Des facteurs déclenchants Par ailleurs, plusieurs facteurs peuvent déclencher une crise d'asthme chez une personne asthmatique : l'air froid, les émotions fortes, certains médicaments anti-inflammatoires ou bêtabloquants (y compris ceux utilisés dans les collyres), ou encore l'exercice physique.
L'exercice physique, certains médicaments, le mauvais temps comme des orages ou une humidité élevée, respirer de l'air froid et sec, ainsi que certains aliments, certains additifs alimentaires et des parfums peuvent également déclencher une crise d'asthme.
Stress, facteur d'aggravation de l'asthme
Parfois, le stress s'installe dans la durée (stress chronique). Les causes en sont multiples (situation familiale difficile, surcharge de travail, etc.) Chez les personnes asthmatiques, le stress peut aggraver les symptômes de l'asthme et diminuer la qualité de vie.
Un apport élevé en matière grasse, la consommation de gras saturés et un faible apport en fibres ont tous été associés à une inflammation des voies respiratoires et à une aggravation de la fonction pulmonaire chez les patients asthmatiques.
L'étude australienne citée précédemment a également démontré qu'une consommation de vitamine C plus élevée avait un effet protecteur contre l'asthme. Les agrumes, le kiwi, la cerise, la papaye, la fraise et le melon regorgent de vitamine C.
Il n'y a pas de sport particulièrement recommandé lorsqu'on souffre d'asthme. La natation, même en piscine si l'eau n'est pas trop chlorée, est un sport intéressant. Le seul sport formellement interdit chez l'asthmatique est la plongée sous-marine avec bouteille.
Le stress aigu peut déclencher une crise d'asthme, en provoquant une contraction des muscles qui entourent les bronches. Le stress chronique perturbe la régulation de l'inflammation. L'asthme, peut être aggravé par une inflammation des bronches. Le stress peut également être causé par l'asthme.
Au cours de la vie, on estime que 10 à 12 % de la population a, a eu ou aura de l'asthme. S'il se développe le plus souvent durant l'enfance, l'asthme peut apparaître à tout âge de la vie. Chez les plus jeunes, les garçons sont plus souvent touchés que les filles, mais ce rapport s'inverse après la puberté.
L'inflammation des bronches que provoque l'asthme est le plus souvent soignée par la prise quotidienne de corticoïdes inhalés, c'est le traitement de fond . En cas d'exacerbation, l'inflammation très forte est traitée par des corticoïdes sous forme de comprimés.
Le traitement de l'asthme repose principalement sur un traitement de fond associant des anti-inflammatoires et des médicaments dilatant les bronches. Il s'agit de de corticoïdes administrés par inhalation, à prendre tous les jours, très souvent associés à des bronchodilatateurs à action longue durée.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Est-il dangereux de prendre de la Ventoline sans être asthmatique ? Si une personne ne souffrant pas de troubles respiratoires prend de la Ventoline, le médicament peut provoquer des effets secondaires indésirables tels qu'une accélération du rythme cardiaque, des tremblements et de la nervosité.
Il n'est pas possible de guérir l'asthme, mais il existe plusieurs traitements. Le traitement le plus courant consiste à utiliser un inhalateur, qui diffuse le médicament directement dans les poumons.
L'exposition à des allergènes, comme le pollen, les squames d'animaux, les moisissures, ou à des irritants peut augmenter les symptômes et provoquer une crise d'asthme chez les personnes souffrant d'asthme allergique.
Les crises d'asthme sont plus fréquentes la nuit et au petit matin : quintes de toux ou respiration sifflante au réveil et éventuellement, présence d'une sensation d'oppression au lever. Une crise d'asthme est de courte durée. La respiration redevient normale quand la crise est passée.
64 % des patients pour lesquels l'asthme était la cause initiale du décès étaient des femmes, et 91 % avaient plus de 55 ans.
La mesure du souffle pour diagnostiquer l'asthme
Plusieurs types d'explorations fonctionnelles respiratoires permettent de mesurer le souffle. Ils sont réalisés par un pneumologue ou un allergologue, à son cabinet ou dans un laboratoire spécialisé.
Certaines personnes asthmatiques obtiennent un résultat normal au test de spirométrie. Si c'est le cas, on pourra vous demander de passer un autre test pour confirmer le diagnostic d'asthme, par exemple un test de provocation à la méthacholine, ou une épreuve d'effort.
Non, l'asthme n'est pas une maladie psychosomatique comme on peut encore l'entendre.
La crise d'asthme est la manifestation principale de l'asthme. Elle est rapidement soulagée par la prise d'un traitement de secours, qui dilate les bronches. L'exacerbation est une crise qui dure et s'aggrave. En cas de crise d'asthme très intense, on parle d'asthme aigu grave.
Les personnes asthmatiques doivent éviter de dormir sur le dos et sur le ventre. Privilégiez la position sur le côté.
En altitude modérée (1500/2000m), la réduction de l'humidité et des polluants, la baisse de la densité de l'air devrait améliorer le fonctionnement respiratoire. Il s'y associe une diminution des phénomènes inflammatoires qui devrait profiter à ce malade.
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
Le chocolat est riche en histamine et en tyramine. Cependant des allergies respiratoires associées peuvent donner de l'asthme et des toux. Un bilan complet allergologique et respiratoire s'impose !