Les premiers habitants de la Martinique sont les Arawaks, venus d'Amazonie. Ils s'installèrent à la Martinique, et plus précisément aux alentours de la montagne Pelée, pour pratiquer la pêche, l'agriculture, la cueillette, et fabriquer de superbes céramiques colorées.
Les premières traces des Amérindiens à la Martinique ont été archéologiquement attestées du I er siècle. Ces premiers habitants viennent d'Amazonie et sont de culture saladoïde, du nom du site éponyme vénézuélien de Saladero.
La population, de provenance diverse, est mixte. Composée majoritairement de personnes d'origine africaine et de métis comme à la Jamaïque ou en Haïti, elle comprend aussi des individus d'origine européenne et asiatique (notamment du sous-continent indien et du Moyen-Orient).
Nés des métissages entre esclaves africains et amérindiens au début du XVIIe siècle ils sont aussi appelés Garifunas (« Mangeurs de manioc »). Chassés des Antilles au XIXe siècle, ils se sont réfugiés sur les côtes du Honduras et du Bélize.
LA MARTINIQUE PRÉCOLOMBIENNE
L'île est habitée depuis plus de 2 000 ans avant J. -C. Les Arawaks étaient présents environ 100 ans avant notre ère, avant d'être chassés par les Indiens Caraïbes. Ces deux peuples étaient originaires du bassin de l'Orénoque dans l'actuel Vénézuela.
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France. Les noms donnés aux enfants étaient souvent les noms de famille de leur mère.
On parle aussi volontiers dans les journaux de l' « Hexagone2 » et des Départements d'Outre Mer (DOM) de la « communauté antillaise » pour désigner les personnes originaires de Martinique, de Guadeloupe et parfois par extension de Guyane3.
Le choix du prénom différait selon que les esclaves sont nés en Guadeloupe ou en Afrique, avec plus d'originalité pour les nègres nouveaux que pour les créoles ou natifs. Certains baptisés venus d'Afrique s'appelaient ainsi Passiphique, Ustache, Tranquille, Charlaude, Adeleson ou encore Sarprise.
Elle fait partie des Départements d'outre-mer ou DOM au même titre que ses “cousines” américaines de Guyane, Guadeloupe et Martinique. Les Réunionnais sont de nationalité française, nous avons donc un passeport français. Cela peut paraître étrange de le dire, mais tant de personnes l'ignorent.
La première colonie des Iles d'Amérique est établie par les espagnols sur l'île d'Haïti dès 1496. Ils poursuivent leur colonisation avec Puerto Rico en 1508, la Jamaïque en 1509 et Cuba en 1511.
Les deux îles font l'objet d'une mise en exploitation par la Compagnie des îles d'Amérique. Il s'agit d'une « compagnie à charte » ou compagnie privée qui a reçu du roi, en février 1635, différents privilèges fiscaux à charge de coloniser les îles en question (et de christianiser ses habitants).
MARTINIQUE Le joli surnom d'île aux fleurs.
Posidonios rapporte, dans les écrits de son voyage en Gaule la présence d'esclaves chez les gaulois.
Les archives départementales
Il y a également possibilité de se rendre aux Archives départementales afin d'être accompagné physiquement dans ses recherches. Voici les adresses pour la Martinique et la Guadeloupe: Morne Tartenson, 19 avenue Saint-John-Perse, 97263 Fort-De-France.
D'abord assurée par des navires hollandais, la traite est ensuite menée depuis les ports atlantiques français par la Compagnie des Indes occidentales. Entre 1713 et 1791, 1 million d'esclaves arrivent aux Antilles, dont plus de 775 000 à Saint-Domingue.
Il faut dire que dans les expressions et les proverbes créoles, le mot chien est constamment utilisé de manière peu flatteuse. Le chien trahit, il est orgueilleux, hypocrite, moins que rien et égoïste. On ne lui trouve quasiment jamais de qualités. Pire il est associé à la mauvaise fortune ou au mal.
John Brown (vers 1810 - 1876) était un esclave américain de Virginie. Il est également connu par son nom d'esclave, Fed.
Dans la Rome antique, un affranchi (en latin libertus ou libertinus) est un esclave qui a été affranchi par son maître par une procédure appelée manu missio ou manumission.
Les paysages de Guadeloupe
Les îles, le paysage est plus varié et plus sauvage qu'en Martinique. À Grande-Terre, vous profiterez davantage des plages de sable et des lagons d'eau peu profonde, tandis qu'à Basse-Terre vous privilégierez les forêts tropicales et les paysages agricoles.
Or, « Français », les habitants de la Martinique et de la Guadeloupe le sont depuis le règne de Louis XIII (1610-1643), bien avant ceux de Nice ou de Strasbourg.
1 Bernard Hayot, l'empereur de la grande distribution.
Depuis, elle impose ses enseignes dans toutes les Antilles. En Martinique, le groupe détient les magasins Carrefour, Mr Bricolage et Renault, soit 1 600 salariés et 400 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Dans la Rome antique, un affranchi (latin : libertus ou libertinus) est un esclave qui a été affranchi, c'est-à-dire, libéré par son maître.
Bronchard est probablement le chasseur de marrons le plus connu de l'île, tout comme Jean Dugain.