On peut la décrire comme une brûlure ou un picotement. Vous pouvez éprouver une douleur névralgique après une chirurgie, une radiothérapie ou une chimiothérapie. La douleur osseuse peut apparaître quand le cancer s'est propagé aux os. Elle peut affecter une seule région osseuse ou plusieurs.
La tumeur ou une métastase peut comprimer ou envahir un organe contigu sensible. Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Carnet de Santé - Dr Christian Recchia : "Le cancer du pancréas est un cancer foudroyant et le plus mal diagnostiqué" Il est responsable de 9 000 morts et de 12 800 nouveaux cas chaque année en France. Le cancer du pancréas est l'un des plus dévastateurs et des plus foudroyants.
Le cancer fait toujours mal
Le cancer peut être à l'origine de douleurs chroniques dans près de 60% des cas. Dans environ 14% des cas, ces douleurs peuvent être rebelles, difficile à soulager. La douleur doit être considérée comme une maladie à part entière et non pas comme un symptôme.
Les premiers symptômes sont des douleurs osseuses, intermittentes ou continues, qui ont tendance à s'aggraver la nuit. Elles peuvent être localisées ou étendues dans l'ensemble du corps.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer.
La leucémie aiguë myéloïde (7 % des nouveaux cas annuels d'hémopathies malignes), présente le pronostic le plus défavorable, avec une survie à 5 ans de 27 %.
Taux de survie supérieur à 80 % : Cancer du sein, de la prostate, de la thyroïde, des testicules, des lèvres, mélanome, leucémie lymphoïde chronique et maladie de Hodgkin : ces huit localisations ont des taux de survie après cinq ans supérieurs ou égaux à 80 %.
La première annonce est souvent faite lors d'un examen clinique ou radiologique, celui qui va mettre en évidence la présence d'une tumeur. L'attente entre les premiers symptômes et la confirmation du diagnostic est tout à fait normale.
La prolifération incontrôlée des cellules cancéreuses aboutira à la formation d'une tumeur maligne. Dès que la tumeur atteint 1 ou 2 millimètre(s), les cellules cancéreuses déclenchent l'angiogenèse, c. -à-d. la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui irriguent et alimentent la tumeur.
Le cancer des muscles est un cancer se développant sur des tissus mous. Il peut se développer sur des tissus striés squelettiques, on l'appelle alors rhabdomyosarcome. Ce type de cancer se développe pendant la croissance des enfants et des adolescents : les cellules musculaires se développent de façon anarchique.
C'est le sucre (glucose) qui fournit l'alimentation nécessaire à chaque cellule de l'organisme, même les cellules cancéreuses.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Le cancer colorectal, un cancer silencieux
Bien souvent, le cancer colorectal se développe de manière silencieuse, sans symptôme. C'est principalement le cas des cancers localisés au niveau du côlon droit et transverse.
Les biomarqueurs sanguins
La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses. Leur présence est simplement un indice pour le diagnostic, car elle peut également signer des pathologies non malignes.
Un test sanguin qui permettrait de dépister la présence ou non d'une tumeur chez les personnes à risque. Il y a donc un réel besoin d'identifier de nouveaux marqueurs tumoraux qui pourraient aider au diagnostic et au suivi de l'efficacité des traitements.
Le dosage des marqueurs tumoraux
L'évaluation de ces marqueurs est utile à différentes étapes de la prise en charge d'un cancer (diagnostic, détermination du grade et du stade, évolution, suivi). Ils s'observent dans le sang, mais aussi dans les urines ou les tissus.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
L'imagerie médicale permet l'examen des organes à travers l'utilisation de rayons X (radiographie et scanner), d'ultrasons (échographie), d'ondes magnétiques (IRM) ou de radioactivité (médecine nucléaire).
Le stress peut être à l'origine de comportements individuels qui contribuent à l'augmentation du risque de cancer : alimentation défavorable à la santé, consommation de tabac, d'alcool, etc.