas rare. Des signes d'alcoolisme sont ainsi retrouvés chez près d'une personne dépressive sur 10. De même, environ 40 % des sujets alcoolo-dépendants présentent des troubles dépressifs.
Les effets de l'alcool varient selon les personnes. L'alcool désinhibe la plupart des gens et les rend plus sociables, moins anxieux, plus enjoués et humoristiques. Toutefois il existe un certain nombre de personnes qui ont "l'alcool mauvais", c'est-à-dire qui deviennent agressifs lorsqu'ils boivent trop.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Lorsque les symptômes précurseurs de la maladie sont associés à la consommation de substances psychoactives comme l'alcool, le risque est plus élevé de développer une maladie mentale. En effet, l'alcool pourrait altérer de nombreux neurotransmetteurs, dont le glutamate, qui joue aussi un rôle dans la schizophrénie.
Plus on boit, plus les émotions se font intenses. En effet, l'alcool empiète grandement sur nos émotions. Confiance en soi, assurance, relaxation, désir sexuel, agressivité, nervosité, dépression, solitude, agitation ou tristesse sont quelques effets émotionnels de l'alcool.
Si votre ami est trop ivre, restez avec lui. S'il commence à se sentir mal, parlez-lui pour le garder conscient, partez prendre l'air ensemble, restez près de lui s'il vomit, calmez-le s'il devient agressif.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.