Ils sont considérés comme des sources d'énergie non renouvelable, parce qu'une fois que leur réserve est épuisée, nous ne pouvons pas la reconstituer. L'un des principaux avantages des biocarburants est que leur utilisation réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Les points négatifs :
Un coût d'installation important. La non compatibilité de certains véhicules. Le vide juridique sur la garantie des constructeurs. La difficulté de trouver des stations-services E85 malgré leurs nombres en constante augmentation.
des biocarburants. Déforestation, pollution des eaux et appauvrissement des sols : quatre ONG lancent une campagne de sensibilisation sur les conséquences du recours massif aux carburants verts.
Parce qu'ils font concurrence à l'agriculture alimentaire, ces biocarburants de première génération ne peuvent pas être produits en grande quantité : la culture des matières premières réduirait celles à destination de l'alimentation, tandis qu'une production intensive pourrait impacter l'environnement.
L'augmentation massive de la demande en biocarburants pourrait conduire à la déforestation de 7 millions d'hectares supplémentaires, selon le rapport.
Biocarburants de deuxième génération
Pour l'éthanol par exemple, une voie privilégiée est la biomasse lignocellulosique, soit le bois ou la paille. Elle permet de n'utiliser que les parties non comestibles des plantes mais aussi une valorisation des déchets agricoles.
Les “biocarburants” sont des carburants produits à partir de matières organiques, à la différence des carburants fossiles (dérivés du pétrole par exemple). Le préfixe “bio” faisant référence à la biomasse, le terme “biocarburant” peut laisser croire que ces carburants seraient “bio” ou “écologiques”.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
? Quels sont les différents types de biocarburants ? Il existe deux grandes filières de biocarburants : La filière bioessence, destinée comme son nom l'indique aux véhicules essence. La filière biogazole, ou biodiesel, destinée aux véhicules diesel.
Ce nouveau bioéthanol entièrement issu de l'économie circulaire et ne contenant aucune goutte de pétrole est produit sur une base de bioéthanol tirée principalement de résidus vinicoles, au travers d'un processus de fermentation, de distillation puis de déshydratation de lies de vin et de marc de raisin.
Les principaux pays producteurs sont les États-Unis (37,9 % du total mondial), le Brésil (24,1 %) et l'Indonésie (6,7 %). La consommation mondiale de biocarburants a atteint 58,8 Mtep en 2011 (41,6 Mtep de bioéthanol et 17,2 Mtep de biodiesel), soit 3,1 % de la consommation mondiale des transports routiers.
Les biocarburants ont l'avantage de pouvoir être utilisés seuls dans certaines circonstances ou encore mélangés avec de l'essence ou du carburant diesel. Les États-Unis et le Brésil sont de loin les plus importants producteurs de biocarburants au monde et représentent plus de 60 % de la production mondiale.
Les sucres (glucose ou saccharose) contenus dans les plantes sucrières (betterave à sucre, canne à sucre) et les plantes amylacées (céréales comme le blé ou le maïs) sont transformés en alcool par un procédé de fermentation industrielle. L'alcool est ensuite distillé et déshydraté pour obtenir du bioéthanol.
Une étude commandée par la Commission européenne leur fait le même reproche. Le litre de biodiesel issu du colza représenterait 1,2 fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que le litre de diesel ; celui de soja, 2 fois plus d'émissions ; et celui d'huile de palme, 3 fois plus.
L'intensification des systèmes de production agricole pour les matières premières servant aux biocarburants et la conversion des terres arables existantes et nouvelles auront une incidence sur l'environnement, au-delà de leur impact sur les émissions de gaz à effet de serre.
Matières particulaires, oxydes d'azote, composés organiques volatils, benzène, métaux et dioxyde de soufre sont autant de polluants causés par la combustion de carburants. Plusieurs de ces polluants contribuent à la formation du smog.
Le bioéthanol est un carburant plus sec et moins lubrifiant
De plus, comme nous l'expliquions au début de l'article, la majorité des moteurs d'après les années 2000 sont traités pour rouler à l'E85. Donc ce carburant ne détériore en rien les pièces mécaniques et le moteur de votre véhicule.
Les risques de fuite qu'implique l'éthanol
En plus d'être corrosif pour vos injecteurs, l'éthanol est susceptible de provoquer des fuites de carburant. En effet, la corrosion accélérée des injecteurs implique une perte d'étanchéité qui peut conduire à des fuites de carburant.
Les avantages économiques sont-ils concrets ? Oui, assurent les adeptes du E85. « Pour un kilométrage annuel de 13.000 km, c'est plus de 600 euros d'économies chaque année en faisant le choix du Superéthanol-E85 », affirme La collective. Et ce, malgré un écart de consommation par rapport au SP95-E10 de l'ordre de 25 %.
Ce carburant émet 50 % de CO2 de moins, et 90 % de particules fines de moins, que son concurrent l'essence SP95.
Le GPL ou Gaz de Pétrole Liquéfié et le GNV, Gaz Naturel Véhicule, sont des carburants qui rejettent très peu d'oxyde d'azote et pas de particules polluantes. Ils ne produisent que très peu de produits polluants.
Son prix a principalement augmenté car il contient entre 15 et 40% de Sans Plomb.
La raison pour laquelle l'hydrogène est inefficace est due au processus de transfert d'énergie nécessaire pour alimenter une voiture. C'est ce qu'on appelle parfois la transition du vecteur énergétique.