“Magasin”, “toubib” ou encore “carafe”! Aujourd'hui, nous allons voir des mots arabes ou d'origine arabe qu'on utilise dans le langage quotidien. Souvent, il s'agit de mots faisant partie du registre familier.
Même le mot "artichaut" qui ne vient pas de Bretagne ! Avec l'arrivée des rapatriés d'Algérie en 1962, après la décolonisation, les mots merguez, méchouis, sont entrés dans le langage courant.
Grec et arabe, 24 lettres
Le premier, avec son mot αλληλοεξουδετερωνόμασταν, parle de « se compléter mutuellement » alors que le second a le mot أَفَإِستَسقَينَاكُمُوهَا pour désigner le « droit d'utiliser de l'eau ».
Le vocabulaire comprend 60 000 mots. Les grammairiens arabes prétendent que toutes les racines de leur langue ont été primitivement des verbes, et ils élèvent considérablement le nombre de ces racines.
Ces pays sont : le Maroc, la Mauritanie, l'Algérie, la Tunisie, la Libye, l'Égypte, le Soudan, Djibouti, la Somalie, l'Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, les Émirats Arabes Unis, Oman, le Yémen, la Palestine, la Jordanie, la Syrie, l'Irak et le Liban.
Kono, qu'est-ce que tu as ? ماذا لديكِ يا "كونو"؟
"لكن الآن أعلم أن هذا جيد".
c'est quoi ? ما هَذا؟
Barda: équipement du soldat, chargement encombrant.
Voilà un mot qui résulte de la conquête de l'Algérie par la France. Ces mots arabes ont été entendus par des soldats français, ce sont essentiellement des emprunts oraux, souvent fidèles à leur première signification.
Le cuivre : anas. 31Presque partout, le nom du cuivre, nnḥas, a été emprunté à l'arabe (kabyle, chaoui, tamazight, rifain, Mzab, Ouargla...).
Il est issu, comme toutes ses traductions dans le monde, du mot arabe de tradition soufie kahwa, qui signifie : « ce qui ravit et incite à l'envol ».
Sachez que dans la langue française, il y a plus de 600 ou 700 mots arabes !» Et d'ajouter: «Il y a cinq à huit fois plus de mots arabes que de mots gaulois dans la langue française, donc nos ancêtres, au niveau de la langue, sont plus les Arabes que les Français».
Étymologie. (1617) Emprunté à l'arabe طَبِیب , ṭabīb (« médecin »), via le maghrébin ṭbib. Terme d'argot militaire au XIX e siècle.
Que l'on prononce : Ouhibbouk-احبكي pour une femme et Ouhibouka -احبك pour un homme. On insistera sur le “h” qui se prononce de manière aspirée et on rebondit sur le double “b” pour prononcer “je t'aime” en arabe.
Iih ou wah
Il s'agit du “oui” algérien. On peut acquiescer de différentes manières en Algérien. Dans le nord du pays, à l'est et le sud-est, vous pourrez utiliser “iih”, pour dire “oui”. Le mot débute avec un long i et se termine avec un h aspiré que l'on entend peu.
Comment je m'appelle? ما هو إسمي؟
De l'arabe بِسْمِ اللّٰه , Bismillāh (« au nom de Dieu »).
Dire s'il te plait en marocain : 3afak (عافاك).
Merci en marocain : Choukran.
Étymologie. De l'arabe لا بأس , la-baâs (« « pas de mal », « ça va » »).
En langue arabe, "Comment ça va?" se dit " كيف حالك؟ ".
Interjection. Formule par laquelle les musulmans expriment leur gratitude à Dieu, leur satisfaction d'un évènement ou d'une affaire qui tourne bien. C'est l'équivalent de Dieu merci ou Louange à Dieu dans la bouche des chrétiens.