Les armoiries papales consistent traditionnellement en une tiare papale (une mitre depuis Benoît XVI) placée au sommet de l'écu. Les clefs de
La tiare pontificale, appelée aussi le trirègne (en latin tiara ou triregnum), est la triple couronne des papes, à caractère non liturgique (contrairement à la mitre papale), mais doctrinal car la tiare symbolise le pouvoir pétrinien donné par Jésus-Christ à saint Pierre.
Le pape porte une mosette de velours rouge bordée d'hermine blanche en hiver, de soie blanche bordée d'hermine pendant le temps pascal ou de soie rouge, en été. La mosette des cardinaux est rouge, celle des évêques violette doublée et filetée de cramoisi.
La férule papale ou férule pontificale est un bâton liturgique (surmonté, ou non, d'une croix) utilisé par le pape. Elle se différencie de la crosse épiscopale des évêques.
Le privilège du blanc (en italien : privilegio del bianco) est une prérogative particulière utilisée par les reines, princesses et duchesses catholiques lors de leurs audiences avec le pape, au cours desquelles elles sont autorisées à porter vêtements et mantilles blancs, habituellement réservés au souverain pontife.
Calotte blanche pour le pape
Hors liturgie, le souverain pontife habille son crâne d'une calotte blanche. Le blanc est la couleur officielle des papes depuis Saint-Pie V, pape au XVIe siècle qui l'avait choisie pour signifier son appartenance à l'ordre des dominicains. Avant, c'était le rouge.
On se demande rarement qui habille le pape. Pourtant ce créateur de vêtements sacrés est un artiste italien incroyable, un brin chaman. Peintre, organiste, directeur artistique, parfumeur, photographe et graphiste, Filippo Sorcinelli est un personnage hors norme à la renommée internationale et à l'aura mystérieuse.
La mitre est portée par les évêques, les archimandrites, et certains prêtres qui en ont le droit, les mitrophores.
Les parements ou parements liturgiques ou la paramentique (néologisme créé du latin parare, « préparer, apprêter » et le suffixe fonctionnel -mentum suivi de la terminaison -icus adjectivale), sont l'ensemble des vêtements, coiffes, tentures et ornements utilisés dans les liturgies chrétiennes.
VATICAN. Lorenzo, neveu de Gammarelli, ajuste l'un des trois vêtements pontificaux dans la vitrine de la boutique familiale à Rome. Les trois versions – petite, moyenne et grande – sont exposées depuis lundi matin dans la vitrine à la discrète enseigne «Gammarelli», installée Via Santa Chiara, à deux pas du Panthéon.
Elle est blanche pour le pape et les chanoines réguliers, rouge pour les cardinaux, violette doublée et filetée de cramoisi pour les évêques et les prélats de rang supérieur, et généralement noire pour les prêtres et les autres clercs.
L'aube est une tunique longue allant jusqu'aux pieds et de couleur blanche, à manches étroites, serrée à la taille par un cordon. Elle est portée par tous les clercs, de l'évêque à l'acolyte comme habit liturgique.
La bure est un tissu de laine assez grossier. Cette étoffe sert de base à la confection de vêtements religieux, en particulier les frocs de moine.
Traditionnellement, le mot « tiare » fait référence à une couronne de forme haute, souvent de forme cylindrique, rétrécie vers son sommet, faite de tissu ou de cuir et richement ornementée. Elle était portée par les rois et les empereurs chez quelques anciens peuples de Mésopotamie.
Crosse d'Evêque. Bâton surmonté de deux figurines de serpents symbolisant la sagesse et la prudence, le bâton pastoral fait partie de la tenue d'un évêque.
Coiffe réservée aux évêques dans la religion chrétienne. Il porte la mitre durant les cérémonies officielles. Il existe trois types différents de mitres.
L'étole, dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec στολη (stolē), est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane, et un ornement liturgique de l'évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l'insigne par excellence de la prêtrise.
La calotte est une coiffe ronde, portée par les ecclésiastiques dans la liturgie catholique. Elle est également en usage chez les Anglicans. Chez les catholiques, on la nomme parfois de son italien zucchetto (/dzukˈketto/).
le violet pour les temps de préparation et de repentance, le noir pour le deuil.
Les titres pontificaux sont des appellations données au pape, qui expriment divers aspects de sa place et de son rôle dans la vie de l'Église catholique romaine. Ils sont tous liés au plus ancien et principal qui est celui d'évêque de Rome.
Le pallium est un ornement liturgique catholique consistant en une bande d'étoffe de laine blanche dont le port, sur la chasuble, est réservé au pape, aux primats, aux archevêques métropolitains et à quelques rares évêques, pendant la célébration de la messe.
Pour les cardinaux, la couleur pourpre est fondamentale, car elle leur permet de s'approcher symboliquement du pape, qui ne porte exclusivement que deux couleurs : le blanc (soutane et calotte) et le rouge (mosette et chaussures).
Sous le vêtement le corps libère sa propre chaleur. Le blanc va par conséquent renvoyer les ondes de la chaleur du corps vers l'intérieur, alors qu'une couleur noire les aurait absorbées. Mais si les bédouins eux-mêmes sont souvent habillés en couleur sombre cela est dû à « l'effet ventilation » lié à la transpiration.
La bénédictine porte une robe noire à larges manches, une tunique sous la robe, un scapulaire noir, une guimpe blanche, un bandeau blanc et un voile noir. Au chœur, la religieuse bénédictine porte la coule monastique noire mais sans capuchon.