Collatéralement, les troubles de l'audition peuvent causer une souffrance psychologique, générer fatigue, agacement, nervosité, stress, avoir des effets négatifs sur la vie sociale et professionnelle. Certaines études font un lien entre déficience auditive, retrait social, isolement et dépression.
L'écoute de la musique peut engendrer une légère sudation et une modification des rythmes respiratoire et cardiaque, un phénomène physiologiquement comparable à l'orgasme. Tout comme la nourriture, le sexe ou les drogues, la musique sollicite le circuit de la récompense dans le cerveau de l'auditeur.
La musique peut chasser la mauvaise humeur ou pallier une déprime passagère. Le plaisir intense ressenti en écoutant un morceau agit sur notre cerveau par la sécrétion de la dopamine, hormone du bonheur qui régule les émotions négatives et nous rend joyeux.
Source de plaisir, la musique agit sur le système de récompense du cerveau et stimule la libération de dopamine qui, à son tour, active la sécrétion d'endorphines procurant une sensation de bien-être. Ce faisant, elle réduit aussi le stress et l'anxiété.
Il nous semble que la musique peut avoir 4 principales fonctions : accompagner, évoquer, provoquer, structurer le temps/orienter dans le temps. L'utilisation d'une même musique peut cumuler plusieurs de ces fonctions.
La musique déclenche des émotions modulées par divers paramètres, tel le tempo ou le mode, majeur ou mineur. L'étude de ces paramètres indique que l'on peut distinguer l'impact psychologique de la musique qui suscite colère, joie, tristesse ou apaisement.
A noter également que si la musique peut booster votre bonne humeur, elle peut également pour les personnes à forte sensibilité et à tendance mélancolique provoquer l'inverse, surtout quand celle écoutée est plutôt triste ou qu'elle peut vous mettre également dans d'autres états négatifs.
Ils ont observé chez les musiciens une plus forte concentration de neurones dans l'hippocampe, région des processus mnésiques. « Ce résultat confirme que la pratique de la musique stimule les circuits neuronaux de la mémoire et suggère qu'elle permettrait de contrer efficacement les effets du vieillissement cérébral.
Réduire son anxiété, diminuer sa tension artérielle et sa fréquence cardiaque : la musique adoucit les mœurs et le stress. Selon plusieurs études réalisées en laboratoire et en situation réelle, avant une opération par exemple, l'impact de la musique pourrait être plus fort que celui d'un anxiolytique.
La musique influence notre humeur
Si l'on écoute une musique que l'on apprécie, notre cerveau va libérer le neurotransmetteur de la dopamine, qui procure une sensation de plaisir et permettra de réduire le stress et l'anxiété.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Ecouter de la musique est une véritable source de plaisir. C'est une activité simple, mais qui permet de booster la libération de la dopamine, l'hormone du bonheur et du bien-être. Quand vous avez le moral à zéro ou en cas de tristesse, il suffit d'écouter une belle chanson pour retrouver la bonne humeur.
La musique fait réagir les hémisphères du cerveau avec un effet direct sur le corps. Au contact d'une musique douce ou classique, le rythme cardiaque ralentit, la tension artérielle diminue, tout comme les niveaux d'hormone du stress. La respiration devient plus profonde et régulière.
En réalité, les chercheurs ont repéré trois fonctions principales: la musique stabilise l'humeur, elle aide à mieux se comprendre et, dans une moindre mesure, elle stimule les liens sociaux.
La musique est un excellent allié dans le traitement des maladies mentales. En raison de son effet relaxant, il aide à réduire le niveau de cortisol, une hormone du stress. D'autre part, il stimule la libération d'endorphines qui ont des effets sédatifs et analgésiques.
Les émotions musicales sont reconnues instantanément, aussi vite qu'un signal de danger. Ainsi, la musique a une valeur adaptative : elle favorise notamment la cohésion sociale. La musique est la langue des émotions.
La musique favorise les relations au-delà des mots. Elle est intergénérationnelle et son action est multiple. Source d'expériences corporelles, sensorielles, sociales car son plaisir peut être partagé avec ses proches, elle marque les étapes de la vie émotionnelle et contribue à l'identité d'une personne.
La musique ne possède pas un sens mais plutôt une tonalité affective, elle relève de l'expression plus que de la signification, elle correspond au moment subjectif de la communication tandis que le langage en serait le moment objectif. La musique pourrait ainsi être qualifiée de « Vecteur d'émotions et d'impressions ».
La musique, c'est toute activité culturelle dont le but est de joindre sons et silences. Rythme, hauteur, timbre, nuances… plusieurs ingrédients permettent de valoriser l'art musical qui s'érige d'ores et déjà en tant qu'un modèle de poésie à part entière.
mélomane adj. et n. Qui aime la musique, en particulier la musique classique.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Selon une étude de l'université de Cambridge, les musiques instrumentales sont celles qui augmentent le plus notre concentration et notre productivité. A l'inverse, les musiques qui contiennent des paroles sont généralement celles qui nous distraient le plus.