Les mendiants sont 4 différents types de fruits secs : les amandes, les figues, les noisettes ou noix, les raisins secs. Le nougat : on en trouve trois sortes différentes, un blanc pour représenter le bien, un noir pour représenter le mal et un rouge.
Il convient d'ailleurs qu'à Marseille le rituel des fêtes calendales est resté vivace à travers le gros souper et ses desserts qu'il énumère. Il y a figues sèches, raisins, amandes, noix, poires, oranges, châtaignes, nougat et vin cuit.
L'origine de cette tradition gourmande
Les noix ou noisettes représentent l'ordre des Augustins, les amandes celui du Carmel, les figues séchées celui des Franciscains, et enfin, lesraisins secs symbolisent l'ordre des Dominicains. Le nougat noir et le nougat blanc représentent les pénitents.
Côté fruits frais, le raisin blanc, le melon de Noël, les pommes et les poires d'hiver ainsi que les prunes sont très appréciés. A l'époque, les dernières variétés de raisin et de melon étaient conservées au grenier.
Les treize desserts sont dégustés au retour de la messe. Ils resteront sur la table pendant les 3 jours suivant, jusqu'au 27 Décembre.
À cette époque, proposer de nombreux desserts pour Noël était signe d'abondance pour les familles. Mais la mention de 13 desserts exactement, n'arrive que plus tard, au début du XXe siècle. On associe alors le 13 aux 12 apôtres autour de Jésus lors du repas de la Cène.
Les nougats, le blanc et le noir, seraient le symbole du bien et du mal, ou bien représenteraient les Rois Mages, selon les sources.
Les 13 desserts sont souvent présentés sur un grand plat et restent sur la table durant les 3 jours après Noël. C'est une tradition qui met en avant le partage et qui symbolise aussi le sacrifice du Christ.
Cette coutume devait à la fois rappeler que Jésus était né dans le froid d'une étable et n'avait rien pour se chauffer, et également porter bonheur. Mettre une bûche au feu le soir de Noël permettait alors d'espérer de bonnes récoltes pour l'année à venir.
Si vous êtes à Paris, je vous conseille d'aller à la Boutique du Roy René, car on y trouve plein de petits cadeaux élégants et gourmands à tous les prix. Elle est dans le XVIIème, au 8 de la rue de Lévis, rue commerçante et chaleureuse, un peu comme un marché permanent...
Mais le Nougat de Montélimar, c'est la référence mondiale en terme de nougat. Pas n'importe quel nougat ne peut en effet avoir cette appellation.
En effet, ce bourg partage avec son voisin Alicante le savoir-faire du turrón (« touron » en français), un nougat présenté sous forme de tablettes rectangulaires ou rondes.
En réalité, les premières recettes de nougat blanc proviennent d'un livre arabe de Bagdad du Xème siècle. Le nougat s'appelle alors nãtif. L'une de ces recettes indique que le nãtif est originaire d'Harran, une ville située entre Urfa au sud de la Turquie actuelle et Alep en Syrie actuelle.
Néanmoins, le cadeau de Noël reste un geste symbolique. On offre principalement des bonbons, des chocolats et des oranges donc. L'orange devient « le symbole du soleil en plein milieu de l'hiver compare l'historien. L'orange c'est dire nous aussi : on a notre moment de richesse ».
Ces desserts sont proposés aux convives le 24 décembre et savourés au retour de la messe de minuit. Ils doivent ensuite rester sur la table durant trois jours jusqu'au 27 décembre. Tous les convives doivent y goûter et chacun pioche dans les plats où sont disposés les aliments.
C'est le meilleur nougat du monde ! Ce sont les médias qui le disent et pas plus tard que la semaine dernière encore.
Un bon nougat sera long en bouche et présentera différentes facettes entre la croque, la mâche, l'avalement et la rétro-olfaction. Les arômes de miel et de fruits secs, révélés par le sucre, ne doivent pas être masqués par quelque arôme que ce soit.
Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre, l'épicéa fut celui du 24 décembre. Pour le rite païen du solstice d'hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé.
La bûche de Noël est un gâteau terminant le repas de Noël en France, en Belgique, en Suisse, au Québec, au Nouveau-Brunswick, au Vietnam, au Liban, et généralement dans les pays francophones. Cette tradition culinaire reproduit un autre rite lié à la célébration du solstice d'hiver.
La dinde remplaça l'oie au menu de Noël, car elle représentait un volatile exotique qui, du fait de sa rareté, était dégusté en temps de grandes fêtes. La première dinde servie lors d'un repas en France aurait eu lieu lors du banquet de noces de Charles IX en 1570.
Le chapon, poulet castré, sera lui parfait si la majorité d'entre-vous consomment principalement le blanc car il est chez lui particulièrement développé, moelleux et tendre. Amateur de saveurs plus marquée, optez pour l'Oie car sa chair a un petit goût de gibier très appréciable.