Écarts de salaire, temps partiel, discrimination à l'embauche, plafond de verre, sexisme en entreprise… Aujourd'hui encore, les inégalités entre les femmes et les hommes sont nombreuses dans le monde du travail.
Les limites de l'indicateur Un demi-siècle après la promulgation de la loi, les disparités salariales persistent. Une étude de l'INSEE réalisée en 2020 révèle que les femmes salariées du secteur privé gagnaient en moyenne 16,8 % de moins que leurs homologues masculins dans des fonctions identiques en 2017.
Les freins à la mixité dans l'organisation du travail se situent principalement à 2 niveaux : La répartition des métiers et des activités : lorsque femmes et hommes n'occupent pas les mêmes emplois ou n'ont pas les mêmes tâches.
Plafond de verre et inégalités de salaires entre hommes et femmes se cumulent : en France, selon l'INSEE, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire inférieur de 7 % à celui des hommes. Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
L'inconvénient rapporté de la mixité réside au niveau du regard de l'autre (18,2% des filles vs 10,1% des garçons) qui occasionne des situations dérangeantes, comme la gêne chez les filles et la déconcentration chez les garçons.
Veiller à un équilibre des promotions et augmentations accordées entre les femmes et les hommes ; Mettre en place une formation à la négociation salariale proposée aux femmes pour réduire les écarts de salaires femmes-hommes.
L'Islande est le pays le plus exemplaire en matière de parité homme-femme. Le pays est classé premier en matière d'intégration politique des femmes : c'est l'un des pays ayant le plus grand nombre de femmes à son assemblée législative.
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
Le sujet de l'égalité professionnelle entre les salariés femmes et hommes fait l'objet de dispositions légales. Cependant, l'égalité professionnelle est souvent réduite à l'égalité salariale, l'espérance de carrière, le temps partiel, sous l'angle de la discrimination directe et de l'emploi.
Malheureusement, la réalité n'est pas toujours conforme au droit et même en Europe, les femmes continuent d'être victimes de multiples discriminations. Le premier problème que rencontrent les femmes est la difficulté d'accès au marché de l'emploi. Le deuxième problème est celui de la disparité salariale.
En France, la réponse est oui ! Car aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes.
Si l'on veut faire progresser l'égalité entre hommes et femmes, il va falloir combler ces lacunes, et notamment le travail non rémunéré et sous-évalué accompli par les femmes, redistribuer les responsabilités d'assistance et garantir un salaire égal pour un travail de valeur égale.
La dimension commerciale de l'égalité entre les hommes et les femmes peut également comporter des avantages non financiers tels qu'une meilleure gouvernance, la cohésion et la créativité stimulée par la diversité sur le lieu de travail.
L'égalité des sexes, en plus d'être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d'un plein potentiel humain et d'un développement durable. De plus, il a été démontré que l'autonomisation des femmes stimule la productivité et la croissance économique.
Afin d'améliorer la mixité professionnelle, il est essentiel de les atteindre avant leur choix d'orientation et leur entrée sur le marché du travail. D'une part, en leur faisant découvrir les métiers et d'autre part, en faisant tomber, au plus tôt, les stéréotypes de genre liés à certains d'entre eux.
La non-mixité est conçue comme un moyen pour des personnes s'estimant subir des discriminations systémiques de partager des expériences communes et de s'exprimer librement dans un endroit où elles risquent moins d'être remises en cause par des personnes ne partageant pas cette caractéristique et où leur expérience ...
Pour favoriser la mixité sociale, les ménages en difficulté ne seront plus relogés dans les quartiers sensibles. Le gouvernement va demander aux préfets de ne plus attribuer de logements dans les quartiers prioritaires de la ville aux ménages les plus en difficulté, afin d'encourager la mixité sociale.
À ces écarts de salaires, s'ajoutent les inégalités de volume de travail (les femmes sont plus souvent à temps partiel, notamment). Selon le tableau de bord de l'Insee sur l'égalité femmes-hommes, en 2022, 26,5% des femmes sont en temps partiel contre 8,4% des hommes.
L'inégalité menace le développement social et économique à long terme, porte atteinte à la réduction de la pauvreté et détruit le sentiment d'accomplissement et d'estime de soi des personnes. Cette situation peut à son tour favoriser la criminalité, les maladies et la dégradation de l'environnement.