· Eruption cutanée, inflammation des articulations (arthrite), douleurs articulaires (arthralgies). Dans la plupart des cas, ces effets indésirables sont des signes de réaction allergique (hypersensibilité) au BCG. Dans certains cas, il peut être nécessaire d'arrêter le traitement.
Comme le précise également le Pr Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations, d'autres raisons expliquent la décision de ne plus rendre obligatoire le BCG, comme « son efficacité qui n'est pas optimum et ses effets secondaires non négligeables.
Le BCG est un médicament d'immunothérapie, fait de bactéries atténuées. Il est envoyé dans votre vessie, ce qui veut dire par la voie intravésicale. Lorsque le BCG entre en contact avec les cellules cancéreuses, il cause un gonflement des tissus (réaction inflammatoire). Cela entraîne la mort des cellules cancéreuses.
Le vaccin par le BCG n'entraîne pas de réactions générales (fièvre, fatigue...). Une rÉaction locale secondaire, quelques semaines ou mois après, est normale.
On recommande de vacciner à la face externe du deltoïde gauche car c'est le lieu le plus souvent utilisé dans le monde et cela permet de savoir où chercher la cicatrice quand on veut savoir si un enfant a été vacciné par le BCG.
Le vaccin est injecté en haut et sur la face externe du bras, de préférence gauche (recommandation OMS) par voie intradermique (dans la peau et pas dans le muscle). Quelles sont les contre-indications du vaccin BCG ?
Ce sont les métastases. Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
S'il est plus profond, s'il existe plusieurs polypes ou que le patient a tendance à récidiver, il relève du traitement par chirurgie de résection complétée par l'instillation d'un traitement endovésical (mitomycine, BCG, épirubicine…) dans la vessie afin d'éviter la récidive et la progression », précise le Dr Léon.
Cas général. La vaccination est recommandée à partir de l'âge de 1 mois, idéalement au cours du 2e mois, et jusqu'à l'âge de 15 ans chez tout enfant présentant un risque élevé de tuberculose.
La vaccination contre la tuberculose (BCG) provoque généralement de la douleur et peut laisser des cicatrices au point d'injection. Le vaccin BCG doit être administré par voie intradermique. Par voie sous-cutanée, il peut provoquer une infection locale et se propager aux ganglions lymphatiques.
Quelles sont les recommandations pendant la grossesse ou l'allaitement ? Dans un communiqué du 7 avril 2022, l'ANSM préconise de différer de 12 mois après la naissance l'administration du vaccin BCG chez les enfants des mères traitées par infliximab pendant la grossesse ou l'allaitement.
Le BCG est un vaccin qui permet de protéger les nourrissons et les enfants contre les formes graves de la tuberculose. La tuberculose est une maladie infectieuse due à une bactérie, qui atteint le plus souvent les poumons mais qui parfois peut atteindre d'autres organes.
Le BCG est un vaccin contre la tuberculose, une infection des poumons. Il est fait de bactéries atténuées pour être utilisées comme médicament. Quand le BCG entre en contact avec les cellules cancéreuses, il cause une réaction inflammatoire (les tissus gonflent). Cela détruit les cellules malades.
Risque attribuable au vaccin
Une papule indurée apparaît de 2 à 3 semaines après l'administration du vaccin et est suivie, après 6‑8 semaines, d'une pustule ou d'une ulcération superficielle qui guérit dans les 3 mois et laisse une cicatrice de 4 à 8 mm au point d'injection. Cicatrice chéloïde chez 2‑4 % des personnes.
Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic. Une fois guéri, le cancer de la vessie est sujet à la récidive dans 50 à 70% des cas de tumeur non invasive.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Bilan complémentaire en cas de cancer de la vessie
Selon les cas, ils peuvent comprendre : une analyse de sang ; un scanner de l'appareil urinaire, de l' abdomen , du thorax et/ou du bassin ; une IRM...
Voici d'autres signes et symptômes du cancer de la vessie : besoin d'uriner plus souvent que d'habitude (mictions fréquentes) besoin pressant d'uriner (mictions urgentes) brûlure ou douleur lorsqu'on urine.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Le BCG est un vaccin vivant atténué. Depuis 2007, la vaccination contre la tuberculose n'est plus obligatoire et elle n'est plus exigée lors de l'entrée en collectivité des enfants. Le risque de développer la tuberculose est plus important chez les enfants.
Dans certains cas, pour que tu ne sentes pas la piqûre, on peut mettre de la crème anesthésiante qui “endort” ta peau à l'endroit où on va faire le vaccin. Au moins une heure à l'avance, on te met un pansement spécial qui contient la crème. Quand la peau est “endormie” on enlève le pansement.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.