Agression physique, animal maléfique, catastrophe naturelle… Les cauchemars, qui concernent chaque adulte au moins une fois par mois, sont multiples. Mais certains thèmes reviendraient plus souvent que d'autres, comme le souligne une étude canadienne sur le sujet. Et soudain, le sursaut.
“Un mauvais rêve, c'est un rêve au cours duquel, on ressent une émotion désagréable comme de la peur, de la colère, etc. Un cauchemar, c'est un mauvais rêve où l'émotion négative est tellement intense qu'elle va nous réveiller”. Le Dr Jean-Baptiste Maranci est spécialiste du sommeil.
Bien que les cauchemars surviennent surtout chez les enfants de 3 à 6 ans, il y a aussi des adultes qui en dorment mal. Les causes possibles sont le stress, la contrainte, les médicaments, la fièvre, la grossesse ou les traumatismes... Il en résulte que le lendemain on est fatigué pendant toute la journée.
Les 5 pires cauchemars
Forces maléfiques 22 % (esprits, fantômes, vampires, etc.) Désastre ou calamité 12 % (guerre, tornade, fin du monde, etc.) Échec ou impuissance 6 % (incapacité d'atteindre un but, être en retard, etc.)
Le sucre et le chocolat pointés du doigt
Ils pourraient provoquer des mauvais rêves en raison de leur composition nutritionnelle. Les amateurs de junk food ont aussi du souci à se faire puisque les aliments gras, difficiles à digérer, nuisent à la qualité du sommeil.
Les cauchemars servent donc à duper notre cerveau émotionnel, en réécrivant les souvenirs de nos peurs les plus perturbantes pour les neutraliser : C'est donc le moyen qu'à trouver notre cerveau pour se débarrasser de nos peurs.
La signification des rêves est liée à des croyances et à des théories reprises par la psychanalyse. Ces rêves nocturnes peuvent impressionner du fait de leur mise en scène imaginaire par rapport à la vie réelle.
Se souvenir des ses rêves serait le signe d'un mauvais sommeil qui n'est pas réparateur et faire plus plus d'un cauchemar par semaine serait le signe d'un trouble anxieux.
C'est dans le dernier cycle du sommeil, appelé « paradoxal », que se produisent les rêves. « Ces messages venant de notre inconscient s'expriment par symboles, explique Simone Berno, psychothérapeute (1). Ils sont en étroite relation avec notre actualité et révèlent nos désirs, nos frustrations. »
Mémorisateurs forts : un sommeil plus léger
Or, plus on se réveille dans la nuit, plus on est à même d'être coupé "en cours de rêve", donc de s'en souvenir : Depuis les années 1970, il est établi que le cerveau ne peut stocker aucune nouvelle information dans la mémoire à long terme pendant le sommeil.
La technique consiste à prendre le contrôle de son rêve au moment même où celui-ci a lieu. “Entre 2 et 5% de la population le font spontanément, mais on peut apprendre à le faire” explique Joseph De Koninck, Spécialiste des rêves à l'Université d'Ottawa (Canada).
Ils sont probablement liés à un état de stress chronique ou post-traumatique, à une surcharge émotive ou à un problème non résolu comme le fait de ne pas parvenir à s'affirmer au travail. Le thérapeute pourra alors apprendre au patient à gérer ses angoisses et ses frustrations.
Tomber (53,5%)
Il est le rêve le plus commun. Le fait de tomber reflète un sentiment d'infériorité ou d'insécurité dans votre vie. Un gros projet vous attend, un examen que vous avez peur de réussir ? Les explications peuvent être nombreuses.
Ainsi, selon les époques, le rêve prend une connotation et un sens différents. Dans les civilisations anciennes et primitives, il a une fonction divinatoire qui permet à l'homme d'être en contact avec Dieu. Le rêve, message divin, est utilisé pour prendre des décisions importantes pour l'individu ou pour la communauté.
Il faut d'abord un retour au calme qui favorise l'endormissement. Il est important de rationaliser le cauchemar et de revenir dans le monde réel. Vous pouvez allumer votre lampe et boire un peu d'eau. Vous avez la possibilité de vous relaxer un peu pour aider l'esprit et le corps.
" À raison de 15 à 20 minutes de sommeil paradoxal par cycle et de 4 à 5 cycles par nuit, on estime qu'un individu rêve en moyenne 100 minutes soit 1 heure 40 minutes chaque nuit.
ONIROPHRÉNIE, , subst. fém.
Il est également vrai que même en posant le regard sur un objet, ce dernier pourra revêtir une autre apparence la prochaine fois qu'il apparaîtra dans notre champ de vision. C'est une réalité : la plupart du temps, les rêves n'offrent pas la possibilité de lire et même d'écrire.
Un rêve prémonitoire va-t-il forcément se réaliser tel quel ? « Si c'est un rêve prémonitoire , ça prédit un avenir », explique notre experte. Donc, oui, il va se réaliser. Seulement, le songe peut parfois devenir réalité un peu différemment que comme on l'a rêvé dans notre sommeil.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
C'est ce qu'explique Julie Lambert, experte certifiée en sommeil chez Happy Sleepy Head. Selon l'experte, « les motoneurones sont responsables des contractions musculaires. Puisque le pharynx et la langue qui sont utilisés pour crier sont aussi des muscles, nous ne pouvons donc pas crier quand nous sommes endormis.
En effet, un neurotransmetteur, la glycine, bloque les motoneurones spinaux, responsables du mouvement. Nous avons beau rêver que nous faisons du vélo, nous ne pédalons pas dans notre lit, sauf troubles du sommeil ! Durant le sommeil lent léger, l'activité cérébrale ralentit.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Notre "esprit critique" serait ainsi "désactivé" pendant le sommeil, ce qui signifie que nous croyons tout ce que nous voyons dans nos rêves. Par conséquent, notre corps libère des "hormones de stress telles que l'adrénaline et le cortisol'', qui nous réveillent simplement.