La lutte biologique favorise donc la biodiversité. In fine, elle a potentiellement des effets positifs sur la santé humaine en permettant de réduire l'usage des pesticides.
Contre les ravageurs, d'autres techniques s'apparentent à la lutte biologique : la lutte autocide, qui consiste à lâcher des mâles stériles afin d'enrayer une attaque, l'utilisation de phéromones sexuelles pour piéger les mâles ou les désorienter, ou encore l'utilisation de plantes compagnes pour repousser certains ...
La lutte biologique met en jeu l'élevage en masse et le lâcher d'ennemis naturels tels que des parasitoïdes ou des prédateurs afin de lutter contre les insectes nuisibles d'une manière respectueuse de l'environnement.
La lutte intégrée, appelée également protection intégrée, combine un ensemble de traitements visant à diminuer les dégâts que peuvent faire les bio-agresseurs sur les végétaux. La lutte intégrée, très étudiée dans le cadre de l'agro-écologie, peut facilement être mise en œuvre au jardin.
La lutte biologique classique consiste en l'introduction d'espèces exotiques capable de réguler à long terme les populations d'un ravageur. La population d'un ravageur peut augmenter à la suite de la disparition de ses ennemis après utilisation massive de pesticides.
La lutte mécanique
Les moyens de lutte mécaniques sont nombreux. Citons simplement la fauche, l'arrachage, le pâturage (bien réalisé et dans de bonnes conditions), le roulage, le hersage, l'eau chaude... sans oublier les techniques de travail du sol au cours de la rotation.
Le Bacillus thuringiensis var. israelensis (Bti) est devenu en quelques années le « fer de lance » des opérations de lutte contre les moustiques. Le Bti fabrique des toxines dont l'ingestion est fatale pour les larves – surtout pour celles du genre Aedes – tout en restant inoffensive pour l'homme et la faune non cible.
Favoriser les ennemis naturels par exemple grâce à la climatisation, aux plantes refuges, aux endroits de nidification ou aux abris. 2/3.1. Disposer de l'information relative aux principales maladies, mauvaises herbes et organismes nuisibles et utiles pour ses cultures.
Les agriculteurs biologiques peuvent lutter contre les ravageurs en fournissant un habitat propice aux organismes utiles, en utilisant des cultures pièges, en libérant des agents de biocontrôle ou en appliquant des biopesticides (pesticides fabriqués à partir de sources naturelles, comme des micro-organismes, des ...
Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses solutions naturelles pour lutter contre ces parasites issus de la nature. Depuis plus de trente ans, Biobest, pionnier mondial de la production de bourdons, est l'une des principales entreprises dans le domaine de la protection naturelle et intégrée des cultures.
1La lutte biologique, précisément par utilisation de micro-organismes entomopathogènes est une alternative très prometteuse pour assurer une protection phytosanitaire performante de par l'ubiquité naturelle des agents microbiologiques dans les écosystèmes, leur grande variété, leur dissémination facile, leur ...
Les modes de destruction mécanique des adventices sont divers : arrachage, sectionnement des racines, enfouissement des parties végétatives, etc. Le désherbage mécanique peut aussi concerner l'ensemble de la surface ou être limité aux rangs ou inter-rangs (cultures annuelles en lignes, cultures pérennes).
-Ils provoquent des plaies sur la peau de l'homme. -Ils augmentent le taux de mortalité des nouveaux nés en Afrique. -Ils provoquent la destruction des champs. -Ils provoquent la diminution des bras valides.
Méthode de lutte visant à soigner une plante déjà malade ou attaquée par un ravageur.
La protection des plantes peut être assurée par une lutte chimique aveugle qui consiste à répandre des pesticides (insecticides, acaricides, fongicides, herbicides, etc.) souvent à forte dose et sans se soucier du niveau des populations des organismes nuisibles (ravageurs, pathogènes et les mauvaises herbes).
Elle consiste en l'élevage de masse d'insectes – modifiés génétiquement ou non −, dont les mâles sont ensuite relâchés afin, soit qu'ils stéri- lisent les femelles, soit qu'ils leur transfèrent des mutations létales ou qui altéreront leur capacité à transmettre une maladie.
Utiliser des traitements préventifs et curatifs
Le purin de prêle, décoction d'ail, de raifort ou de fenouil ont des propriétés fongicides. Par ailleurs, les algues et poudres de roche renforcent les défenses immunitaires de la plante. Utilisées en complément des traitements, elles améliorent leur efficacité.
La lutte mécanique désigne l'enlèvement physique des mauvaises herbes ou l'installation de barrières qui les empêchent de pousser.
Dans certains cas, on utilise aussi des poissons. Une forme particulière de la lutte biologique est la lutte autocide : on fait appel à des mâles stériles, qui, libérés en très grand nombre, font concurrence aux mâles sauvages et limitent ainsi très efficacement la descendance des femelles.
Savon noir : en pulvérisation de contact, directement sur les pucerons à 20% de dilution. Préparation de plantes contre les insectes : tels que le purin d'ortie, de fougère et d'ail. Nichoir à mésanges : placez dès l'automne des nichoirs dans votre jardin.