La mairie peut exercer son droit de préemption pour réaliser un aménagement urbain d'intérêt général : la création de logements sociaux, la construction d'équipements collectifs ou une opération de renouvellement urbain par exemple.
Le propriétaire d'un bien situé dans une zone définie par une collectivité (commune ou établissement public de coopération intercommunale) en vue de la réalisation d'opérations d'aménagement urbain doit, en priorité, proposer la vente du bien à cette collectivité. C'est ce que l'on appelle le droit de préemption.
La demande d'annulation doit être faite dans un délai de 5 ans à partir de la date d'acquisition du bien par la mairie. En tant qu'ancien propriétaire du logement ou personne qui aviez l'intention d'acheter le bien préempté, vous pouvez faire un recours auprès du tribunal administratif.
Le droit de préemption du locataire, prévu à l'article 15 de la loi du 22.6.82, en cas de congé pour vente, ne s'applique pas lorsque la vente intervient entre parents jusqu'au troisième degré inclus.
Au moment de la vente, votre notaire doit s'assurer de l'existence d'un éventuel droit de préemption de la mairie. S'il existe effectivement un droit de préemption de la mairie sur votre bien, le notaire doit vous en avertir.
En cas de désaccord sur le prix, la compétence revient au juge de l'expropriation qui intervient pour fixer le montant de la transaction en vertu de l'article L. 213-4. La commune saisi le juge de l'expropriation dans les 15 jours suivant réception de la réponse du vendeur.
Le droit de préemption du locataire
Il s'agit d'une obligation légale inscrite dans la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 (article 15). Libre au locataire de faire valoir ou non son droit de préemption sur la vente. Notez qu'il doit s'agit d'un logement loué vide au titre de la résidence principale du locataire.
Si la mairie vous propose un prix inférieur à celui convenu avec l'acquéreur initial vous avez 2 mois pour vous positionner. Vous pouvez accepter ce prix, renoncer à la vente du bien ou encore refuser le prix suggéré. La mairie saisit alors le juge des expropriations, qui se charge de fixer le prix du bien.
Selon l'art L412-1 du code rural, le titulaire d'un bail rural est prioritaire pour acquérir les terres qu'il exploite. Le droit de préemption du preneur rural permet également d'être prioritaire sur la Safer. En revanche, la mairie, la famille du vendeur, ou les coïndivisaires restent prioritaires en cas de vente.
Si le propriétaire désire vendre le bien libre de tout occupant : vous êtes prioritaire pour l'acheter, grâce au “droit de préemption”.
Si vous souhaitez vendre vos parts à un tiers extérieur, sachez que vos coindivisaires peuvent s'y opposer en faisant valoir leurs droits de préemption.
La clause de préemption donne la priorité aux associés fondateurs dans l'acquisition des parts de l'associé sortant. Les associés peuvent toutefois décider de ne pas acquérir les parts et devront alors les laisser à un tiers. Ils renoncent donc à leur droit de préemption.
En cas de vente d'un bien immobilier, la commune peut user de son droit de préemption pour l'acquérir à un prix inférieur à celui demandé. S'il est difficile de s'y opposer, vous pouvez malgré tout faire valoir vos droits.
La déclaration d'intention d'aliéner (DIA) est une formalité imposée à tout propriétaire qui souhaite vendre un bien immobilier situé sur une zone de préemption.
Dans la législation française, le droit de préemption est un aspect spécifique du droit de l'urbanisme. Il s'agit du droit reconnu à une collectivité publique ou une personne privée d'acquérir un bien immobilier en lieu et place de l'acheteur.
En immobilier, le locataire possède un droit de préemption sur le bien qu'il occupe, c'est-à-dire qu'il est prioritaire en cas de projet de vente du bien. Ainsi, si un propriétaire souhaite vendre un appartement en cours de location, celui-ci doit d'abord proposer l'offre de vente à son locataire.
20 jours après le compromis de vente, le notaire a établi un état hypothécaire qui reprend les éléments relatifs à la situation juridique du bien, ainsi qu'un état des créances. Après 45 jours suivant le compromis, l'acquéreur fournit le justificatif de l'obtention de l'offre de prêt.
Le premier donne à la priorité à la commune pour acheter un logement mis en vente dans une zone délimitée tandis que le second profite aux locataires dont l'appartement est mis en vente par le bailleur.
La rétractation de l'acheteur entraîne l'annulation automatique du compromis de vente ou de la promesse, sans pénalité. Le cas échéant, le dépôt de garantie ou l'indemnité d'immobilisation de 5 à 10 % versé à la signature lui est intégralement remboursé.
La SAFER est en principe prioritaire dans l'acquisition et la revente des terres agricoles. Elle est obligatoirement informée de la vente des terrains agricoles ou de 100% des parts sociales de la société agricole.
C'est au notaire de s'assurer de l'existence d'un éventuel droit de préemption, en déterminant si le bien se situe en périmètre de droit de préemption et le cas échéant, de soumettre à la commune la DIA. Il procède alors à ce que l'on appelle la « purge » du droit de préemption.
La mairie a 2 mois pour faire valoir ou non son droit de préemption. Lorsqu'un bien est mis en vente, le notaire doit rechercher un éventuel droit de préemption qui serait accordé à la mairie, c'est-à-dire un droit de préférence pour celle-ci : elle est alors prioritaire pour acquérir le bien en vente.
Un des meilleurs moyens pour éviter la préemption de la SAFER est de connaitre le contexte local. Contactez la SAFER, présentez-vous et argumentez sur votre projet. Le technicien local pourra peut-être vous indiquer comment monter votre projet et gagner des places dans l'ordre des priorités.