Les immobilisations non amortissables comprennent notamment le sol et les participations. L'évaluation se fait au prix d'acquisition ou au prix de revient. La valeur d'exploitation peut cependant être retenue lorsqu'elle est inférieure au prix d'acquisition ou au prix de revient.
Bon à savoir : si un bien a une valeur inférieure à 500 € HT, il est possible de le comptabiliser directement dans les charges. Certaines immobilisations ne peuvent pas être amorties comme les immobilisations financières par exemple, ou encore les terrains.
Une immobilisation non amortissable correspond à un bien ou un actif immobilisé qui ne fait pas l'objet d'une dépréciation ou d'une perte de valeur due à l'effet du temps ou l'usure. Si la valeur de cession estimée d'un bien est inférieure à son coût d'achat, il fait l'objet d'une provision.
Le terrain est l'immobilisation non amortissable le plus connu. En effet un terrain n'a pas une durée d'utilisation limitée, il ne peut pas se dégrader avec le temps (sauf exception).
Quelles sont les immobilisations amortissables ? Une immobilisation est amortissable dès lors que l'utilisation qui va en être faite par l'entreprise est déterminable et que celle-ci soit limitée dans le temps. Cela se mesure notamment par la création de flux de trésorerie pour l'entreprise.
Le fait de pratiquer ou de ne pas pratiquer un amortissement en comptabilité est en effet considéré comme une décision de gestion. Elle est opposable au contribuable par l'administration, y compris lorsqu'il s'agit d'une erreur matérielle.
Un terrain a une durée de vie utile indéterminée. Par conséquent, il ne sera pas amorti. En effet, normalement les terrains ne perdent pas de leur valeur dans le temps (ils ne s'usent pas en raison de leur usage). Au contraire, très souvent, ils prennent de la valeur avec le temps.
Si l'immobilisation cédée n'était pas totalement amortie, vous devez également enregistrer un amortissement exceptionnel pour le solde à amortir. Ensuite seulement, le bien concerné doit être sorti de l'actif de votre entreprise.
Afin d'identifier si un bien est une immobilisation, il faut que celui-ci soit identifiable, procure un avantage économique à l'entreprise et possède une valeur économique positive. Il existe trois grands types d'immobilisations : les immobilisations corporelles, incorporelles et financières.
Ces non-valeurs englobent notamment les frais et commissions de création et d'établissement, le capital souscrit mais non appelé, les dépenses de recherche et de développement, les brevets, les fonds de commerce, les charges et produits constatés d'avance, comme les primes de remboursement sur les obligations.
La dépréciation peut concerner l'ensemble des immobilisations, qu'elles soient corporelles, incorporelles ou financières dès lors que la valeur actuelle est devenue inférieure à la valeur nette comptable.
Pour respecter les règles comptables…
Les terrains ne sont, par nature, susceptibles d'aucune diminution de valeur par l'effet du temps et on ne peut les amortir. Dès lors, seule la fraction du prix d'achat d'un immeuble afférent à la construction est susceptible d'être amortie.
Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
En théorie, une entreprise qui prend des participations dans d'autres sociétés ne peut pas amortir comptablement les titres qu'elle détient. Il est possible qu'au cours de la période de détention, l'entreprise dans laquelle votre société détient des titres perde de sa valeur.
S'il s'agit de produits périmés, il faut passer les pertes au compte du 603700 qui enregistre les variations de stock. L'idée étant que la charge ne reste pas dans le coût des marchandises vendues afin que la marge ne soit pas grevée de ce montant.
Le syndrome d'immobilisation est l'une des conséquences désastreuses du repos prolongé au lit et de l'inactivité. Le manque d'activité qui peut accompagner le vieillissement réduit, entre autres, l'endurance à l'effort et peut conduire à une perte d'autonomie.
On regroupe les immobilisations en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières. Ces dépenses ne sont pas déduites immédiatement du résultat de l'entreprise et font l'objet d'un amortissement en fonction de leur durée d'utilisation.
Comment comptabiliser le terrain ? Lorsqu'un ensemble immobilier est acheté, il convient d'identifier la fraction du prix d'achat correspondant à la valeur du terrain. Cette distinction est obligatoire puisqu'un terrain ne s'amortit pas en comptabilité, contrairement à une construction.
L'amortissement de l'achat d'une place de parking ou d'un garage doit être pris en compte pour estimer la rentabilité. Il faudra par exemple penser à mettre en relation le coût de l'emprunt éventuel, les frais d'entretien, charges, taxe foncière… et les revenus locatifs procurés par cet investissement.
En principe, toutes les immobilisations corporelles sont amortissables (exception faite des terrains et des œuvres d'art). En effet, une perte de valeur existe du fait de leur usage ou du temps qui passe.
Les travaux amortissables sont ceux dont la date de facturation est postérieure à la date de début d'activité de loueur meublé non professionnel. Il est très compliqué de justifier d'amortissements rétrospectifs antérieurs au début d'activité sauf si pour rénovation du bien en vue de l'activité de loueur meublé.
La durée d'amortissement d'ordinateur est encadrée par la loi, un ordinateur ou tout équipement informatique est amortissable sur 3 ans soit un taux d'amortissement de 33,33%. Il est donc considéré comme obsolète et donc amorti.