L'érosion, principale menace pesant sur les sols, affecte environ 20% du territoire métropolitain. Elle dégrade les couches superficielles du sol, sous l'effet des précipitations. L'érosion peut prendre des tournures catastrophiques : près de 18 000 coulées boueuses ont été enregistrées entre 1985 et 2000.
Le sol est de plus en plus menacé par de multiples dégradations physiques, chimiques et biologiques. Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation…
Le rapport porte sur les dix principales menaces aux fonctions des sols: érosion, perte de carbone organique, perte de nutriments, acidification, pollution, engorgement, tassement, imperméabilisation, salinisation et perte de biodiversité.
Les activités industrielles telles que les activités minières, la fonte, la fabrication, les ordures ménagères, les déchets communaux, le bétail, les pesticides, les herbicides, les engrais utilisés dans l'agriculture, les émanations des moyens de transport, les produits dérivés du pétrole qui sont relâchés dans l' ...
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
L'agriculture peut aussi agresser le sol en provoquant son tassement par le passage d'engins de plus en plus lourds. Le sol compacté ne laisse passer ni l'eau, ni l'air et la faune des recycleurs du sol (par exemple, les vers de terre) diminue.
Ils permettent l'infiltration de l'eau, contribuent au stockage de l'eau et emmagasinent les éléments nutritifs pour les plantes. Ils résistent au compactage et offrent un environnement radiculaire sain et aéré.
Sites et sols pollués : des sources de pollution multiples
Les deux catégories de polluants les plus fréquemment identifiées dans les sols ou les nappes sont les métaux et métalloïdes (moins d'un quart de l'ensemble des pollutions des sols) et les hydrocarbures (moins d'un tiers).
La pollution des sols provoque une réaction en chaîne. Elle altère la biodiversité des sols, réduit la matière organique du sol et la capacité des sols à agir comme un filtre. Elle contamine l'eau stockée dans les sols et les eaux souterraines, et provoque un déséquilibre des éléments nutritifs présents dans les sols.
Les activités humaines fragilisent le sol : appauvrissement de la biodiversité, destruction de la matière organique, contamination, imperméabilisation, érosion, tassement, salinisation etc.
Le compactage du sol, l'appauvrissement du sol en matière organique, la dégradation de la structure du sol, un mauvais drainage interne, des problèmes de salinisation et d'acidification du sol sont d'autres causes de détérioration du sol qui en accélèrent l'érosion.
Désertification et urbanisation
Les principales causes sont l'abus d'engrais et la déforestation qui entraînent l'érosion des sols, mais aussi l'urbanisation massive des terres cultivables. Les pénuries d'eau dans certains pays sont aussi à l'origine de la disparition des terres.
La fertilité des sols peut être encore améliorée non seulement par l'introduction de cultures de couverture, qui ajoutent de la matière organique au sol, ce qui améliore sa structure ainsi que son état et sa fertilité, mais aussi, d'une part, par l'apport d'engrais verts ou de cultures de légumineuses, lesquelles ...
Déchets, le détenteur responsable
L'article L. 541-2 du code de l'environnement dispose que tout producteur ou détenteur de déchets est responsable de la gestion de ces déchets jusqu'à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers.
En période de sécheresse, un sol sain et bien aéré a pu stocker cette l'eau et permet alors de mieux supporter les évènements arides. De plus, ces sols stockent le carbone responsable de ces dérèglements. En effet, en décomposant la matière organique, un sol sain capture le carbone des végétaux.
Le sol résulte de l'union de la matière minérale provenant de la roche mère décomposée en argiles et de la matière organique fraîche provenant des débris organiques décomposée en humus. La croissance et l'évolution des sols se fait à des vitesses variables selon les zones climatiques.
La pollution agricole
Seulement, entre les engrais et le fumier dont la production a augmenté de 66 % en moins de 60 ans avec la multiplication des élevages, les taux d'azote dans la terre ont atteint des seuils critiques. À ce stade, cela modifie l'acidité des sols et le type de plantes capables de s'y développer.
La dégradation peut être de trois formes : physique chimique ou biologique. Elle contribue à l'affaiblissement de la structure du sol induisant l'encroûtement, la compaction, et l'érosion. L'encroûtement est le résultat de la réorganisation des particules de la surface du sol, sous l'effet du vent ou de la pluie.
Car nos rejets atmosphériques accentuent l'effet de serre naturel, qui contribue à chauffer notre planète. Pour cela, il faut notamment veiller à limiter notre consommation d'énergie. Veiller à ne pas détériorer le climat, c'est préserver l'équilibre fragile de la Terre et donc l'avenir de l'humanité.
La protection quantitative des sols est réglée par les dispo- sitions légales en matière d'aménagement du territoire (utilisation mesurée du sol), notamment pour le dimensionnement des zones à bâtir et la garantie des surfaces d'assolement, et par la législation forestière.